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Les engins des travaux sur les chantiers

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engin de chantier

Les travaux de Bâtiment et Travaux Publics (BTP) requièrent l’utilisation d’un engin de chantier spécialisé, pour en optimiser le temps de réalisation. A titre d’exemple, le creusement requiert des engins de forage et des excavatrices.  Le terrassement nécessite la pelle mécanique ou hydraulique. La préparation des terrains implique l’utilisation des engins de nivellement et de compactage.


Dans la pratique, l’acheminement de l’engin sur le chantier se fait avec un véhicule porteur. Ces engins sont impressionnants par leur taille, leur puissance ainsi que leur mobilité. Que ce soient des engins sur roues ou sur chenilles, ils se déplacent et transportent de grandes quantités de matériaux. En les utilisant, il faut faire preuve de beaucoup de vigilance, car ils peuvent être sources de dangers pour le conducteur, les travailleurs aux alentours ou le public.



Les engins de chantier nécessaires pour le terrassement


Un engin de terrassement est souvent considéré comme un équipement de construction, lourd. Les engins de terrassement font référence à des véhicules d’ingénierie construits pour réaliser les tâches relatives au terrassement. Ils peuvent comprendre une large gamme de produits. Parmi les engins de travaux de grande ampleur, les plus connus sont la chargeuse sur pneu, le bulldozer sur chenille, le bulldozer sur pneu, la niveleuse, la chargeuse sur chenille, la décapeuse automotrice sur pneus, le camion-benne, la niveleuse hydraulique.


En plus d’être utilisés dans la construction et la maintenance de route non revêtue et de route de gravier, ils peuvent également être employés pour la mise au point des fondations dans la construction de larges immeubles. Si en Europe du Nord, au Canada et dans quelques États des États-Unis, les engins de terrassement sont généralement utilisés pour le déblayage de la neige, en Australie et en Afrique, les engins de terrassement sont utilisés pour la réalisation des routes en terre.


 Plus précisément, le terrassement impose l’utilisation des outils ou des engins de chantier, plus ou moins lourd selon la nature de terrain, donc des travaux à réaliser. On peut alors avoir besoin de :




  • La pelle, la pioche, la barre à mine et la brouette pour les petits travaux de terrassement.

  • Le marteau piqueur pour un sol rocheux.

  • La tractopelle ou la pelleteuse.

  • Le bulldozer ou le bouteur pour les terrassements importants.

  • La pilonneuse ou la dameuse pour le tassement de la terre et le remblai.

  • Le camion, la benne pour le transport ou le stockage de la terre enlevée (gravats).


Les principaux risques sur un chantier de terrassement


Les travaux de terrassement ne sont pas sans risque. Ceux les plus courants, sont :




  • Les risques d’éboulement qui peuvent générer l’effondrement de l’engin au bas du talus, lors des fouilles de tranchées.

  • Le renversement des engins en terrain très accidenté.

  • L’éventualité de collision avec d’autres engins de chantier, travaillant dans le même chantier.

  • Les risques pouvant être générés par l’existence des obstacles cachés quand on creuse une tranchée. Ils peuvent être catastrophiques, surtout s’il s’agit de câbles électriques, de canalisations d’eau et de gaz.

  • Le risque encouru par la possibilité d’un contact direct avec une ligne électrique aérienne.

  • L’exposition du conducteur aux vibrations transmises à l’ensemble du corps.

  • Les effets nocifs pouvant découler du bruit permanent du moteur et des manœuvres de l’engin.

  • L’obligation de diverses contraintes de postures, dues au travail sur un sol accidenté.

  • Les risques de heurts avec les autres travailleurs du chantier ou le public lors du déplacement des machines sur le chantier.

  • Les blessures pouvant être occasionnées par la manutention lourde de patins de calage, de pièces détachées et les engins de terrassement.

  • Les traumatismes liés à une chute lors de la descente de l’engin.

  • La projection de corps étrangers dans les yeux à cause d’un environnement poussiéreux,

  • Les effets nuisibles sur le long terme et qui sont liés aux diverses intempéries (chaleur, froid, vent, givre, pluie).


