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La toiture en tuiles

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Toiture en tuile en céramique
Si on retrouve surtout la toiture en tuile dans le Sud de la France, la tuile est parmi les revêtements de toiture les plus usités chez nous. Toutes régions confondues. En effet, elle a un certain avantage sur la toiture en zinc, en ardoise, en chaume, en pierre ou le toit photovoltaïque, en raison notamment de sa grande résistance aux intempéries et au vent. Il existe plusieurs types de tuiles : béton, terre cuite, photovoltaïque, toutes aussi résistantes les unes que les autres.

 La toiture est essentielle pour être au chaud et au sec chez soi. Devant être protectrice, étanche, isolante et esthétique, elle endosse bien de fonctions. Pour qu’elle réponde à toutes les attentes, il est important de bien la choisir et de préparer sa construction. Cette « cinquième façade de la maison » joue un rôle important en contribuant au quotidien, à l’amélioration du confort et de son maintien, tout en assurant la pérennité du bâti. Ainsi, elle doit garantir une étanchéité efficace et durable, une bonne tenue aux intempéries et au vent, pour favoriser l’aération de l’habitation ainsi que la ventilation de la charpente. Au final, elle doit permettre à l’habitation de s’intégrer esthétiquement dans l’environnement.



Quel type de matériaux pour quel type de toiture ?


Pour tout projet de création ou de rénovation de toiture, nous conseillons de bien planifier l’exécution du projet pour que le couvreur réalise en toute sérénité, la toiture souhaitée.


À certaines régions, à chaque type de climat, à l’esthétique souhaitée et surtout au budget disponible, correspondent toujours le type de toiture (en pente, arrondi ou plat) et le type de matériau de revêtement adapté. En effet, il existe sur le marché une très large gamme de matériaux de couverture de toit. À ce propos et selon ses priorités, on peut opter entre les matériaux conçus ou extraits du sol comme la tuile, l’ardoise, les métaux comme le zinc, l’acier, ceux à base des matières végétales, comme le bois, le chaume, les matériaux synthétiques comme le PVC, le verre, etc.


Principalement, pour la toiture en pente, la tuile devançant l’ardoise, reste la plus utilisée et la plus indiquée. Dans cette optique, il s’avère juste de parler de la toiture en pente, qui reste de référence pour les maisons individuelles françaises, mais surtout des tuiles qui lui sont particulièrement compatibles et des mises en œuvre de ces dernières, conformément aux normes en vigueur. Quand on parle de tuiles, il ne faut pas non plus, oublier la tuile en béton, bien que n’arrivant pas à concurrencer la tuile en terre cuite, occupe toutefois, une certaine place dans le domaine de revêtement de toiture.



Toiture en tuile : les différents types de tuiles


Le présent article traitera principalement de tout ce qui se rapporte à la tuile en terre cuite avec sa version en céramique et de la tuile en béton, bien qu’actuellement le mot « tuile » possède une signification large et s’adresse à des formes d’éléments de toit, comme la tuile en :




  •  verre, conçue pour créer des puits de lumière pour certains points du bâtiment.

  •  tôle PVC et bac acier, imitant parfaitement les formes et les couleurs de tuiles en terre cuite.

  • photovoltaïque, s’intégrant très bien avec les tuiles en terre cuite et qui transforme l’énergie solaire captée, en électricité, utilisée pour la consommation domestique, avec la possibilité de revente du surplus à l’EDF.

  • La tuile en bois ou tavaillon, couvrant les maisons en montagne, et plus anciennement les tuiles en marbre ou en bronze, recouvrant les temples et coupoles grecs et romains.


La toiture en pente


La toiture en pente est très répandue en France pour plusieurs raisons, dont la plus importante est celle de permettre une très bonne évacuation des eaux pluviales ainsi que de leur récupération. Esthétique et fonctionnelle grâce aux différentes formes qu’elle offre (nombre de pans), et aux différents types de tuiles (formes et couleurs) qui la recouvre, la toiture en pente constitue une identité architecturale pour de nombreuses régions françaises.


