Comme ses cousines en zinc ou en ardoise, la couverture en tuile connait un franc succès en raison de son aspect harmonieux allié à une grande résistance. La couverture extérieure d’un bâtiment revêt une importance capitale. Elle assure effectivement deux rôles importants, l’esthétisme ainsi que la protection du bâti et des occupants. La toiture et la façade s’exposent à toutes sortes d’intempéries. Le vent, la neige, le gel, l’air marin, la pollution, etc. Tout y passe! À ce titre, elles méritent d’être recouvertes par les matériaux adéquats.
Quand on parle de tuiles, on pense le plus souvent à la toiture. Or, on peut très bien l’utiliser comme revêtement de façade. La tuile confère ainsi au bâti un rendu des plus esthétiques, authentiques et personnalisés. Dans ce cas, les tuiles de façade constituent en général le prolongement des tuiles de toitures, et cela est possible aussi bien en construction neuve qu’en rénovation. À propos de façade, il existe en France des fabricants proposant des tuiles conçues spécialement à cet effet. On peut avoir des tuiles en terre cuite traitées en surface. On les connait plus couramment sous le nom de tuiles céramiques. Par ailleurs, on peut aussi opter pour des tuiles fabriquées avec du ciment ou des tuiles béton.
Couverture en tuile : les types de tuile
Selon leur mode de fabrication et les matériaux de base utilisés, les tuiles se classent en plusieurs catégories. Ce sont respectivement en tuiles céramiques (en terre cuite), les plus répandues, et en tuiles béton.
Tuiles en terre cuite : sa fabrication
La tuile en terre cuite est fabriquée dans les tuileries, principalement à partir de l’argile, suivant plusieurs étapes. Après la phase de préparation consistant à mélanger l’argile avec d’autres composants comme le sable de quartz, de sciures de bois, etc., selon la qualité souhaitée pour le produit fini, on passe à la phase de production. Celle-ci comprend, la mise en forme (façonnage), le séchage et la cuisson. Le processus se termine par le contrôle de qualité, par lequel le produit de mauvaise qualité et non commercialisable est éliminé pour être transformé, par exemple en remblai. Le produit fini est testé pour contrôler la conformité aux normes (marquage CE).
Le traitement en surface (recouvrement par engobage ou émail) avec ajout d’oxydes ou de colorants minéraux, permettant d’obtenir le coloris désiré, se fait, juste avant la cuisson.
La cuisson dans le four se réalise entre 900 et 1 200 °C. Actuellement, une source d’énergie peu polluante qu’est le gaz naturel, est utilisée pour la fabrication des tuiles céramiques.
Les différents types de tuiles en terre cuite
Les tuiles en terre cuite se répartissent en trois grandes catégories. Ce sont les tuiles canal, plate et à emboîtement, la tuile romane se trouve dans cette dernière catégorie.
La tuile canal ou tige de botte est typique des toitures des maisons du sud de la France au climat ensoleillé. Souvent, la pente du toit y est faible et varie entre 15 et 20 °.
Un autre type de tuile, la tuile plate, convenant aux toits de pentes fortes de 40 à 60 °. Elle est plébiscité pour sa simplicité et son élégance. On la retrouve souvent dans l’Ouest parisien par exemple.
Et enfin, la tuile à emboîtement, appelée aussi tuile mécanique est souvent jugée la moins esthétique. Elle est cependant la plus répandue en raison de sa facilité de pose et sa légèreté. Elle s’adapte à une pente de toit comprise entre 25 et 60 ° des régions venteuses et pluvieuses.
Les atouts et faiblesses des tuiles en terre cuite
La tuile en terre cuite est une couverture ancienne qui patine avec le temps. De cette authenticité vient son succès en termes d’esthétique.
De plus, un revêtement en tuiles peut durer jusqu’à plus de ¾ de siècle et se distingue par son caractère incombustible.