La formation du conducteur d’engin de chantier


Le Code du travail en vigueur stipule l’obligation de délivrer une autorisation de conduite au personnel, pour les engins de chantier mobiles qui nécessitent un conducteur porté. Effectivement, le chef d’établissement doit respecter les obligations dans le domaine de contrôle de connaissances et savoir-faire du conducteur pour la conduite en sécurité. La délivrance d’autorisation de conduite dépend de la réussite au test d’évaluation, justifiée par le Certificat d’Aptitude à la Conduite En Sécurité ou CACES. Ces contrôles sont effectués par des testeurs qui appartiennent à des organismes agréés. La qualification de ces organismes et leur contrôle incombent à des organismes conventionnés par la CNAMTS (Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés) et accrédités par le COFRAC (Comité français d’accréditation). On peut citer différents types de CACES classés en plusieurs catégories :




  • 1: Les tracteurs et les petits engins de chantier mobiles comme le tracteur agricole, la mini-pelle jusqu’à 6 tonnes, la mini-chargeuse jusqu’à 4,5 tonnes, la moto-basculeur jusqu’à 4,5 tonnes, le petit compacteur…

  • 2 : les engins d’extraction ou de chargement comme les pelles, les engins de fondations spéciales, de forage…

  • 3 : les engins d’extraction à déplacement alternatif comme les bouteurs, les tracteurs à chenilles…

  • 4 : les engins de chargement à déplacement alternatif comme les chargeuses, les chargeuses-pelleteuses…

  • 5 : les engins de finition à déplacement lent comme le finisseur, la machine à coffrage glissant, le répandeur de chaux, le gravillonneur automoteur…

  • 6 : les engins de réglage à déplacement alternatif comme la niveleuse.

  • 7 : les engins de compactage à déplacement alternatif comme le compacteur.

  • 8 : les engins de transport ou d’extraction transport comme la décapeuse, le tracteur agricole…

  • 9 : les engins de manutention comme le chariot élévateur de chantier ou tout terrain.


La prévention collective et l’ergonomie de l’engin 


Pour mieux se parer aux différents risques évoqués ci-dessus, on peut suivre quelques recommandations basées sur l’ergonomie de l’engin, la sécurité du chantier et la prévention collective, dont :




  • La sécurisation de l’accès et de la cabine. L’engin de chantier doit comporter un marchepied antidérapant et une échelle d’accès munie de poignées ou de mains courantes.

  • Une cabine insonorisée et climatisée,

  • Une poste de conduite ergonomique, car elle comporte un siège adapté.

  • Un engin de chantier faisant l’objet d’un entretien régulier, notamment des vérifications annuelles consignées sur le registre de sécurité.


La sécurité du chantier


Le chantier n’est pas en reste et doit faire l’objet de plusieurs points de vigilance relatifs à :




  • L’entretien régulier des pistes de circulation.

  • La signalisation et le balisage du chantier.

  • La mise en place de plan de circulation précis, pour les engins, les véhicules légers et les piétons.

  • La définition des zones d’évolution utiles à l’usage en sécurité de l’engin de chantier, les règles de priorités, les vitesses autorisées ainsi que la limitation des charges.

  • Les consignes de sécurité liées au chantier, précisées aux conducteurs à l’exemple des travaux effectués à proximité d’une ligne électrique.

  • L’adéquation de l’engin de chantier à son usage.

  • Les réglementations routières, en vigueur.


La prévention individuelle


Le conducteur d’engins doit également suivre quelques recommandations, pour qu’il puisse mener à bien sa mission, dans les meilleures des conditions, et à ce propos :




  • Le décret n° 2005-746 du 4 juillet 2005 exige la limitation de l’exposition des travailleurs aux vibrations. On doit ainsi veiller à la réduction des amplitudes vibratoires, un meilleur choix du matériel, l’amélioration des conditions d’utilisation ou le port d’une ceinture de maintien lombaire.

  • Le gilet de signalisation à haute visibilité. Il doit être de classe II et fait partie intégrante des équipements de protection individuelle. À porter en permanence, il peut être complété par des gants de manutention, un casque de chantier de protection de la tête, une protection auditive, des chaussures ou des bottes de sécurité, des lunettes de sécurité, etc.

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