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Les techniques à suivre pour la construction d’un toit

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La construction du toit ne peut s’effectuer au bon gré du maitre d’œuvre, elle doit faire l’objet d’une technique prédéfinie. Un toit de qualité est synonyme de confort et de sécurité au quotidien. Clôturant les travaux de gros œuvre, le toit est la dernière barrière de protection des occupants et du bâti. Ce dernier fera effectivement face à toutes sortes d’agressions extérieures verticales. Quand on parle de toit, on sous-entend plusieurs éléments ayant chacun une mission bien précise. Le toit comprend principalement la couverture, la partie visible de l’extérieur et la charpente, apparente ou non. Ces dernières sont spécialement conçues pour supporter la couverture et maintenir le plafond.


La performance technique (stabilité du bâti) et le rendu esthétique dépendent en grande partie d’elles. Cependant, pour un pays comme la France, une belle toiture et une charpente solide, ne suffisent pas pour assurer le bien-être du ménage vivant à l’intérieur tant sur le plan confort thermique et acoustique, intérieur que budgétaire. De plus, l’effet attendu à l’isolation de bâtiment va plus loin, à plus grande échelle, l’isolation participe grandement sur la survie de la planète et la limitation de la dégradation de l’environnement.


Ainsi, un toit doit d’être étanche, beau à voir, résistant mécaniquement et doit assurer le bon écoulement des eaux pluviales. Selon l’esthétique souhaitée, et également les contraintes climatiques, le toit peut être principalement en pente ou bien courbe, ou enfin plat, végétalisé ou non. Il peut être recouvert de tuiles, d’ardoises, de métal, de bois, de chaume, de PVC, de verre, etc. Actuellement, le toit peut arborer des formes complexes et particulières, avec des courbes convexes, concaves, doubles, bardées, gauches, en tonneaux, en flèches, en coupoles, segmentés, etc.


Ces types de toits requièrent des matériaux particuliers pour les couvrir et nécessitent des mises en œuvre qui lui sont propres. Enfin, ces différents types de toiture ne demande pas en principe de permis de construire, ni la validation par un architecte, mais une déclaration préalable en mairie. Par ailleurs, pour que la toiture puisse assumer pleinement les rôles qu’on attend d’elle, elle doit être conçue et réalisée impérativement par des professionnels, selon les règles de l’art, et en conformité avec les normes en vigueur.



Technique pour la construction du toit : les toitures de formes particulières


Les innovations actuelles en matière de technique de construction de toit permet une grande liberté dans la réalisation de formes architecturales. Néanmoins, il y a des règles de base et de mise en œuvre particulières à respecter. En principe, les tuiles en terre cuite sont compatibles avec presque toute forme de toit (sauf le toit plat), aussi complexe soit-elle.



Les quelques règles de base à prendre en compte relatives à la couverture en tuile


Pour la majorité des modèles de tuiles, il existe quelques règles de base à considérer pour une bonne étanchéité à la pluie et au vent ainsi qu’une toiture et un bâti, stable et durable dans le temps :

  • Les tuiles sont toujours à poser en rangées parallèles, du faîte au pied de versant. Dans les cas des tuiles courbées, les rangées ne se rétrécissent pas ou ne peuvent pas s’élargir du haut vers le bas. Pour les tuiles plates, on peut poser les tuiles de mur-à-mur sur un pan de toiture segmenté, sans avoir à réaliser des noues ou arêtiers.

  • Les toitures en cône réalisées en tuiles courbées sont possibles quand le professionnel scie les tuiles sur les côtés du pan de toiture. Les rives seront parachevées avec une gouttière dissimulée ou une construction d’arêtier ou de noue.

  • La pente minimale de la toiture doit être fonction du modèle de tuile. Quand l’inclinaison de la toiture est inférieure à celle recommandée dans les instructions de mise en œuvre, une sous-toiture étanche sera employée pour évacuer les éventuelles eaux d’infiltration en dehors du bâtiment.


Technique pour la construction du toit : la mise en œuvre des toits de formes particulières


 Comme les options possibles sur les formes courbes des toits, sont innombrables, quelques procédés de mise en œuvre qu’il faille prendre en compte toujours pour une étanchéité fiable et pour la pérennité du toit, sont de mise.