Si on considère l’intérieur du bâti, la tuile est intéressante sur le plan thermique et hygroscopique. Par ailleurs, la tuile en tant que couverture du toit, permet le transfert d’une grande quantité de vapeur d’eau sans s’accompagner de formation de condensation (on dit qu’elle laisse respirer le toit).
La tuile est proposée sous une grande variété de formes (jusqu’à 150) et de coloris (plus de 200).
En revanche, à l’extérieur, un revêtement en tuiles résiste peu au gel et est sensible aux mousses et aux lichens même si des traitements de protection et une couche de vernis permettent d’atténuer ces problèmes.
Couverture en tuile : les tuiles en béton
La fabrication
La tuile en béton est fabriquée principalement, à partir de ciment et de sable épuré. Les matières premières qui la composent sont mixées jusqu’à obtenir un mélange parfaitement homogène, coloré dans la masse avec l’ajout d’oxydes métalliques, mis en forme par extrusion puis pressés dans des moules porteurs. La tuile reste dans la moule jusqu’au séchage. Elle peut être dotée de double couche de protection, l’une appliquée juste après l’extrusion alors que la deuxième après le séchage.
Ce mode de fabrication (sans cuisson) limite grandement le rejet de dioxyde de carbone dans l’air, comparé à celui produit par la fabrication de tuiles en terre cuite.
La tuile en béton est recyclable, car à la fin de son cycle de vie on peut par exemple la transformer en granulats.
Atouts et faiblesses d’un revêtement en tuiles en béton
Grâce à sa fabrication ne nécessitant pas de cuisson, la tuile en béton possède de dimension stable et régulière. Ceci rend le recouvrement plus facile.
La tuile en béton résiste très bien aux intempéries, particulièrement au gel, aux UV, à l’air salin.
La tuile en béton est peu sensible aux mousses. Elle est plus lourde qu’une autre en terre cuite de même dimension. Ce qui peut être un avantage par rapport à un éventuel arrachement au vent.
Ce type de revêtement est disponible sur le marché sous de nombreuses teintes et des imitations de tuiles en terre cuite, d’ardoise, de shingle, de lauze, de tavaillon, etc.
Toutefois, la vapeur d’eau se condense rapidement sous une toiture en tuile en béton. Ce qui implique une bonne ventilation de la sous toiture. A défaut, la conséquence sera une perte d’énergie plus importante par rapport à celle de la terre cuite.
Par ailleurs, la coloration de la tuile en béton tend à virer au gris avec le temps. Des traitements spécifiques, de la peinture et du vernis peuvent tout de même atténuer ce genre de problème.
Enfin les canaux d’évacuation, associés aux tuiles en béton se bouchent plus facilement étant plus petits.
Couverture en tuile : mesures relatives à la mise en œuvre des tuiles
Les recommandations sur les travaux utilisant des tuiles en céramique et en béton
Comme on vient d’évoquer plus haut, la toiture et la façade sont des éléments du bâtiment dont la réalisation est à prendre au sérieux si on veut une habitation agréable à voir. Ces éléments contribuent en même temps à la rendre confortable à vivre et durable dans le temps. Les matériaux de construction, travaillés dans la règle de l’art et avec professionnalisme, sont les moyens sûrs permettant d’y arriver. Toutefois, sans remplacer les rôles des fabricants et des constructeurs, quelques conseils méritent d’être évoqués.
Pour les pentes de toiture inférieure à 15°, avoisinant un toit plat, la mise en œuvre de tuiles (céramiques ou en béton) requiert des mesures particulières.
L’entreposage de tuile doit se faire sur un sol plan, sec et propre. La pose est à faire de façon à ce qu’on puisse mélanger aisément les contenus. En outre, on ne peut superposer plus de deux paquets pour les tuiles en céramiques. Ce sera trois au maximum pour les tuiles en béton.
Pour les travaux de toiture, les tuiles sont à transporter jusqu’en haut du toit avec un élévateur. Seul le paquet déjà entamé est à poser sur le toit. En temps de gel le paquet ne doit pas être ouvert et doit même faire l’objet de protection.