Enfin quand on parle de la toiture en pente il ne faut pas négliger la charpente qui doit l’accompagner. Effectivement, la charpente ayant comme principale mission de contribuer à la stabilité du bâti (support de la couverture et maintien du plafond) peut également rehausser son esthétique (cas de la charpente traditionnelle en bois massif). La charpente doit être adaptée aux charges dues à la couverture et aux intempéries et peut être en bois (de fabrication traditionnelle ou industrielle ou encore reconstituée, type lamellé-collé), en métal ou en béton.



Les tuiles en terre cuite


Sont fabriquées à partir de l’argile et de sable, dans une proportion respective d’environ3/4, ¼. Ce mélange sera ensuite séché à 150 °, après être coloré et découpé selon la forme désirée puis cuit à environ 1100 ° pour finir par un lent refroidissement.


Se présentent sous trois grands types, qui sont la tuile plate, la tuile canal ou tuile méditerranéenne, la tuile mécanique ou tuile à emboîtement (de fabrication industrielle).


Ont l’avantage d’être imperméables, de bien résister au vent et aux chocs, d’avoir une durée de vie élevée (pouvant atteindre un siècle), d’être thermiquement performantes, d’être recyclables et d’être hautement esthétiques sauf peut-être la tuile mécanique.


Sont très diversifiées en formes (plus de 150 formes), en couleurs (plus de 200 couleurs et teintes), en formats (grands moules et petits moules).


Ont comme faiblesses, la sensibilité aux mousses, le fait d’être assez lourdes sauf les tuiles canal, la tendance à être poreuses sous l’action à long terme du gel, une certaine prédisposition à se casser si on marche dessus. De plus, bien que ce soit un matériau sain, sa fabrication (séchage et cuisson) requiert une énergie grise assez importante, nocive à l’environnement. À noter toutefois que des solutions à ce problème sont actuellement en phase d’étude.



La tuile céramique


Elle est une tuile en terre cuite dont la porosité est traitée en surface avec une mince couche d’émail. Ce qui permet de la rendre imperméable et moins sensible aux mousses tout en permettant l’opportunité de donner à la tuile, différentes teintes.


Enfin, on peut, avec la tuile en terre cuite, concevoir différents accessoires, comme la tuile pour le faîtage (tuile faîtière), celle pour les bordures (tuile de rive), celle pour le contour de la cheminée, celle destinée à la ventilation (tuile chatière), etc.



 Les tuiles en béton


Elles sont :




  • fabriquées à partir du sable et du ciment formant le mortier qui sera ensuite teinté dans la masse (oxydes métalliques) et traité en surface pour l’obtention de son aspect pour être à la fin, étuvée afin d’optimiser sa résistance. Contrairement aux tuiles en terre cuite, les tuiles en béton ne subissent pas de cuisson et sont uniquement de fabrication industrielle.

  • Ont, actuellement subi, des améliorations grâce au progrès techniques, pour être plus esthétiques grâce à des teintes, pour être moins fragiles, pour posséder une durée de vie assez élevée, pour détenir un impact environnemental plus faible, pour être plus efficace dans l’évacuation des eaux de pluie, grâce à ses rainures.

  • Résistent bien au gel et à la rupture.

  • Coûtent moins cher que celles en terre cuite.

  • Sont bien calibrées, étant de fabrication industrielle.


Toutefois, elles sont :




  • jugées moins esthétiques que les tuiles en terre cuite.

  • sensibles aux mousses.

  • assez lourdes malgré la nette amélioration, en termes de densité.


La mise en œuvre de la toiture en tuile


La mise en œuvre de la toiture en tuile n’est pas à la portée de tout le monde. Étant donné l’importance des missions qu’une toiture, notamment celle en tuiles, doit assumer, et que c’est un travail en hauteur, la mise en œuvre doit, impérativement être confiée à des couvreurs professionnels. Par ailleurs, il existe des normes à respecter (DTU ou Document Technique Unifié), des travaux annexes contribuant à l’optimisation de la performance du toit à réaliser, des points particuliers du toit à considérer, des facteurs externes pouvant impacter sur la qualité du travail, que seul un professionnel est en mesure de maîtriser.