  • Ainsi, les formes courbées dans le sens de la largeur du toit et les formes en coupole sont à effectuer en découpant la toiture en segments avec des arêtiers et/ou de noues. Si on n’aime pas pratiquer une de ces deux méthodes, selon l’inclinaison et le rayon de courbure, on peut les réaliser en tuiles plates.

  • D’une part, les coupoles en pointe sont possibles quand la pente du sommet dépasse 15 °. D’autre part, les rangées de tuiles seront parallèles du faîte au pied de versant.

  • Les toitures rondes et en forme de tonneau sont à concevoir en couvrant la partie supérieure (la pente doit être inférieure à 15 °) avec des matériaux, autres que la tuile comme le zinc ou le cuivre.

  • Les toitures-tonneau en pointe sont réalisables quand la pente de la pointe est supérieure à 15 °.

  • Les toitures gauches et à double courbure sont faisables lorsque la pente de toiture excède en tout point, les 15 °.


La forme de la pente


Pour une toiture en pente, on a plusieurs choix. Dans une région enneigée, la pente doit être plus accentuée tout comme dans des régions où il pleut beaucoup. C’est plutôt le contraire dans les régions où le temps est sec et alors, le toit peut être plat. En France, le toit est majoritairement pentu tout en se présentant de façons différentes selon les endroits. Dans tous les cas, on doit se renseigner à la mairie de sa ville avant de construire la pente d’un toit, pour être en conformité avec les différentes exigences locales.




  • La pente d’un toit est à définir selon le matériau de recouvrement


Ainsi, pour un toit en ardoise naturelle ou synthétique, la pente doit dépasser les 15°, pour celui en ardoise fibrociment, la pente doit se situer entre 20 et 30, pour une toiture végétalisée, la pente doit se situer autour de 40°.




  • La toiture en pente se décline sous différentes versions


Le toit  monopente, à un seul pan ou versant, se rencontre surtout  dans les régions montagneuses, ou sur les maisons de type pavillon.
Le toit à 2 pans ou à 4, soit avec 2 ou 4 versants, sont les plus courants, en France, avec toutefois quelques variantes. Il y a le toit à 2 pans en croupe, soit 2 versants en plus sur le devant et le derrière. On rencontre également celui à 2 pans avec une ligne de coyau se distinguant avec la partie basse relevée ; à ligne de bris où les pans ne sont pas identiques et descendent sur les côtés de la maison ; celui en L, en T, etc.



La toiture en pente classique : les différentes déclinaisons


 Les plus courantes sont celles à deux pentes, à une pente (monopente), mais on rencontre assez souvent, celle à quatre pentes.

La toiture monopente


Comme son nom l’indique, la toiture monopente désigne une toiture à un seul versant. On la retrouve surtout dans les régions montagneuses. Et pour cause, sa forme particulière permet une évacuation plus facile de la neige. Ce type de toit est conçu pour les régions au climat neigeux car la neige ne s’accumule pas dessus, évitant les surcharges qui affaiblissent la charpente ou les murs porteurs. Elle présente aussi une esthétique originale.
Cependant, une toiture monopente nécessite un calcul précis de la pente pour assurer une bonne isolation et un bon écoulement des eaux pluviales. Ce type de toiture génère également une perte de surface suivant l’aménagement des combles et ne permet pas l’utilisation de tuiles plates à moins de 35°.



La toiture à deux pans


C’est la forme de toiture la plus communément utilisée et la plus simple à réaliser. Elle convient à presque tous les types de construction et propose une bonne résistance dans le temps tout en ayant recours à des matériaux de couverture classiques. On peut trouver cependant des toitures à deux pans plus originales telles que la toiture à deux pans en croupe. Ces croupes généralement triangulaires, se situent sur les deux longueurs de la toiture.


Il existe également la toiture à deux pans avec ligne de coyau, également dénommée « comble retroussé ». Comme particularité, elle a  la partie basse, de petite taille, relevée par une poutre et qui est moins inclinée que la partie haute. Cette forme spécifique requiert un choix de matériaux de toiture particulier.
On peut aussi trouver des toitures à deux pans avec ligne de bris générant ce qu’on appelle « comble à mansart » ou « comble brisé ». Pour ce cas, chaque versant de la toiture se compose de deux pans d’inclinaison différente. La partie haute est appelée « terrasson » si la partie basse est appelée « le brisis ». L’arête où ces deux parties se rejoignent s’appelle la « ligne de bris ».


