Le terme WC (Water closet) et désigne de manière courante, les toilettes. Une maison dépourvue de toilettes ou de sanitaires est juste inenvisageable. Elles s’installent soit dans la salle de bain soit dans une pièce à part. Si vous ne souhaitez pas vous contraindre à créer une salle d’eau supplémentaire pour les toilettes, il est possible de les installer dans la salle de bain. Beaucoup en effet adhèrent à cette option. Néanmoins, le fait d’aménager une pièce spécifique pour le WC, sans baignoire ni douche, vous permettrait d’avoir plus d’intimité, en présence d’invités à la maison par exemple, ou pour le cas des familles nombreuses. Mais l’autre grand avantage de cette seconde alternative est la valorisation de près de 10% de votre bien en cas de transition immobilière.
Plusieurs éléments constituent les WC dont :
- L’abattant de toilettes est la partie mobile de la cuvette qui assure la fermeture des toilettes après usage. Il se solidarise avec la lunette.
- Le réservoir de toilettes stocke l’eau de la chasse d’eau. Sa place peut être au-dessus de la cuvette ou encastrée dans un mur.
- La chasse d’eau a pour rôle de « chasser » les matières contenues dans la cuvette vers le réseau d’eaux usées ou la fosse septique. Elle peut se décliner en gravitaire ou sous pression.
- La cuvette des toilettes désigne la partie qui accueille les excréments. Il existe quelques types de cuvette : fixe, mobile ou portative.
Les types de toilettes possibles et imaginables
Les toilettes fixes sont les plus répandues et les plus utilisées dans les habitations ainsi que les sociétés et les lieux publics. Par ailleurs, différents types de toilettes sont à cuvette fixe. Il s’agit des toilettes :
- classiques, qui se déclinent sous la variante classique qu’on utilise tous les jours et qui sont posées au sol.
- suspendues qui ne sont pas posées au sol, mais sont accrochées au mur. Elles représentent des avantages en matière d’entretien et de place,
- Toilettes lavantes ou toilettes japonaises sont les versions dotées de nombreuses fonctionnalités dont les plus connues sont le jet d’eau. Elles sont très hygiéniques et confortables.
- Toilettes turques qui sont les versions qu’on trouve fréquemment dans les espaces publics pour une utilisation en mode debout ou accroupi.
- Les toilettes enfant, se déclinant en des dimensions adaptées aux petits qui découvrent les joies de la propreté.
- Toilettes pour handicapé qui sont celles dont les spécificités conviennent aux personnes à mobilité réduite, usant généralement d’un fauteuil roulant.
- Shit box, quant à lui, est une boîte en carton pliable qui comporte un sac qu’on change à chaque utilisation. Ce genre de toilettes mobiles est plutôt idéal pour voyager.
- Toilettes mobiles qui sont des cabines mises à la disposition des usagers pendant des évènements ponctuels à l’exemple de spectacles, de chantiers, etc.
À noter que l’urinoir désigne une autre variante de toilettes réservées aux hommes, destinées uniquement pour uriner.
Comment installer les toilettes ?
L’installation des WC requiert beaucoup de préparation et de solides compétences si bien qu’il faut faire appel à un plombier professionnel pour assurer la pose.
L’installation dépend du choix du WC, notamment ses dimensions et sa méthode de pose. Dans tous les cas, les toilettes nécessitent au minimum une pièce d’un mètre carré. Bien évidemment, cette surface peut être étendue selon ses préférences et les capacités voulues.
On commence par fermer l’alimentation générale en eau. Cela évite tout risque d’inondation lors des travaux d’installation.
La dépose (éventuellement) de l’ancien WC
Dans le cas où on dispose d’un ancien WC, on doit l’ôter. On dévisse le tuyau d’alimentation avec un tournevis. Si besoin est, on vide le réservoir du WC. Ensuite, on desserre les vis de fixations posées sur les toilettes. Par la suite, on retire le WC délicatement. Une fois l’ancienne toilette dégagée, on prend la peine de nettoyer le manchon femelle en usant d’une truelle ou d’un morceau de bois.