Les normes et réglementations relatives à la mise en œuvre du toit en tuile


Plusieurs DTU encadrent la mise en œuvre de la toiture en tuile. Ces DTU s’adressent non seulement à la pose, mais aux autres éléments se rapportant au toit, comme les pentes, en particulier la pente minimale de toit, aux recouvrements des tuiles, selon la zone géographique ainsi que l’exposition aux aléas climatiques. Ce sont les NF DTU :




  • 40 21 et 40 21 1, respectivement pour les tuiles en terre cuite à emboitement/à glissement à relief et celles à emboitement à pureau plat.

  • la 40 22 pour les tuiles canal en terre cuite.

  • pour les tuiles plates en terre cuite  : la NF DTU 40 23 pour les tuiles plates en terre cuite.

  • la 40 24 et 40 24 1 pour les tuiles en béton à emboitement et à glissement longitudinal.

  • 40 25 pour les tuiles plates en béton.

  • et la NF DTU 43 11 pour les toitures en montagnes, auquel s’ajoute le cahier du CSTB (Guide de couvertures en climat de montagne).


Mesures à observer et  la mise en œuvre


Que ce soit une création de toiture ou une rénovation, les points suivants sont à considérer :



La qualité des produits


Pour les différents types de produits relatifs à la création ou la rénovation de la toiture en tuiles, on doit privilégier des matériaux livrés avec une attestation de qualité. Ainsi, les tuiles de béton sont munies d’emboîtements latéraux qui doivent être bien utilisables. À noter qu’il existe des tuiles et des accessoires céramiques qui sont pourvus d’emboîtements latéraux et de tête. Pour compenser les différences dimensionnelles et de teintes entre les tuiles, il est conseillé de mélanger les tuiles de différents paquets.



L’entreposage et le transport des tuiles


Les différents paquets de tuiles doivent être entreposés sur un terrain plat et sec. Ils sont à disposer de telle manière qu’il soit aisé de bien les mélanger. Comme autres précautions, il ne faut pas superposer plus de trois paquets de tuiles en béton ainsi que plus de deux paquets de tuiles en céramique. Les divers accessoires utiles comme les tuiles de façade et les tuiles faîtières sont à entreposer à l’écart des tuiles de revêtement et ne sont pas à superposer. Les autres composantes du système de toiture sont également à mettre dans un espace sec. Le transport des tuiles et accessoires sur le chantier, de l’entrepôt jusqu’à la toiture, sera effectué avec un élévateur à échelle.



Les mesures liées aux circonstances atmosphériques


Durant toute la mise en œuvre de la toiture, il faut veiller à ce que le vent n’emporte pas avec lui, les tuiles et les accessoires. En période de gel, soit à environ -3 °C ; les faîtes ne pourront pas être enduits de mortier. Autant que possible, les emballages doivent être laissés intacts ou au moins bien protégés. Avant d’entamer la pose des tuiles, le couvreur doit effectuer le contrôle de construction sous-jacente, des éléments de toiture, de la structure de toiture et de tout autre accessoire.



L’ordre de montage des tuiles


Le montage des tuiles sera effectué du bas vers le haut et de droite à gauche. Pour poser les crochets de tuiles de la bonne manière, il est conseillé de ne pas sauter de tuiles ou de rangées de tuiles. Il faut s’assurer que les gouttières, les fenêtres de toiture, les noues et tout autre type de raccords de la sous toiture soient prêts avant de démarrer le montage des tuiles.



Le mur de séparation entre deux habitations


Le détail du mur de séparation doit être exécuté en fonction de la déclaration de qualité, pour les constructions de toitures. Quand un système de séparation de toiture est préconisé pour l’isolation acoustique, la mise en œuvre doit être réalisée conformément à la déclaration de qualité, qui doit être mise à la disposition du couvreur professionnel.



