Réclamez votre devis détaillé en quelques clics.

L’isolation des combles aménagés en rénovation

Comparez les devis des pros près de chez vous.
isolation combles aménagés en rénovation,rénovation d'un living

En rénovation, l’isolation des combles aménagés est une solution qui permet de réaliser jusqu’à 30 % d’économies sur les dépenses énergétiques. Les combles sont soumis aux déperditions thermiques et constituent une priorité pour la réduction de la consommation globale d’énergie du logement.


Avant tout projet de rénovation, il faut étudier la faisabilité de l’aménagement des combles. Ainsi, il faut tenir compte de plusieurs aspects : la nature de la charpente, l’existence d’un plancher ou non, les obligations administratives, etc.



L’isolation des combles : ce qu’il faut savoir


En construction neuve, on doit viser une résistance thermique des isolants qui saura correspondre aux exigences de consommation d’énergie primaire minimale exigée par la Réglementation Thermique RT 2012. Celle-ci est en vigueur pour tout permis de construire à compter du 1er janvier 2013. En rénovation, elle devra au minimum être conforme aux exigences de la Réglementation Thermique des Bâtiments Existants. Dans tous les cas, la mise en œuvre doit être conforme au Cahier de Prescriptions Techniques n° 3560 du CSTB ou Centre scientifique et technique du bâtiment.


Comme précisions, on doit impérativement faire preuve de grande vigilance à l’étanchéité à l’air des parois à isoler, pour garantir un confort optimal, des économies de chauffage et la qualité globale du logement.



La déclaration préalable ou le permis de construire


Si on aménage les pièces dans un grenier existant, d’une hauteur sous plafond supérieure à 1,80 m et comportant un plancher, il n’y a pas besoin de permis de construire. Cependant, la création d’ouvertures sur le toit comme la fenêtre de toit, la lucarne ou le chien-assis requiert une déclaration préalable, car cela est considéré comme une modification de façade. Si on doit créer de la surface aménageable incluant la création de plancher et la restructuration de charpente industrialisée, on aura besoin d’une déclaration préalable. Il est aussi obligatoire de faire appel à un architecte.



La nature de la charpente


La charpente désigne l’ossature du comble. Elle définit principalement le caractère habitable ou perdu du comble. On peut trouver 2 grands types de charpente, la charpente traditionnelle et la charpente industrialisée.



Pour les combles habitables


La charpente traditionnelle est la charpente idéale pour la création des combles habitables. Elle se compose de fermes, de pannes et de chevrons. Elle dispose en son milieu, un espace disponible à l’aménagement. La plupart du temps, un comble constitué d’une charpente traditionnelle comporte un plancher en bois ou en béton. Pour être habitable, la surface créée devra comporter une hauteur finie sous plafond d’au minimum 1,80 m.



Pour les combles perdus


La charpente industrielle ou fermettes, comme son nom l’indique, est composée de fermettes industrielles distancées d’environ 60 cm. Sa structure encombre l’intégralité des combles, que l’on qualifie alors de perdus. Pour y créer un espace habitable, le projet est complexe, car il faut envisager de restructurer cette charpente. Ainsi, on doit la renforcer pour pouvoir enlever des fermettes, afin de libérer l’espace à aménager. En outre, un comble perdu ne possède pas nécessairement de plancher si bien qu’il est souvent nécessaire de le créer. Ce genre de travaux ne s’improvise pas, il faut faire intervenir une société spécialisée pour s’assurer de la faisabilité du chantier.



Le plancher existant ou non


Si les combles possèdent un plancher, il doit être à la fois porteur et suffisamment solide pour pouvoir supporter la surcharge engendrée par l’aménagement des combles. En effet, qui dit combles aménagés dit cloisons, matériaux isolants, portes, équipements et ameublements. Ainsi, avant toute transformation, il faut s’assurer de la résistance du plancher existant. Également, il faut faire appel à un professionnel pour garantir la stabilité globale de l’habitation après travaux.



Les points à prendre en compte dans l’isolation des combles en rénovation


Lors de l’aménagement des combles, quelques points ne sont pas à omettre. Ce sont l’isolation, le raccordement aux réseaux domestiques, aux réseaux d’eau pour la création d’une pièce d’eau, le réseau d’évacuation des eaux usées, le réseau électrique, la ventilation mécanique contrôlée ou VMC, le mode de chauffage, l’accès au comble comme la création d’une trémie et la mise en place d’un escalier.



Le choix de l’isolation des combles aménageables en rénovation


Entre simple et double couches, le choix d’une solution d’isolation des combles dépend de la configuration des parois du logement et des performances thermiques visées. Qu’on isole en une ou deux couches, on se fixe comme objectif une résistance thermique élevée d’au minimum R = 8m².K/W pour assurer le confort d’hiver et celui d’été ainsi que le faible niveau de consommation d’énergie. L’isolation des combles s’effectue selon le type de charpente et le type de structure, en une seule couche ou en double couche d’isolants.