À chaque pente de toiture correspondent des modèles précis de tuiles.
Avant la pose des tuiles, il faut procéder à des vérifications. Celles-ci concernent la présence effective des produits commandés ainsi que des accessoires, de leur conformité en formes et en dimensions (2 % au plus est la tolérance recommandée sur les différences de dimensions pour les tuiles en céramiques), etc. Ces mesures sont les conditions requises pour le bon déroulement des travaux. Les tuiles de différents paquets sont à mélanger afin de pallier les différences de teintes et de dimensions.
Lors de l’exécution du travail, les conditions atmosphériques sont à prendre en compte pour interrompre le travail en période de gel (- de 3 °C °).
Lors de la mise en œuvre, l’ancrage des tuiles est également un critère à prendre très au sérieux, étant donné les variations non négligeables des conditions climatiques en France. Le respect des moyens de fixation prescrits permet de prévenir les problèmes ultérieurs.
Enfin, le travail de toit est un travail en hauteur, on doit confier la charge de la réalisation à des professionnels qui sauront prendre les mesures de sécurité nécessaires. Par ailleurs, que ce soit pour le toit ou les façades, seul le professionnel est à même de fournir un travail de qualité.
Couverture en tuile : les autres types de tuiles
Le mot tuile s’adresse actuellement à d’autres matériaux qui prennent la forme de la tuile. On peut citer, à ce propos, les tuiles photovoltaïques, les tuiles en verre, les tuiles en métal (zinc), les tuiles en bois (tavaillons), etc.
Les tuiles photovoltaïques ou tuiles solaires
Les tuiles photovoltaïques ressemblent sur beaucoup des points aux tuiles en terre cuite traditionnelles. Elles remplacent de plus en plus les panneaux solaires pour les avantages qu’elles offrent.
En plus de leur capacité de transformer l’énergie solaire en courant électrique, elles sont imperméables et sont performantes thermiquement.
Elles s’intègrent avec perfection à une toiture en tuiles.
Leur pose ne nécessite aucun travail supplémentaire, car il suffit de remplacer simplement les tuiles traditionnelles en tuiles photovoltaïques. À ce propos, le couvreur s’occupe de la pose comme avec les tuiles ordinaires. C’est l’électricien en revanche qui s’occupe du branchement au circuit de la maison.
De plus, d’utilisation flexible, elles sont moins encombrantes par rapport aux panneaux solaires.
Enfin, elles n’entraînent pratiquement pas de modification à l’esthétique de l’existant et mieux encore, sont parfaitement écologiques.
L’installation des tuiles photovoltaïques coûte cher. Mais avec l’énergie dont on peut bénéficier et le surplus qu’on peut revendre à l’EDF, on est toujours gagnant sur le long terme.
À titre indicatif, la production annuelle de 27m2 de tuiles photovoltaïques, dont le coût d’installation s’élève à 25 000 euros, est de 3000 kWh et permet d’éviter le rejet de 2900 kg de CO2 dans l’atmosphère. Cela n’inclut pas le montant des aides dont on peut bénéficier.
Couverture en tuile : les tuiles métalliques
Les tuiles métalliques, convenant aussi bien en construction neuve qu’en rénovation, constituent une solution idéale pour couvrir le toit à faible pente. Il s’agit là de pentes de plus de 7°.
Disponibles sous une large gamme de couleurs, telle que l’orange vif et brown, le rouge vif et bordeaux, le vert foncé et clair, le bleu, le gris anthracite, les tuiles métalliques, en plus de ressembler aux tuiles classiques, présentent des atouts multiples.
Les panneaux livrés en général sur mesure, accompagnés de rondelles de néoprène se posent simplement et rapidement par fixation avec des vis auto-perforantes, galvanisées et de coloris identiques à celles des tuiles. Conforme au DTU 40 35, ce mode de pose n’exige pas la dépose de la toiture existante. Comme pour les tuiles classiques, la pose s’effectue de droite à gauche et du bas vers le haut.