Toiture en tuile : la pose des différents types de tuiles


À chaque type de tuiles correspondent des techniques de poses différentes, régies par les divers DTU cités ci-dessus. Voici un exposé sommaire de pose de différents types de tuiles.



 Tuiles canal


Elles conviennent aux pentes assez faibles comprises entre 15 et 20 °.


On utilise plusieurs supports pour les soutenir. Les plus courants sont les voliges qui fixés, sur les chevrons, environ tous les 1 m, formeront un plancher presque continu qu’on appelle voligeage. Les liteaux sont des pièces de faibles épaisseurs en bois ou en métal, fixées sur les chevrons. Les autres supports possibles sont entre autres, le paletage en malon, les plaques profilées, des chevrons trapézoïdaux, etc.


Les tuiles canal, ayant la forme de gouttière ou tige de botte se posent en alternant face concave et face convexe et par glissement en dessous de la tuile placée plus haut. On a alors une série de tuiles qui s’emboîtent : une tuile à l’envers (tuile de couvert) posée sur une tuile à l’endroit (tuile de courant)


Leur fixation se fait par clouage, par pannetonnage ou par crochetage. Les deux dernières techniques de fixation conviennent aux toits des habitations dans des zones où les vents violents et tempêtes sont monnaies courrantes.



Tuiles plates    


Elles conviennent aux pentes fortes, comprises entre 40 et 60°.


Elles admettent comme support des liteaux en bois dont les pièces sont assez proches les unes des autres, des lattes ou du voligeage.


Les tuiles de la première rangée fixées par clouage seront entièrement recouvertes par les tuiles de la deuxième rangée. Il convient de décaler les suivantes par rapport à la rangée qui la précède, assurant ainsi le recouvrement que l’on souhaite. Le recouvrement peut aller de moitié jusqu’au 2/5ème. En général, la tuile plate est munie d’un talon d’accrochage ou de trou pour la fixer aux liteaux.



Tuiles à emboîtement ou tuiles mécaniques


Étant un produit industriel le plus récent, la tuile à emboitement est la plus facile et la plus rapide à poser.


Elle n’exige pas de fixation individuelle et chaque modèle se munit d’un système de cannelures leur permettant de s’emboîter les unes aux autres. De plus, la forme de certains modèles leur permet de s’enchâsser facilement. À noter que la couverture en tuile à emboîtement est la plus légère et est compatible avec une charpente à fermettes.



Tuiles en béton


Il convient de ranger les tuiles en béton de bas en haut et de droite à gauche. Comme elles sont pourvues d’emboîtements latéraux, pour mieux assurer le scellement de la rangée inférieure des tuiles, la deuxième rangée se fixe avec des crochets spécifiques.


Pour une toiture en béton plate, on a besoin d’une chape de béton. Le coulage de la chape se fait en utilisant un plafond plancher préfabriqué, constitué de planches 45 × 120 mm. Les planches sont assemblées les unes aux autres, avec un décalage de 2,5 cm. Elles prennent base sur des poutres en lamellé-collé ou des solives en bois massif, selon la portance. On poursuit par la pose d’un treillis métallique sur ce plancher de bois, pour couler une chape de béton de 6 à 8 cm.



Toiture en tuile :  les travaux annexes se rapportant à la toiture et sur des points particuliers


Pour optimiser la performance de la toiture, tant sur le plan technique qu’esthétique, des travaux, autres que la pose proprement dite de la couverture, sont essentiels. Ils sont multiples et en voici les plus importants :



Le faîtage


Le faîtage désigne l’intersection supérieure des deux pans d’une charpente. Ce sommet prend la forme d’une panne appelée « faîtière », se trouvant au sommet des rampants. Une panne faîtière peut être en bois, en métal ou en bois et métal. Ce faîtage peut se composer d’une seule pièce de bois ou d’un ensemble de pièces sur lequel reposeront les chevrons. Le faîtage assure l’étanchéité de la future toiture ainsi que la solidité de la charpente. Le support de faîtage permet de mettre en place les liteaux supérieurs à la bonne distance de la lisse de rehausse.


