L’isolation thermique de ses combles, de sa toiture, de ses murs, de son plancher, des diverses jonctions sur la structure, des ouvertures, permet de faire des économies en énergie de chauffage et de climatisation. Dans isolant c’est par ces endroits que la chaleur générée à l’intérieur s’échappe facilement vers l’extérieur. Parmi eux, c’est le toit qui constitue la première source de déperdition de chaleur étant donné que l’air chaud a tendance à s’élever pour être remplacé par de l’air plus froid.
D’une manière générale, une maison est exposée aux intempéries, et une isolation médiocre est également synonyme de mauvaise étanchéité. Ce qui fait que l’humidité, la condensation, de la chaleur estivale étouffante alternée de froid hivernal insupportable, envahissent l’habitation et les conséquences seront désastreuses : intérieur inconfortable, risque de dégradation du bâti et esthétique gâtée.
En revanche, un logement à isolation de qualité, couplée avec une bonne ventilation, offre aux occupants et à la communauté des avantages indéniables.
Les prix moyens pour une isolation thermique
Avant de réaliser ses travaux d’isolation, il faut demander plusieurs devis personnalisés (de 3 à 5) auprès des professionnels et confier la charge du chantier à des entreprises ou artisans certifiés RGE.
À titre indicatif, voici quelques budgets nécessaires aux travaux, selon l’endroit de la maison à isoler :
- les combles : de 15 à 40 euros le m2.
- la toiture : de 20 à 50 euros le m2.
- l’isolation des murs : de 25 à 90 euros le m2.
- Le prix de l’isolation des planchers bas est de 25 à 70 euros le m2.
- Et pour l’isolation des fenêtres : de 5 000 à 15 000 euros en moyenne (changement des fenêtres).
L’isolation thermique par l’extérieur
Dans la pratique, l’ossature d’un logement comme le toit, les murs et les fondations subit directement les influences atmosphériques telles que la chaleur, le froid et l’humidité. Toutes ces contraintes poussent à opter pour l’isolation thermique par l’extérieur. Elle forme une sorte de « bouclier » pour protéger l’habitation. En hiver, elle garde la chaleur dans l’habitation si en été, elle maintient la fraîcheur.
L’isolation thermique par l’extérieur est souvent utilisée en cas de rénovation. Elle permet de ne pas perdre en surface habitable, ni d’empiéter sur l’aménagement intérieur de chaque pièce. Son principal avantage est la limitation des ponts thermiques.
Pour isoler par l’extérieur, on peut choisir entre l’utilisation de :
- Enduit posé sur un isolant mince.
- Du mortier projeté sur un isolant.
- Des parements, revêtements ou bardages spécifiques, rigides et en continu.
Dans le cas d’une façade, l’isolation thermique extérieure est souvent associée aux ravalements de façade.
À noter que l’isolation repartie, consistant à isoler avec le matériau utilisé, comme mur porteur (brique monomur, béton cellulaire, etc.) constitue une solution très performante en construction neuve bien qu’assez onéreuse.
L’isolation par l’intérieur du logement
Pour ce type d’isolation, plusieurs solutions sont possibles :
- L’isolation de la toiture à partir des combles.
- Pour les murs et cloisons, on peut les isoler de l’intérieur par l’ajout de panneaux.
- L’isolation des sols avec des isolants pouvant servir de revêtement.
- On peut isoler les canalisations via l’usage des bandes de fibre de verre ou manchons de mousse isolante.
- L’isolation des menuiseries comme le vitrage, le contour des fenêtres, la porte d’entrée, la porte de garage ou la porte de service.
En rénovation, le choix du type d’isolation et des matériaux dépend des éléments déjà existants dans le logement.
Les matériaux pour l’isolation
Pour réussir l’isolation, les matériaux isolants doivent :
- Être choisis selon la région (zone climatique) et l’altitude.
- Respecter les exigences des réglementations thermiques.
- Répondre aux normes de qualité mises en place.
On peut trouver sur le marché plusieurs produits d’isolation adaptés à chaque élément de l’habitation.
