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Les étapes de la construction d’une route

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construction de route
La construction d’une route en intrigue plus d’un. Elle passe en fait par plusieurs étapes dont la consultation publique et la planification, l’étude de l’environnement, les levés et les conceptions préliminaires. Ensuite il faut tracer et acheter le terrain, et commencer le nivellement. C’est seulement après un à 2 ans qu’on peut débuter les ouvrages. A la fin de ces ouvrages, il faut aussi prévoir l’asphaltage, les signalisations et l’éclairage de la route.

Construction d’une route : les étapes incontournables


Plusieurs étapes sont à suivre pour la construction d’une route. Ainsi, sous un délai de 18 mois, on doit effectuer le ou la:




  • déboisement et l’enlèvement des souches.

  • l’investigation des archéologues.

  • la modification du tracé des réseaux (eau potable, eau d’arrosage, électricité, gaz…) sur le passage de la route à construire.

  • on doit préparer les travaux de terrassement et de la construction de ponts.

  • la réalisation des ouvrages de rétablissement des communications routières.

  • le terrassement qui consiste aux déblais et remblais.

  • les travaux d’assainissement qui consistent en la réalisation de fossés.

  • la réalisation de rampe d’accès aux différents ponts.

  • et enfin, la réalisation de bassins pour recueillir les eaux pluviales.


Du 18è au 28è mois, on doit effectuer la réalisation de la fondation des chaussées et le tapis. Du 28è au 36è mois, on procède à l’application de divers équipements comme le marquage, les glissières, la signalisation et les clôtures.



Les personnels et matériels nécessaires pour la construction d’une route


Le conducteur de pelles hydrauliques, de bouteur, de scraper, de tombereau et de compacteur exercent leur métier sur plusieurs types de chantiers d’infrastructures comme les routes, les aérodromes, les barrages, les voies ferrées. Il y a aussi les mines, les carrières, les exploitations forestières, agricoles, industrielles, etc. Ils assurent leur intervention seuls ou en équipe avec d’autres conducteurs d’engins. Quelles que soient la nature du chantier et sa taille, le conducteur d’engins doit toujours posséder un degré d’autonomie important dans la réalisation des tâches qui lui incombent par l’encadrement de chantier.


Il doit tenir compte dans ses actions de toutes les contraintes d’environnement, de sécurité et de qualité liées au chantier et à l’ouvrage. Il doit également considérer les contraintes naturelles liées au sol et aux conditions météorologiques.



Construction de route : les différentes missions des différents conducteurs d’engins


Chaque conducteur d’engins assure des missions particulières dont voici les détails :



Le conducteur de pelle hydraulique


Il doit réaliser :




  • L’excavation au front de taille.

  • Le talutage.

  • Les fouilles en tranchée.

  • La réalisation de fossés.

  • Le chargement de camions.

  • La manutention et la pose de canalisations.


Le conducteur de tombereau


Il est en charge du :




  • transport de matériaux.

  • stockage de matériaux.

  • chargement, déchargement et  l’arrimage sur porte-engin.


Le conducteur de décapeuse


Le conducteur de décapeuse s’occupe du :




  • réglage des remblais.

  • transport et de l’épandage de matériaux.

  • défrichage sommaire de terrain.

  • de l’extraction de matériaux à l’aide d’un pousseur.


Le conducteur de bouteur


Il a pour mission d’assurer :




  • L’excavation et le réglage des déblais.

  • Le stockage, l’étalement et le nivellement de matériaux.

  • Le défonçage.

  • Le décapage de terres végétales.

  • Le défrichage primaire du terrain.

  • Le décaissement de la chaussée.

  • Le chargement, le déchargement et l’arrimage sur porte-engin, également.


Le conducteur de compacteur


Le conducteur de compacteur quant à lui est chargé des opérations se rapportant au :




  • Terrassement qui consiste à la construction de remblais, la fermeture de plate-forme et la construction de couche de forme.

  • Travaux routiers concernant la construction de chaussées.

  • Chargement, déchargement et arrimage sur porte-engin, au même titre que les conducteurs de bouteur et de tombereau.