Suite de l’installation
Ensuite, on procède à l’assemblage des toilettes et même au montage du mécanisme du WC avant son installation. Il faut se référer à la notice qui accompagne la nouvelle toilette. Les points à vérifier sont la fixation de chaque élément avant la pose. À cet effet, on doit fixer le réservoir à la cuvette.
Pour pouvoir percer les trous de fixation prévus pour l’installation, on effectue la pose contre le tuyau d’évacuation afin de prendre les mesures. Il faut laisser une dizaine de millimètres entre la cuvette et le mur. On vérifie le niveau de la toilette avec un niveau à bulle et on effectue les marquages. On le retire pour pouvoir percer les trous avec une perceuse électrique.
Pour la pose du WC, on commence par coller la pipe d’évacuation avec une colle PVC. On place une couche de quelques centimètres dans le conduit, pour y enfoncer ensuite la pipe. Après un temps de séchage d’une dizaine de minutes, on replace le WC sur la pipe. On fixe la cuvette à l’aide de chevilles et d’écrous. Pour plus d’esthétique on se sert d’un cache vis pour masquer les trous.
Le raccord à l’eau
On raccorde les toilettes à l’eau pour relier le robinet flotteur à l’arrivée d’eau. Pour ce faire, on met en place un joint d’étanchéité sur le robinet flotteur. Ensuite, on place le robinet à l’intérieur de la cuve. On serre l’écrou adapté et on fixe le robinet d’arrêt sur le tout. Il s’agit ensuite de raccorder le robinet d’arrêt au tuyau flexible pour que ce dernier soit relié à l’arrivée d’eau. On doit veiller à ce que chaque pièce de l’assemblage soit équipée d’un joint d’étanchéité.
Après la fixation du bouton poussoir, on ouvre l’alimentation d’eau. On vérifie que le WC nouvellement installé ne fuit pas et fonctionne correctement. À cet effet, on ouvre le robinet d’arrêt et on laisse la cuve se remplir. En effet, un écrou mal vissé ou un joint d’étanchéité dont la pose a été omise, quelque part, peut être source de fuite. On coupe l’eau et on règle le problème. On termine le travail par la fixation de l’abattant.
Conseils pour l’installation d’un WC suspendu
L’installation d’un WC suspendu s’effectue, dans les grandes lignes, telle une pose de WC classique. En revanche, il faut ajouter à cette pose celle du bâti, prévue à cet effet. Le bâti doit être autoportant, soit chevillé dans le sol ou accroché au mur.
Pour poser un bâti pour WC suspendu, il faut choisir la hauteur la mieux adaptée. En moyenne, on réalise la pose du WC à 40 centimètres de haut. Au moment de la fixation du bâti au mur ou au sol, le niveau doit être parfait (à vérifier avec un niveau à bulle).
Par la suite, on fixe la banquette technique du WC suspendu, qui va habiller les toilettes. La pose commence par une ossature métallique, placée au sol et au mur à l’aide de chevilles. Pour ce faire, on emploie du placoplatre hydrofuge. On trace au préalable les mesures sur la placo pour pouvoir y creuser les trous adaptés au modèle de WC. Quand la plaque est préparée, on la pose contre l’ossature et on la fixe avec une vis.
On fixe la cuvette directement sur le placoplatre. On vérifie le niveau de la cuvette avant son installation. Une fois la cuvette droite et bien fixée, on la scelle avec un cordon de mastic silicone.
Toilettes : prix d’un WC selon les modèles
Tous les WC ne sont pas pareils et ne font pas preuve de mêmes performances. Même s’ils permettent d’obtenir le même résultat, certains garantissent plus de fonctionnalités que d’autres ou assurent une touche plus esthétique ou encore plus performants ou enfin plus économiques.
Ainsi, le prix d’un WC monobloc peut atteindre les 120 à 350 €. Le prix d’un WC suspendu s’étale de 100 à 600 €. Le prix d’un WC technique ou un WC pour handicapés peut aller de 150 à 1 000 €.
Quant au prix de la pose, un plombier peut réaliser l’installation d’un WC monobloc pour un devis de 150 à 300 €, selon le tarif de déplacement et de la dépose. Le prix de pose d’un WC suspendu est plus onéreux, on doit prévoir un budget de 300 à 700 €, voire plus selon la pièce concernée.