La toiture à deux pans propose une surface sous les combles nettement plus importante et aménageable. Cependant, on peut imputer à ce type de toiture son manque d’originalité.



La toiture à quatre pans


Cette forme particulière de toiture ressemble à une pyramide et est plus rare. Les quatre versants de tailles égales se rejoignent au sommet du bâti.



Technique pour la construction du toit : les atouts et faiblesses du toit en pente


 Parmi ses avantages, la toiture en pente demeure l’un des meilleurs moyens de disposer d’une pièce à vivre supplémentaire. En effet, les combles, quand ils sont aménagés, proposent un large espace recouvrant toute la longueur de la maison. Celui-ci peut servir de chambre d’amis, de salle de jeu ou de bureau ou à la rigueur de rangement. Il n’est pas obligatoire d’aménager cette pièce dès la construction, il suffit de l’isoler correctement et d’y prévoir des ouvertures permettant à la lumière de passer (baies vitrées ou des lucarnes).

Ces ouvertures, en plus de servir de puits de lumière, confèreront également une architecture plus moderne à l’habitation. La possibilité d’une bonne évacuation des eaux de pluie avec moins de salissures extérieures est encore un plus qui fait la différence entre un toit en pente  et un toit terrasse. Côté durabilité, à titre d’exemple, un toit incliné composé de tuiles en terre cuite se rénove 2 à 3 fois moins souvent qu’un toit plat.

Comme inconvénients, les maisons avec un toit en pente ajoutent de la surface en contact avec l’extérieur. Elles présentent ainsi le risque de souffrir d’une déperdition supplémentaire d’énergie et de chaleur. Ainsi, pour se conformer aux normes par rapport à la réglementation thermique RT 2012, une isolation de qualité est à envisager.



La toiture arrondie


Les spécificités d’une toiture arrondie


La toiture arrondie est de plus en plus répandue.Cette toiture est intéressante dans le sens où elle est perçue être plus esthétique et plus originale, permettant d’adopter un style libre et une architecture à part. Elle est tendance avec sa courbe et donne plus d’espace avec  ses combles plus ouverts. L’isolation est meilleure car la déperdition de chaleur sera moindre, du fait de la surface du toit plus petite. Elle est composée d’ouvertures, d’aération, d’évacuation et est recouverte avec différents types de matériaux. On peut citer plusieurs formes de toiture arrondie :




  • En  dôme. Avec une voûte  sphérique ou à pans, c’est la forme la plus classique.

  • En tourelle. Elle est caractérisée par un cône,  pointu au bout, situé habituellement au sommet d’une tour.

  • A courbure avec deux pans, au centre du toit ou de côté.

  • A courbe avancée, arrondie, pentue, etc.


Quels avantages  à adopter une toiture arrondie ?


La toiture arrondie offre plusieurs avantages à offrir sur le plan esthétique, comme le fait d’être  naturellement ronde, avec des formes douces qui savent s’adapter à n’importe quel type de bâtiment. Perçue comme moins anguleuse, elle  donne place à toutes les créativités originales voulues et laisse une grande possibilité en matière de formes qu’on souhaiterait lui donner. Considérée comme un des toits les plus tendances sur le marché, elle adopte une apparence épurée et novatrice.


Par ailleurs, contrairement aux toitures en pentes,  une forme de toiture arrondie permet de profiter d’un espace habitable plus élargi, sous les combles, dans lequel on peut circuler sans contraintes. Ses performances thermiques sont aussi des arguments de taille pour la choisir, auquel s’ajoute un écoulement très facilité des eaux pluviales.



Les matériaux utilisés pour la conception d’une toiture arrondie


La charpente ainsi que la couverture de la toiture arrondie sont réalisables avec différents types de matériaux en métal, en bois massif (classique), en bois lamellé collé (très utilisé car ce type de bois est facile à manipuler), en voile de béton (assemblage des parties pour réaliser une voûte).




  • Comme la charpente constitue la base cette toiture,  sa forme en voûte requiert des matériaux maniables et qui lui sont adaptables. Pour ce faire, on préconisera le bois massif pour la charpente, c’est l’option la plus utilisée. Cependant, les poutres arrondies peuvent se réaliser avec du bois lamellé collé, facile à manipuler si le voile de béton, d’assemblage pratique, permet de réaliser la courbure qu’on souhaite. Parfois, l’acier est choisi en raison de sa solidité.

