Le coût d’installation de la fenêtre est modulable selon qu’elle soit en PVC, en alu ou en bois. Le prix des travaux de menuiserie liés à un changement de fenêtre se divise généralement en deux. On peut citer le prix de la fenêtre qui dépend essentiellement de la qualité du montant et de la vitre et de la menuiserie. Le deuxième facteur est le coût d’installation de la fenêtre qui dépendra essentiellement de la difficulté de la pose et des tarifs de l’artisan choisi.
Coût d’installation de la fenêtre : le choix motivé par l’esthétique
Si on souhaite faire arborer à ses fenêtres un style inégalé au niveau de l’esthétique, le bois et l’aluminium sont les matériaux qu’il faut privilégier. Le bois possède une noblesse et une chaleur qui lui sont propres. Ce matériau traditionnel et naturel par excellence convient autant aux maisons modernes qu’aux maisons en rénovation. Les essences proposées peuvent être le chêne, le pin, le douglas (une autre variété du sapin), le mélèze, le Moabi, le Movingui, le Tauari, etc.
Dans une menuiserie associant le bois et l’aluminium, le bois placé à l’intérieur confère un aspect purement authentique. En face extérieure, on peut mettre en place l’aluminium, pour sa rigidité et sa finesse. Il est important de noter que l’aluminium offre un choix important de teintes via des peintures thermos laquées ou anodisées, rendant la surface résistante et insensible aux rayures.
En matière de prix, une fenêtre en bois à 1 vantail se chiffre à au moins 150 euros. Les fenêtres en bois à 2 vantaux s’élèvent en moyenne à partie de 300 à 350 euros par fenêtre. Pour la pose, il faut prévoir un tarif moyen 350 € HT par jour d’intervention.
Coût d’installation de la fenêtre : le choix motivé par la technicité
Pour ce type de choix, l’aluminium est encore le matériau de prédilection, car il confère à la menuiserie une grande solidité ainsi qu’une très bonne résistance aux intempéries telles que la neige, la pluie, le vent, le froid, etc. Comme il ne rouille pas, il assure également une stabilité parfaite. Il ne change point de dimension et ne se craquelle pas pour assurer des performances durables. Il est recommandé pour des fenêtres de grande taille ou des baies coulissantes. L’aluminium demande peu d’entretien et sa finesse laisse passer 15 % de lumière en plus. Toutefois, ses performances thermiques ne sont pas ses qualités premières, bien que muni de rupture de pont thermique, il assure une isolation fiable.
Pour une fenêtre à deux vantaux en aluminium, on doit prévoir en moyenne 575 euros TTC. Ce prix ne comporte pas le prix de la pose. Bien sûr, le prix augmente selon les dimensions choisies.
Le bois est aussi un bon choix. Cependant, il présente l’inconvénient de l’obligation de l’entretenir avec des peintures ou des lasures. En contrepartie, les performances naturelles du bois lui permettent de conférer une très bonne isolation thermique.
Coût d’installation de la fenêtre : le choix motivé par le budget
Même si le bois et l’aluminium connaissent un très grand succès en matière de choix des fenêtres, le PVC (Polychlorure de vinyle) dépasse ses homologues haut la main. Dans la pratique, ce type de fenêtres est le plus répandu actuellement. Il présente de nombreux avantages notamment par sa simplicité, sa longévité, son efficacité, sa résistance face aux intempéries, ses performances en isolation et son entretien facile. Le PVC choisi en menuiserie est une véritable révolution, car les fenêtres sont solides, efficaces, particulièrement si elles sont renforcées dans leur armature. De plus, le PVC se décline en un matériau facile à poser et à manipuler. Il est essentiel de préciser que ce matériau ne nécessite pas d’entretien en particulier.
Pour ce qui est des tarifs, une fenêtre en PVC s’estime à partir de 100 euros. Le prix peut quand même grimper jusqu’à 1000 euros pour un modèle coulissant. À noter que le modèle PVC haut de gamme (avec choix de coloris autre que le beige) arrive presque à concurrencer l’aluminium en termes de qualité
Les fenêtres, pour chaque pièce
Il n’est pas conseillé d’adopter un équipement standard qu’on choisit d’intégrer partout. Le mieux est d’opter pour une fenêtre adaptée à la pièce et à son mode de vie. Pour la salle de bains, par exemple, on doit de préférence, préserver l’intimité avec l’usage d’un vitrage dépoli ou un store intégré. S’agissant d’une chambre, on peut envisager d’associer une ouverture traditionnelle et une ouverture oscillo-battante. En ce qui concerne la cuisine, on peut opter pour une fenêtre coulissante, etc.
Coût d’installation de la fenêtre : le choix du vitrage
Pour assurer un bon niveau de confort, il faut adapter le vitrage selon l’orientation de chaque pièce. Ainsi, pour une grande fenêtre orientée plein nord, le choix optimal est un triple vitrage. Au contraire, pour une baie orientée sud, on peut choisir un vitrage de contrôle solaire qui bloque jusqu’à 80 % les apports solaires. Pour une fenêtre donnant sur une rue bruyante, on doit prévoir un vitrage acoustique, soit deux verres d’épaisseurs différentes. L’étanchéité sont à vérifier de près pour que le son ne puisse plus y passer.
Coût d’installation de la fenêtre : les tendances en matières de fenêtres
De nos jours, les fenêtres sont présentées avec de nombreuses teintes et couleurs pour s’adapter aux différents projets architecturaux. Il existe de nombreuses nuances comme le gris, le brun ou même le bleu. C’est surtout l’aluminium qui peut se décliner en autant de teintes et de finitions pour ne citer que le grainé, le patiné, le cendré, etc. Le PVC, quant à lui, peut être coloré ou plaxé, soit traité par ajout d’un film, pour adopter un bel aspect bois. Pour ce qui est des ouvertures, avec les systèmes d’ouvrants cachés, les menuiseries en aluminium ou le mélange aluminium et bois permettent de maximiser l’entrée de lumière. Pour la fermeture, la technique de l’ouvrant se cachant derrière le dormant permet de libérer en supplément jusqu’à 20 % de surface vitrée.
Coût d’installation de la fenêtre : les aides accordées par L’État
Quand on souhaite installer ou rénover ses fenêtres, on peut bénéficier de différentes aides surtout si l’acte vise une amélioration énergétique. Les plus courantes sont le taux de TVA réduit à 5,5 %, le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) à taux unique, équivalent à 30 % du montant des dépenses. Il existe également la prime énergie, un dispositif lié aux Certificats d’Économie d’Énergie.
Ces différentes aides font l’objet de deux conditions. D’une part, les fenêtres sont impérativement à fournir et à installer par un professionnel détenant la certification « RGE » ou Reconnu Garant de l’Environnement. D’autre part, les fenêtres doivent atteindre un niveau de performance exigée par la réglementation. L’installateur professionnel vérifie alors la conformité des fenêtres aux niveaux imposés.
Les fenêtres, à installer par un professionnel
Pour espérer profiter pleinement des performances et de l’efficacité de ses fenêtres, elles sont à faire installer par un professionnel en la matière. Pour ce faire, il existe deux principales manières de changement d’une fenêtre, à savoir, la dépose totale ou la pose en rénovation. La dépose totale consiste à retirer entièrement l’ancienne fenêtre incluant le dormant qui est la partie fixe scellée au mur, si celui-ci n’est plus récupérable. Dans le cas d’une pose en rénovation, on garde l’ancien dormant, à condition qu’il soit en bon état, et le professionnel installe le nouveau par-dessus.