Le conducteur de niveleuse


Pour la couche de forme, le conducteur de niveleuse réalise, en accord avec d’autres spécialistes, les travaux de nivellement sur chaussées ou terrassement. Il devient un véritable spécialiste sur niveleuse, tout en étant polyvalent sur plusieurs machines. Maître de son travail, il possède une influence déterminante sur la qualité des ouvrages. Constructeur, il met en œuvre des matériaux de construction, tout en tenant compte du souci de la sécurité, du rendement et de l’entretien du matériel. De son expérience et ses compétences, il saura déceler toute anomalie dans le fonctionnement de l’engin et réaliser les dépannages nécessaires.



Le conducteur de finisseur


Le conducteur ou régleur de finisseur assure la conduite de divers types de finisseurs, pour la mise en œuvre de matériaux basés sur le bitume, le béton, sur chaussée ou pour des ouvrages tels que les glissières en béton. Acteur essentiel du chantier, il influence sur la productivité, la qualité et le coût des ouvrages.



Construction de route : l’investissement routier


Une opération d’investissement fait interagir un processus complexe et progressif d’optimisation, se basant sur différentes étapes allant des études d’opportunité jusqu’à la réalisation des travaux ainsi que la mise en service de l’infrastructure. Le déroulement complet des études et travaux peut être réparti en quelques grandes phases successives qui sont :



Les études d’opportunité


Les études impliquant une analyse des trafics, une évaluation socio-économique et environnementale ont pour but de recenser les besoins de déplacements. Elles permettent également d’identifier les objectifs de la nouvelle infrastructure. Sans oublier qu’elles visent la définition du type d’infrastructure de transport le mieux approprié comme la route, la voie ferrée, la voie navigable… Ainsi, la Commission nationale du débat public ou CNDP a pour rôle de veiller au respect de la participation du public au processus de réalisation des projets d’aménagement ou d’équipement. La saisine de la CNDP via le maître d’ouvrage est obligatoire pour certains types de projets.



Les études préalables


Les études préalables permettent d’opter pour la meilleure solution d’aménagement, surtout en termes de passage sur le territoire. Elles se concluent par le lancement d’une enquête préalable jusqu’à la déclaration d’utilité publique. Cette démarche progressive permet de réduire la zone géographique permettant de limiter l’ampleur des études. Les études doivent prendre en compte l’intégralité des enjeux du territoire concerné comme les habitants, l’environnement naturel, les activités agricoles, économiques, etc.



Construction de route : les études de projet en détail


Les études de projet ont pour but de définir les caractéristiques géométriques précises du projet ainsi que son emprise, le type des échangeurs, les rétablissements de voirie et les ouvrages d’art. Ces études sont menées de concert avec les élus, les riverains, les associations et les administrations locales pour assurer l’intégration du projet dans son environnement. Les diverses procédures d’autorisation sont également engagées comme les enquêtes parcellaires, l’application de la loi sur l’eau, etc.


En ce qui concerne la réalisation des travaux de construction, les entreprises en charge de mener les travaux sont désignées en conformité aux règles de la commande publique (Code des marchés publics). Cependant, les études de projet et les travaux de construction d’un projet d’autoroute concédée sont menés par la société concessionnaire, choisie après une mise en concurrence.


Avant la remise de la route à l’exploitant et à sa mise en service, on doit effectuer une inspection préalable à la mise en service ainsi qu’un audit de sécurité. Par la suite, la Loi d’Orientation des Transports Intérieurs ou LOTI, du 30 décembre 1982, impose la production de bilans socio-économiques et environnementaux, sous un délai de 3 à 5 ans, après la mise en service des infrastructures de transport. Ce bilan analyse et explique les écarts entre l’évaluation économique et sociale du projet face aux observations réelles après la mise en service de l’infrastructure. En outre, conformément aux circulaires n°2001-30 et 2001-33 liés respectivement à l’instauration d’un contrôle de sécurité et à la maîtrise des coûts de construction des routes, on doit aussi réaliser un bilan sur la sécurité routière et un bilan financier complet ou partiel.

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