La hauteur de la lisse de rehausse est à définir selon le type de tuile faîtière choisie, de modèle des tuiles ainsi que de la pente de toiture. Il faut fixer la hauteur de la lisse de rehausse à une distance maximale de 5 mm de la face inférieure de la tuile faîtière, pour qu’elle puisse reposer sur les tuiles. On n’omet pas d’appliquer un système de construction de faîte ventilé flexible, empêchant l’intrusion de neige poudreuse. Quand il faut scier une tuile faîtière, on doit toujours utiliser plus de la moitié.



La réalisation de faîte ouvert


En employant une lisse de rehausse, on peut construire à la fois un système fermé ou ouvert. Pour un faîtage fermé, on place la lisse de rehausse sur la panne faîtière. Cette mise à disposition évite la ventilation sous la lisse de rehausse. En plus, les tuiles supérieures présentent le risque de s’écarter si le recouvrement des tuiles par les faîtières peut être trop faible. Ainsi, nous conseillons de réaliser le système de faîtage avec des supports de faîtage pouvant supporter une charge de 1000 N/m1.



La réalisation de faîte non ventilé


Il est possible de réaliser la construction de faîtage non ventilé dans les cas de rénovation ou de restauration de monuments. Ainsi, on remplit les vides sous les tuiles de mortier de ciment. Habituellement, on a recours à des tuiles faîtières creuses pour les dispositions de faîtage non ventilées. Dans la pratique, il ne faut pas utiliser plus de mortier de ciment que nécessaire. Cela évite le mouvement des faîtières. Le mortier est à appliquer perpendiculairement sur les tuiles, soit vers l’intérieur, vis-à-vis de faîtières. Pour prévenir les fissures, le mortier de ciment ne peut pas être en contact avec les pièces de bois de la structure de toiture.


Le mortier de ciment est à appliquer à l’avance, dans les faîtières et sur la rangée supérieure des tuiles pour que les deux tas de mortier puissent se rencontrer. Par la suite, il faut immédiatement parachever en retrait et ne plus charger durant le durcissement. On pose au mortier les faîtières par temps sec. Pour la réalisation de faîtage non ventilé, les tuiles de ventilation sont incontournables. Généralement, on usera d’une lisse de rehausse munie de fixation mécanique des faîtières. Ainsi, le mortier de ciment ne peut pas entrer en contact avec les éléments en bois qui peuvent présenter le risque de travailler. Dans ce cas précis, le liteau supérieur sera placé le plus haut possible.



La noue


La noue désigne la ligne de rencontre entre deux pans de toiture et qui forme un angle rentrant (entre 180 et 360 °). De par cette position qu’elle occupe et qui l’expose à l’arrivée d’eau en quantité, sa mise en œuvre  requiert une grande attention.


On peut trouver sur le marché des noues préfabriquées qui permettent l’exécution soignée de cet élément. Les noues préfabriquées ont l’avantage d’être flexibles, pour empêcher la pénétration de neige et prévenir les défauts d’exécution. Ces types de noue n’ont pas besoin de support particulier. Ils s’utilisent principalement pour les toits en bâtière. Pour mieux prévenir de l’infiltration d’eau, on doit laisser continuer les tuiles, le plus loin possible dans la noue. L’eau et la neige poudreuse ne pourront pas y pénétrer.



La pose de la noue


Pour assurer la pose de la noue, il faut suivre quelques étapes consistant à :




  • Appliquer un écran dans la zone de noue, de part et d’autre du pied de versant, de manière perpendiculaire au faîtage.

  • Fixer l’écran avec une contre-latte supplémentaire.

  • Empêcher les ponts thermiques via l’application d’une mousse sur le joint des plaques de toiture, sous la noue, en réalisant une étanchéité à la pluie et à l’air.