Dans le cas d’une isolation multicouche, il faut poser un seul pare-vapeur indépendant du côté chauffé de la paroi. Il assure le double rôle de pare-vapeur et de membrane d’étanchéité à l’air. En effet, il est impératif de le prévoir en combles aménagés et en combles perdus, quand le plancher n’assure pas l’étanchéité à l’air requise.



L’isolation des combles en charpente traditionnelle


Dans le cas d’une charpente traditionnelle, l’isolant est posé entre les chevrons et doit avoir une résistance thermique élevée, compte tenu de la faible disponibilité d’épaisseur, de seulement 6 à 8 cm. Il faut savoir que l’isolation entre chevrons n’offre pas en une seule couche une bonne continuité thermique sur l’ensemble du rampant. Ainsi, elle ne permet pas de satisfaire les niveaux de résistance thermique et de confort exigés. Deux couches sont nécessaires pour bénéficier d’une isolation continue.


La première couche d’isolant nu entre chevrons est à combiner avec une seconde couche entre pannes. Cette dernière peut disposer d’un pare-vapeur orienté côté intérieur ou chauffé.



L’isolation des combles en charpente fermettes industrielles


Pour ce type de charpente, l’isolation thermique peut se faire en une simple ou double couche, entre fermettes ou sous fermettes. Entre les fermettes, on place sans entrer en contact avec les liteaux ou l’écran de sous toiture l’isolant semi-rigide en panneau ou en rouleau. A moins que ce dernier soit HPV ou Haute Perméabilité à la Vapeur d’eau. L’isolant peut comporter un pare-vapeur côté intérieur si la première couche placée entre fermettes est nue. La seconde couche d’isolant est posée sous fermettes pour limiter le pont thermique induit. On finalise avec un pare-vapeur indépendant pour l’isolation du côté intérieur.



Isolation des combles aménagés en rénovation : les isolants pour les combles


Les matériaux isolants pour les combles sont tellement variés qu’il est essentiel de bien les choisir. Le matériau isolant pour combles doit être performant et efficace hiver comme été. En effet, il arrive qu’à épaisseur égale, deux isolants ne sont pas aussi performants, quelle que soit la saison. Les isolants qu’on peut trouver sur le marché sont nombreux :




  • la laine minérale comme la laine de verre ou la laine de roche. Cette dernière se compose de silice ou de roche volcanique,

  • la perlite, une roche volcanique siliceuse concassée et chauffée,

  • la laine végétale comme le coton, le chanvre, le lin, etc.,

  • la fibre de bois,

  • la laine animale de mouton ou de plume,

  • le polystyrène expansé ou PSE, constitué de billes liées par compression,

  • le liège qui se compose de cellule remplie d’air,

  • les isolants minces. Ils possèdent deux films réflecteurs qui réfléchissent le rayonnement thermique et d’un séparateur. Ce dernier stoppe le passage de l’air chaud ou froid. Ce type d’isolant permet de réduire l’épaisseur d’isolation de 10 à 20 fois, à utiliser en complément d’un autre isolant.


L’isolation des combles perdus


L’isolation thermique d’un comble perdu se réalise, selon le type de structure du plancher, en simple ou double couche via un isolant en panneaux ou en rouleaux laine à dérouler.



Pour l’isolation sur plancher de bois ou de béton


Les fortes épaisseurs d’isolants en rouleaux permettent d’obtenir, en monocouche, des résistances thermiques élevées. On peut aussi opter pour une mise en œuvre en double couche pour une nette amélioration thermique. Le produit isolant est à dérouler ou à poser sur le plancher, sans aucun espace ou lame d’air entre le plancher et l’isolant. Les différents lés sont posés bord à bord et de façon jointive. En plaçant l’isolant, il faut prendre garde à ne pas obstruer les entrées d’air nécessaires à la ventilation de la sous-couverture quand elles se situent en partie basse de la toiture.


En matière d’isolation sur plafond suspendu, on peut faire le choix entre deux techniques : l’isolation par une laine déroulée ou l’isolation par une laine à souffler.



Pour l’isolation par une laine à dérouler


Dans le cas d’un logement neuf, on pose un premier lit continu d’isolant sous les solives pour limiter le pont thermique généré par ces dernières. Ensuite, on place un second lit entre celles-ci afin d’obtenir la résistance thermique globale visée. En rénovation, on dépose un premier lit, de la hauteur des solives entre celles-ci. On déoule un second lit par dessus, de façon perpendiculaire aux solives.



Pour l’isolation par une laine soufflée et dans le neuf


le plafond doit être suspendu à quelques centimètres sous les solives pour permettre de souffler la laine continuellement. Cela limitera le pont thermique qu’elles induisent. Le soufflage se poursuit en remplissant uniformément, de façon régulière et homogène, les espaces entre solives et au-dessus de celles-ci. En rénovation, le plafond est, la plupart du temps, fixé directement sur les solives. Le soufflage est réalisé en remplissant les caissons composés par le plafond et les solives. Il est aussi effectué de façon régulière et homogène pour se poursuivre au-delà des solives.