Les tuiles métalliques résistent très bien à la chaleur, au gel, à la grêle.
Légères, l’influence de leur poids sur la charpente et la fondation est minime.
Elles sont insensibles aux mousses et sont autonettoyantes
Nantie d’une longue durée de vie, une toiture en tuiles métalliques n’a rien à envier aux autres solutions de revêtement de la toiture. Sur le plan esthétique, elle peut arborer le style traditionnel ou moderne.
Couverture en tuile : les tuiles en bois ou tavaillons
Les tuiles en bois que l’on connait également sous le nom de tavaillons ont d’autres utilités. On les utilise notamment en bardeaux pour recouvrir les toits et les façades. Souvent, ce sont des toits de pente supérieure à 35 °. Cette pratique se fait depuis des millénaires.
Avec le besoin et la nécessité actuelle d’utiliser autant que possible des matériaux écologiques dans la construction, le revêtement en bois sous forme de tuiles regagne du terrain. Et ce, même si les particuliers l’ont un peu délaissé durant un certain temps.
Le toit en tuiles de bois ne manque pas d’esthétisme avec son aspect qui vire de l’or à l’argent patiné avec le temps. Ce type de tuiles présente d’autres qualités comme le caractère imperméable et imputrescible. Outre cela, elle bénéficie également d’une certaine légèreté, d’une capacité isolatrice, d’une résistance mécanique remarquable. Mais son plus grand point fort est son insensibilité avérée à la pluie, au gel, à la grêle, etc.
Sur le plan écologique et environnemental, c’est un produit respirant naturel qui fixe le CO2, absorbe la vapeur, ne produit pas d’émanation toxique et surtout, est recyclable à la fin de son cycle de vie.
La durée de vie de ce produit peut dépasser un siècle s’il est issu des essences de bois de qualité comme, le douglas, l’acacia, l’épicéa, le mélèze, le hêtre, le châtaignier, le chêne et d’autres bois exotiques.
Toutefois, le point faible de ce type de toit est son coût à l’achat et à la pose.
Couverture en tuile : les tuiles en verre
L’intérêt de tuiles de verre se présente sous deux aspects, esthétismes et luminosité. Par ailleurs, avec les tuiles de verre actuelles, on ne s’expose plus aux risques d’incendie, l’effet de loupe étant corrigé. En plus de ces deux aspects, les tuiles de verre sont inaltérables, résistantes au feu et aux intempéries.
L’importance de son poids lui confère une solidité certaine, mais exige en revanche une charpente appropriée.
Le caractère recyclable et la capacité isolatrice thermique et phonique élevée sont encore des propriétés intéressantes chez les tuiles de verre.
Si on veut prioriser le côté décoratif, on place les tuiles de verre éparpillées sur le toit. Si au contraire, on veut bénéficier le plus de lumière possible, on les place côte à côte.
Enfin, non poreuses et insensibles aux mousses, les tuiles en verre constituent, à long terme, un bon investissement.
Revêtement de toiture en tuile céramique et béton
Les tuiles céramiques comme couverture du toit
La tuile en terre cuite, qu’elle soit plate, courbée ou légèrement bombée, constitue un revêtement de toit indémodable. Surtout si la pose s’effectue selon la règle de l’art par des professionnels. Cela implique une mise en œuvre soignée non seulement des tuiles proprement dites, mais également des autres éléments qui doivent accompagner la pose (liteaux, lattes, contre lattes, etc.,) ainsi qu’une bonne ventilation. Par ailleurs, la tuile en terre cuite s’adapte à tout type de toit en pente, classique ou de formes particulières. C’est pourquoi pour assurer aussi bien la qualité technique qu’esthétique les fabricants ont conçu des pièces particulières permettant d’assurer les finitions aux points particuliers du toit.