  • Éviter les petits morceaux de tuiles en intercalant des demies ou doubles tuiles, surtout à gauche de la noue. Nous recommandons d’utiliser de doubles tuiles.

  • Fixer le peigne chasse oiseaux et souris sur les deux rebords de noue.

  • Fixer le rebord de noue aux liteaux avec des clips de raccordement en acier inoxydable.

  • Veiller à ce que l’espace entre les tuiles sciées mesure au moins 100 mm, pour permettre le nettoyage.

  • Utiliser des bandes de raccordement pour les noues qui continuent jusqu’au faîte.


Les cheminées en maçonnerie et les lucarnes


Pour de telles cheminées, le raccord avec les tuiles aux alentours se font avec des bandes adhésives peuvant également s’intégrer dans la maçonnerie, telles que les solins. Quand la cheminée traverse la toiture plus basse que le faîte, on effectuera en partie supérieure une gouttière avec un relevé suffisant. Comme pour les cheminées, les raccords des lucarnes seront également étanches. De même,  il faut hermétiquement parachever l’intérieur.



La gouttière dissimulée


Le système de gouttière dissimulée désigne une finition discrète et propre, tout au long des lucarnes et maçonneries en élévation. Lors du montage sur les liteaux, la distance entre la face inférieure des tuiles et le fond de la gouttière doit être la moindre possible. C’est nécessaire en vue de limiter toute infiltration. Le montage doit être efficace, pour prévenir tout éventuel défaut d’exécution. Ce type de dispositif de gouttière dissimulée peut s’appliquer sur les toitures ayant une pente se situant entre 20 et 70°, et pour les longueurs d’au plus 6 m. Pour les modèles de tuiles plates, on doit entailler les liteaux de 10 mm.



Les raccords


Il existe plusieurs raccords disponibles en de nombreuses couleurs comme l’anthracite, le rouge, le brun ou le plomb. Le raccord assure une étanchéité à la pluie et à la neige poudreuse. Il assure également un aspect esthétique inégalé au droit de la maçonnerie d’élévation, autour des lucarnes ainsi qu’aux raccords entre toiture en pente et toiture plate.



Le pied de versant


Pour des raisons esthétiques et techniques, il est important de bien soigner le bas de la sous-toiture ayant reçu l’isolation. Le détail du pied de versant est à réaliser de manière à assurer la ventilation du vide. Il doit par la même occasion empêcher toutes sortes de prédateurs d’y pénétrer. Ainsi, les ouvertures de ventilation ne sont pas plus grandes que 10 mm. Il existe des pieds de versant combinant l’évacuation de l’eau et un peigne anti rongeurs. Le peigne a pour but de chasser les oiseaux et les souris. Également, il assure la fermeture de l’espace sous les tuiles et l’espace entre les contre-lattes, tout en permettant la ventilation. Le peigne dispose d’un seul peigne qui se raccorde aux ondes.


On peut également trouver des rainures de ventilation garantissant la ventilation du vide de toiture. Pour les éléments de toiture dotés d’une membrane d’étanchéité perméable à la vapeur, le profil évacue sans encombre l’eau d’infiltration. Il combine les caractéristiques du profil liteau au profil pied de versant, à travers un seul système. D’autre part, plus il est tout à fait flexible et peut s’appliquer partout.



Toiture en tuile : l’isolation thermique des systèmes de toiture


Il n’existe pas de solution standard pour l’isolation. La solution est à déterminer au cas par cas (type de toiture et types de tuiles). L’isolation s’installe à l’intérieur avec un pare-vapeur ou à l’extérieur. D’un point de vue physique, l’installation d’une couche d’isolation sur la sous-toiture existante demeure une bonne solution. Il faut alors tenir compte de la ligne des tuiles. Pareillement en ce qui concerne tout ce que l’on a évoqué plus haut. Il s’agit des raccords avec les façades, les gouttières, les fenêtres de toiture, les lucarnes, les cheminées et similaires. Il est également possible d’isoler par l’intérieur la sous-toiture, avec la pose d’un pare-vapeur.