L’isolation des combles aménageables


La mise en place des isolants dans les combles se déroule en plusieurs étapes. Elle commence par la fixation des suspentes. Une tige, une rondelle et une clé viennent constituer les suspentes. On les fixe sur les chevrons et existent en plusieurs longueurs pour s’adapter à l’épaisseur de l’isolant. Ensuite, une première couche d’isolant s’insère entre chevrons, puis recouverte d’une deuxième épaisseur, embrochée sur les suspentes. Chaque rondelle bloque l’isolant avant de recevoir la membrane d’étanchéité, verrouillée par la clé sur laquelle vient se clipser la fourrure. Par la suite, on visse les plaques de plâtre.



Pour le bas du rampant


On utilise un morceau de fourrure proportionnel à la hauteur du pied droit pour repérer le positionnement de la première suspente. La fourrure doit être bien perpendiculaire au chevron et sa pointe doit toucher le dessus du gabarit. On la visse avec deux vis à bois de 35 mm. On procède de même pour l’autre bout du rampant. Ensuite, on fixe une suspente dans chaque coin. Pour assurer l’alignement au cordeau, on utilise les encoches au bout de la tige et on tend le fil. L’écart recommandé pour fixer les suspentes intermédiaires est de 60 cm, mais il est possible de les fixer tous les 40 ou 50 cm pour les rapprocher. On fixe les suspentes d’extrémité et on matérialise les lignes de pose horizontales via un cordeau. On vérifie la position en affleurant un niveau à bulle par dessus le cordeau.



Pour l’isolation des combles aménagés en rénovation proprement dite


On mesure l’espace à couvrir pour le majorer de 20 cm. Il va ensuite falloir découper la membrane pour la positionner sur le rampant avec un débord de 10 cm en périphérie, pour l’embrocher sur les têtes des suspentes. On clipse à mesure une clé sur la tête de chaque suspente pour verrouiller. Il ne faut pas oublier de prévoir un recouvrement de 10 cm des lés entre eux.


La pose de la membrane d’étanchéité se fait par le collage le long des raccords pour lisser l’adhésif du plat de la main. À la jonction des pannes et tout au long des parois adjacentes, on dépose un cordon de mastic et on rabat la membrane sans attendre. On peut lisser du bout des doigts pour parfaire l’adhérence.



Isolation des combles aménagés en rénovation : précisions sur la performance


Pour assurer une isolation optimale, on doit opter pour des matériaux performants dès le départ. En toiture, la résistance thermique minimale requise est de R=8m².K/W dans le neuf, correspondant à la résistance minimale à viser pour une construction conforme à la RT 2012. En rénovation, on visera une résistance thermique minimale de 6m2.K/W en combles aménagés et de 7m2.K/W en combles perdus. Bien sûr, on peut opter pour une résistance thermique supérieure. Comme une bonne performance d’isolation réduit les besoins en énergie de chauffage, des économies conséquentes sur la facture d’énergie récompenseront l’investissement. Pour garantir la bonne performance de l’isolation, l’étanchéité à l’air de la toiture est la clé essentielle. Elle est assurée par une membrane d’étanchéité à l’air indépendante et continue sur l’ensemble du comble.



L’isolation des combles aménagés en rénovation et l’espace habitable


La question cruciale lors de l’aménagement des combles est de ne pas réduire l’espace habitable. Pour satisfaire ce point, on peut opter pour les isolants minces, qui sont des compléments d’isolation et non des isolants en tant que tels. On peut aussi choisir des isolants dont la performance fait l’objet d’une certification. Bien évidemment, ses caractéristiques techniques sont assujetties à une validation  pour ce type d’application. Ainsi, entre 2 isolants visés, d’épaisseur égale, on privilégiera celui dont la résistance thermique est la plus forte. C’est en effet ce dernier qui permettra de jouir de la meilleure performance d’isolation.

Ne vous arrêtez pas là ! Explorez d’autres sujets

combles, subvention isolation combles

Isolation des combles : éligibles à plusieurs systèmes de subvention

Les systèmes de subvention pour l’isolation des combles sont aujourd’hui nombreux. Les travaux visant à optimiser la performance énergétique dans les immeubles d’habitation bénéficient d’un soutien important. En effet, on sait que la plupart de ces types de travaux demandent…

isolation toiture, combles, isolation phonique, isolation combles aides financières

Isolation des combles : les aides financières possibles

Bien qu’il s’agisse d’une démarche bien sensée, l’isolation des combles constitue un vaste lot de travaux aussi coûteux que laborieux. Pour la mettre en œuvre, il faut détenir un budget assez conséquent. Heureusement, ce type d’opération s’inclut dans celles qui…

isolant pour combles, isolation combles à 1 euro, passoire énergétique

La rénovation des combles à 1 euro : ça tient toujours la route ?

Pour dynamiser la rénovation des habitations favorisant l’optimisation énergétique, un parterre de formes de soutien financier a vu le jour sous l’impulsion des autorités publiques. Après le CITE, les aides de l’ANAH, l’éco-PTZ, etc., une autre solution qui semble relever…

Partager la découverte du moment :

COMMENT ÇA FONCTIONNE ?
VOS AVANTAGES
Découvrez des perspectives supplémentaires

Explorez nos articles connexes pour en savoir plus !