Les principales pièces particulières
Ces pièces également en céramiques sont entre autres la faitière, l’about d’arêtier, la tuile à douille, la double femelle, le fronton de faîtière, poinçon trois ou quatre voies, tuile de ventilation (incurvée ou mixte), tuile d’avant toit, tuile de sous faitière, tuile de finition latérale, tuile chaperon, tuile de cheminée, tuile de rive, tuile d’égout, etc.
La mise en œuvre
En plus de la pose classique qui s’adapte à chaque type de tuiles, quelques points sont à prendre en compte lors de la mise en œuvre d’une toiture en tuiles.
Couverture tuile : la pose selon le type de tuile
Les tuiles canal se posent par emboîtement, en alternant, une tuile de couvert (à l’envers) se plaçant sur une tuile de courant (à l’endroit). Le support peut être du voligeage ou des chevrons triangulaires.
En revanche, les tuiles plates se posent de plusieurs façons. Cela peut être sur des liteaux, par clouage, soit en pose simple (côte à côte avec joints dans le sens vertical), soit en pose double (recouvrement de moitié). Il est aussi possible de les poser à la manière d’une couronne, sur lattes plus espacées (2e rangée, accrochée aux talons de la 1re rangée).
En ce qui concerne les tuiles mécaniques, elles n’ont pas de fixation individuelle. Elles peuvent s’emboîter ou se glissent les unes dans les autres grâce à leurs systèmes de cannelures.
Couverture en tuile : quelques éléments à considérer en particulier
L’ancrage des tuiles, surtout aux points particuliers du toit, ainsi qu’une bonne ventilation entre les tuiles et la sous toiture, constituent les principaux points à ne pas à négliger. À cela s’ajoute un écran sous toiture en bonne et due forme.
Un bon ancrage est d’autant plus important si la toiture est à forme particulière.
En effet, de nombreux facteurs peuvent fragiliser l’amarrage des tuiles sur le toit si on ne cite que le vent, la hauteur du bâtiment, la pente du toit, etc. À ce propos, il faut des vis inoxydables et des rondelles de néoprène ou encore des crochets spéciaux pour la fixation des tuiles faîtières (de départ ou terminales). Il en est de même pour des tuiles chaperons, des arêtiers, etc.
L’écran sous toiture est important et doit toujours exister pour toutes toitures, ne serait-ce que pour protéger, momentanément le reste du système contre les infiltrations de l’eau au cas où la couverture se trouverait endommagée accidentellement.
Par ailleurs, il faut éviter d’enfoncer ou de tirer les tuiles au-delà des emboîtements latéraux.
Couverture en tuile : les tuiles en béton comme revêtement de la toiture
Les tuiles en béton utilisées comme revêtement de toiture sont semblables aux tuiles en céramique sur de nombreux points et par conséquent, requièrent les mêmes précautions notamment au point vu de la mise en œuvre.
Ayant les mêmes formes que les tuiles céramiques, elles ont également des emboîtements latéraux. Comme pour celles en terre cuite, on pose les tuiles en béton, de bas vers le haut, de droite à gauche, tout en veillant à respecter les chevauchements minimaux conseillés.
Afin de garantir la fixation de la rangée inférieure de tuiles, on fixe la deuxième rangée partant de la gouttière avec des crochets spéciaux.
Les tuiles faîtières, les arêtiers, etc., sont à fixer mécaniquement avec des vis inox et de rondelle de néoprène ou à l’aide des crochets spéciaux.
Des bandes adhésives, étanches sont spécialement conçues pour assurer les différents raccords des éléments du toit telles que la cheminée, la lucarne, etc.
Enfin, des protections supplémentaires sont à prévoir pour une pente de toit allant de 40 à 60 ° afin de garantir l’étanchéité à l’eau et la perméabilité à la vapeur d’eau.