La pose d’une membrane d’étanchéité perméable à la vapeur


Il faut une membrane d’étanchéité perméable à la vapeur, sur tous les versants de toiture ayant une inclinaison se situant à partir de 15 °. Cette couche d’étanchéité est à aménager comme suit :




  • Placer la membrane sous les tuiles.

  • Poser les lés de manière horizontale avec un chevauchement suffisant (d’au moins 100 mm et d’au plus 150 ou 200 mm, selon l’inclinaison de la toiture. Cependant, la membrane d’étanchéité s’installe également par-dessus la panne faîtière. Cette technique permet la ventilation entre la face supérieure de la sous-toiture et la face inférieure de la membrane.

  • Au pied du versant, poser la membrane pour que l’eau de ruissellement coule dans la gouttière ou à l’extérieur du bâtiment. Cette méthode assure également la ventilation entre la gouttière et la membrane.

  • Laisser la membrane libre du bas du liteau en plaçant une contre-latte supplémentaire d’au moins 10 mm sur la membrane.

  • Veiller à ce que le parachèvement des traversées soit convenablement étanche. De son côté interne, les traversées de toiture seront hermétiques pour qu’on puisse prévenir la convection thermique et le flux d’air chaud.

  • Au-dessus des fenêtres de toiture, appliquer une membrane d’étanchéité perméable à l’air, plus grande que la traversée de toiture. Elle est à mettre en place de manière continue jusqu’à 50 mm sous le faîte.


La pose d’une membrane pare-vapeur avec isolation


On doit poser des couches de pare-vapeur ayant une résistance de diffusion de vapeur d’eau élevée à l’intérieur du système de toiture. Il peut par exemple s’agir de membranes de PVC (Polychlorure de Vinyle). Cela va constituer une finition hermétique. Les membranes pare-vapeur placées à l’intérieur assurent la prévention de la migration d’humidité au travers de la construction ou des joints. Avec une pose correcte, elles préviennent également de tout problème physique comme la condensation à l’intérieur de la construction ou de l’isolation. C’est le cas quand l’isolant se fait sous la sous-toiture. Dans tous les cas, on veillera toujours à vérifier si les utilisateurs du bâtiment n’ont pas déjà effectué des travaux sous la sous-toiture tels qu’une finition, des couches pare-vapeur, de l’isolation thermique, etc.



L’écran de sous toiture


Il existe différents écrans souples ou membranes qui se différencient selon leur lieu d’application sur le bâtiment. Dans la pratique, les écrans de sous-toiture complètent les fonctions des éléments de couverture si la pare-pluie assure la protection d’une paroi extérieure, généralement verticale. Le pare-vapeur, quant à lui, réalise l’étanchéité à l’air de la paroi isolée via l’intérieur. Il protège les locaux sous-jacents envers la pénétration de neige poudreuse, de poussières et de suie. En outre, le pare-vapeur limite aussi le soulèvement des éléments de couverture, sous la pression du vent. Il abaisse les pentes minimales de couverture, selon les conditions de zone et de site.


Ainsi, pour la pose de tuiles sur des toitures dont la pente se situe à 15 °, il faut prévoir une protection supplémentaire qui doit être étanche à l’eau et ouverte à la vapeur. Cette protection garantit une qualité physique et constructive. Il faut la poser horizontalement avec un chevauchement de 150 mm au minimum et de 200 mm au maximum. On peut également utiliser un voile non tissé qu’on pose par-dessus la panne faîtière, sans oublier de prévoir une deuxième contre-latte d’au moins 20 mm, avant la pose des liteaux. À droite du pied de versant, on installe la barrière d’étanchéité supplémentaire pour que l’eau ruisselle dans la gouttière.


Tout cela assure l’étanchéité à l’air et à l’eau des joints longitudinaux et entourant les traversées de toiture. Autour des traversées de toiture, prévoyez un raccord étanche entre la traversée et le voile non tissé supplémentaire.