Les Isolants en laine minérale
Les isolants en laine minérale sont les plus fréquemment utilisés de tous les isolants. Ils peuvent être de la laine de verre, de la laine de roche ou du verre cellulaire.
La laine de verre désigne un matériau isolant fabriqué à partir de produit naturel comme le sable. Il arbore généralement la forme d’un matelas de fibres enchevêtrées stockant de l’air immobile.
La laine de roche désigne un matériau isolant obtenu à partir d’un matériau naturel issu de l’activité volcanique tel que le basalte.
Le verre cellulaire, quant à lui, est un produit verrier issu de sable et de verre recyclé (ou calcin) « moussé ».
Les isolants naturels d’origines végétales, animales ou issues du recyclage (papier ou vêtement)
Ce sont des isolants dont la fabrication n’a pas demandé d’énergie importante et qui ne présente pas, de danger pour la santé. On peut citer :
- Le liège. Il désigne un matériau préalablement destiné à la décoration des murs et des sols. Pour assurer des performances thermiques satisfaisantes, on utilise généralement du liège manufacturé aggloméré ou expansé.
- Les isolants en fibre de bois, fabriqués à partir de bois ou de résidus de manufactures de bois défibrés. Le procédé concourt à fabriquer des fibres liées entre elles avec ou sans adjuvant, pour obtenir un produit souple. Les isolants en fibre de bois peuvent être des panneaux, des feutres ou des flocons.
- La laine de chanvre. C’est un matériau obtenu à partir de fibres naturelles conditionnées. On les utilise au même titre que la laine de verre ou la laine de roche.
- Les isolants en laine de bois sont fabriqués à partir de copeaux de bois. Ils sont liés par procédé humide à base de ciment pour obtenir des panneaux ou plaques rigides. Ils possèdent une grande résistance à la compression.
- Le lin. C’est un matériau isolant fabriqué à partir des fibres non utilisées de l’industrie textile. Elles subissent par la suite un traitement fongicide et pesticide.
- La plume de canard, nettoyée et traitée à l’antimite avant de l’application de la texture de finition. Elle se présente en rouleau ou en vrac
- La laine de mouton. Il est issu de laine de mouton brute ou manufacturée. Dans ce dernier cas, on peut y ajouter jusqu’à 25 % de fibres synthétiques
- L’ouate de cellulose. C’est un produit à base de papier recyclé ou de boue papetière. Ces derniers subissent des traitements pour les rendre ininflammables et résistants aux insectes, etc.
Les Isolants synthétiques : polystyrènes PSE, XPS et PUR
Ce sont des produits d’isolation en plastiques alvéolaires. Ils se déclinent en :
- Polystyrène expansé PSE.
- Polystyrène extrudé XPS.
- Polyuréthane PUR.
Le Polystyrène expansé ou PSE est fabriqué par expansion à la vapeur d’eau des billes de polystyrène. Cela permet de former un isolant à structure cellulaire fermée et remplie de pentane, issu de l’expansion de la bille.
Le Polystyrène extrudé ou XPS est fabriqué à partir de billes de monomère styrène associées et extrudées avec un agent gonflant comme le CO2, pour des performances thermiques supérieures. Ces isolants comportent une peau de surface étanche à l’air et sont également à cellules fermées. Les fabricants les commercialisent sous la forme de panneaux.
On fabrique le Polyuréthane ou PUR à partir de moussage d’un fait de polyols, de méthylène diisocyanate, d’agents gonflants et d’additifs.
Les isolants minces (compléments d’isolation)
Ce sont les isolants minces réfléchissants que l’on classe comme des compléments d’isolation. Une ou plusieurs couches de feuilles d’aluminium ou de film plastique aluminisé entrent dans leur constitution. Ils comportent des couches intermédiaires comme la mousse souple, le feutre d’origine animale, végétale ou de synthèse, le polyéthylène à bulles.
À noter que, dans le domaine, les fabricants ne cessent d’améliorer les produits d’isolation, en termes de performance technique et de facilité de mise en œuvre.