Les tuiles en céramique et en béton comme revêtement de la façade
Bien que cela puisse paraitre étonnant, il est possible de recouvrir tout type de façade de tuiles céramiques ou tuiles en béton. Que ce soit en construction neuve ou en rénovation. Le bardage en tuiles, remporte de plus en plus de succès à l’endroit des maisons contemporaines. Pour satisfaire les demandes et les exigences de la clientèle, de nombreux fabricants proposent des tuiles conçues à cet effet. Ce sont à titre d’exemples des tuiles de façade Koramic, tuiles de façade Monier, tuilettes plates Hawkins, etc.). Quoi qu’il en soit, opter pour le bardage en tuiles c’est conférer à sa façade une autre forme d’esthétisme. Le bardage en tuile allie performance et modernité.
Tour d’horizon sur les avantages offerts par un bardage en tuiles
Les tuiles céramiques et en béton ou tuiles minérales pour façade actuelles sont conçues suivant les normes en vigueur. Elles bénéficient toutes du marquage CE.
En termes de budget, se servir de tuiles pour recouvrir en même temps le toit et la façade peut être une solution économique. D’une part, on sait qu’une production en grande quantité permet toujours une économie d’échelle. D’autre part, travailler avec le même produit pour la façade et le toit facilitera certainement la tâche du professionnel.
Sur le plan isolation thermique
Sur le plan thermique, le bardage en tuile répond à de nombreuses attentes. Entre autre, il satisfait en termes des exigences des réglementations en vigueur en termes de performances. Ils conviennent aux murs verticaux, sans pour autant entraîner des dépenses supplémentaires pour l’élargissement des fondations. Effectivement, le bardage en tant qu’enveloppe extérieure continue, permet d’avoir un mur ventilé. En plus, cela élimine en totalité les ponts thermiques. On peut également placer d’isolant épais entre le bardage et le mur portant, selon le niveau d’isolation souhaitée. De plus en rendant le mur plus épais par ce système, on gagne en efficacité pour l’inertie thermique du bâtiment.
La mise en œuvre
Concernant la mise en œuvre, la tâche sera aisée pour tout couvreur professionnel. La pose de tuiles céramiques ou en béton sur la façade s’apparente en effet à une pose sur un toit en pente. En cas de dégât touchant la façade, on peut remplacer sans problème les tuiles endommagées. Par ailleurs, on peut confier les tâches relatives à la fois à la toiture et à la façade à un même constructeur. Ce qui assurera le bon déroulement du travail et réduira le temps d’exécution. Au bout du processus, on peut s’attendre à un résultat impeccable. Si les tuiles disposent d’une bonne qualité, l’ouvrage sera pérenne. Toujours, en termes de durabilité et de sécurité, les fabricants ont pris des dispositions. Ces dernières visent à réduire les risques d’endommagement des tuiles. Il suffit de s’en informer.
Pour couronner le tout, les tuiles, aussi bien en terre cuite qu’en béton, sont des produits entièrement recyclables
Particulièrement, en rénovation, le bardage en tuiles s’avère être une solution intéressante. En effet, elle permet de corriger les mal façons des murs existants. Au moyen d’un bardage en tuile, on rénove également les murs creux et humides tout en optimisant une isolation défaillante.
Enfin avec la diversité des formes, des coloris et des textures des tuiles disponibles actuellement, on peut se permettre toutes les créativités artistiques possibles. On a ainsi une façade au style innovant et par conséquent, à une plus-value certaine. À titre d’exemple, le fait de prolonger la toiture sur la façade, en plus de l’aspect uniforme obtenu, fait descendre l’emplacement de la gouttière. Cela rend la surface plus grande à la vue. Par ailleurs, grâce aux modèles de tuiles proposés par les fabricants on peut très bien recouvrir toutes formes de surfaces. Même celles qui ont des courbures.
À tout ce qu’on vient de dire, s’ajoute l’avantage d’un bardage en général. Il s’agit de la possibilité d’effectuer les travaux de ravalement sans diminuer l’espace intérieur habitable. Il ne contraint pas les occupants à quitter la maison pendant les travaux. Et au bout du compte, on se retrouve avec un logement rajeuni à isolation optimisée.