Toiture en tuile : la ventilation du vide de toiture


La ventilation entre les tuiles et la sous-toiture, dénommée le vide, est essentielle pour le maintien de la construction dans son ensemble, et en particulier pour l’évacuation de l’humidité dans cet espace. La ventilation du vide permet de compenser la pression en cas de tempête pour en limiter les éventuels dégâts. Sur les toitures n’ayant pas de ventilation, des dispositifs de ventilation supplémentaires sont à prévoir avec des tuiles chatières. Les tuiles sont à disposer de la façon la plus haute possible, sur le pan de toiture.


Pour les tuiles en béton, on doit prévoir une entrée d’air d’au moins 9 000 mm2/m1 au niveau du pied du versant. Pour les tuiles en céramique, l’entrée d’air au pied du versant sera de 8 000 mm2/m1, au minimum. Les ouvertures ne pourront pas dépasser les 10 mm. Si le faîtage d’une toiture en appentis recouvert de tuiles chaperon ne peut avoir de ventilation, il faut poser une tuile chatière par m1. Il importe de toujours l’installer le plus haut possible sur le pan de toiture.


Le diamètre intérieur des tuyaux de ventilation de l’habitation doit être égal à la moitié du diamètre du conduit vertical. Quand le diamètre du conduit vertical est inférieur, on veille à ce que le tuyau de ventilation possède le même diamètre.



  Le prix d’une toiture : les facteurs de prix


Le prix d’une toiture est difficile à déterminer puisqu’il est le résultat de tout un ensemble de différents éléments dont chacun influence le prix. Il est également fonction du projet qu’on souhaite mettre en place et les besoins qui s’expriment. Le prix des éléments du toit peut comprendre les coûts des :




  • matériaux de revêtement de toiture.

  • type de charpente.

  • la zinguerie.

  • l’isolation par l’intérieur du toit pour les combles aménageables.

  • pour le cas des combles non aménagés, l’isolation du plancher du grenier.

  • De l’isolation par l’extérieur avec les méthodes du sarking, par exemple.

  • la pose de velux.

  • l’installation d’une cheminée du toit,

  • Des systèmes d’aération du toit,

  • Et autres.


De plus, il ne faut pas oublier le coût de la main d’œuvre.



Le prix d’une toiture en tuile au m2


Le prix d’une tuile en terre cuite s’affiche entre 0,90 et 2 € l’unité. Une toiture en tuile au m² nécessitera entre 22 et 36 tuiles. Ce qui revient à un budget au m2 compris entre 19 et 72 €. Le prix d’une toiture en tuile au m2 est en moyenne à 45 €, pour des tuiles en terre cuite.


Les tuiles en béton peuvent nécessiter un budget compris entre 25 et 30 € le m2.


La tuile photovoltaïque est le matériau le plus cher, car le mètre carré s’acquiert entre 900 et 2 000 €.



Toiture en tuile : le devis et le choix de professionnel de la toiture


L’importance du fait de confier la réalisation ou la réparation de la toiture à des professionnels n’est plus à justifier. Il est souvent très tentant de faire des économies sur ses travaux de toiture. Cependant, le recours au service d’un professionnel est primordial. En effet, cette démarche va garantir la qualité de la prestation. De la sorte, la toiture sera à l’abri de toutes sortes de dysfonctionnements, pour ne citer que les infiltrations d’eau.


Quand on fait appel à un couvreur professionnel, il propose un devis pour l’ensemble de la prestation demandée. Pour ne pas payer le prix le plus fort, et comme chaque professionnel possède sa propre grille tarifaire, on peut demander plusieurs devis auprès de plusieurs professionnels concurrents pour en faire une comparaison, après. Le passage au crible fin de chaque devis permettra de déceler la meilleure offre présentant un bon rapport qualité/prix. L’échange avec chaque professionnel permettra d’être bien fixé sur la décision finale.


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