  • La couverture du toit arrondi est en général, faite avec du  zinc ou de tôle, matériaux adaptables à cette forme spécifique. On peut également choisir des tuiles de petits formats pour revêtir une toiture arrondie.

  • En matière d’ouvertures de toit, elles sont de deux sortes seulement, en raison de la difficulté à les manier à cause de la courbure. Ce sont la verrière et  la fenêtre de toit, du type châssis, dont la forme peut épouser celle du toit.


Technique pour la construction du toit : la ventilation et l’écoulement des eaux pluviales


 La toiture arrondie doit être bien aérée pour assurer la protection du bâti, la durabilité de la toiture et garantir le confort intérieur sous les combles. La ventilation permet d’empêcher la rentrée de vapeur d’eau, de l’humidité, la formation des champignons et de toute éventuelle moisissure. Comme la toiture arrondie a un trou, un vide entre l’écran et la couverture, on peut alors y poser une chatière de ventilation (posée en quinconce, en zinc et ardoise), des chapeaux de ventilation, des entrées d’air sur le bas de la toiture ou des sorties d’air vers le haut de la toiture. On peut aussi utiliser des closoirs de faîtage et d’arêtier.

Comme pour un toit en pente, l’eau ruisselle, sur la toiture arrondie, alors elle est directement récupérée dans la gouttière. Cette dernière entoure la tour et ensuite se dirige au bas de la maison grâce à des  conduits. De ce fait, l’eau ne stagne pas sur la toiture et n’éclabousse pas les murs.



La toiture plate : particularités


Le toit plat est une solution très prisées pour les constructions récentes, neuves, ou rénovées. On peut le poser sur presque toutes les habitations. Cependant, avant tous travaux, il faut toujours demander l’avis d’un couvreur professionnel. En effet, si par exemple, on veut couler une dalle de béton pour supporter la toiture, il faut s’assurer que les fondations puissent tenir le coup et accepter une telle charge.


Le toit plat fait souvent face aux problèmes d’étanchéité. En effet, ces types toits sont plus perçus en tant que nids à infiltration que comme une solution architecturale.Toutefois, les matériaux, les produits et le savoir-faire se sont améliorés si bien que faire appel à un professionnel sérieux garantira un résultat impeccable. Dans la pratique, si on fait une erreur sur un toit en pente, on peut toujours la réparer, en changeant les tuiles par exemple. Avec un toit plat, on n’a point le droit à l’erreur.


La technique pour ce toit se veut innovante pour faire oublier tout souci. Ainsi, pour permettre l’écoulement des eaux, le toit ne sera jamais complètement plat. Pour les petites surfaces, la toiture peut être très légèrement bombée si pour les grandes surfaces, on aura droit à une petite pente de moins de 5% et plusieurs trous d’évacuation.


La toiture plate est à un seul pan et ne comporte pas de charpente mais possède une partie porteuse incluant les mêmes rôles que la charpente. Elle comporte une faible pente, un système d’isolation, une ou des ouvertures, une protection de la membrane d’étanchéité et en principe un pare-vapeur.



La structure porteuse d’une toiture plate


Une toiture plate peut se constituer de deux façons différentes, soit avec une toiture facile d’accès (accessible), soit inaccessible. Comme le toit plat est légèrement en pente, on peut y accéder depuis l’étage quand elle est accessible.


Une toiture plate accessible, peut être en pierre, en béton, en carrelage, en bois, voire avec de la terre pour la végétalisation. Quand elle est inaccessible, on peut y installer une ventilation, un évacuateur de fumée ou tout autre accessoire utile pour l’entretenir au mieux.


Les matériaux de support d’une toiture en terrasse ne sont pas très nombreux. Il sont globalement au nombre de 3 dont  le support :




  • en maçonnerie qui est une dalle en béton,  en matériau mêlé (composite ou bien avec une dalle en béton cellulaire armé). C’est le support compatible à un toit accessible ou végétalisé et il nécessite une base solide pour pouvoir le supporter.

  • métallique, formé de l’assemblage d’une dalle en béton armé avec une tôle d’acier.

  • et en bois, qui utilise du bois massif, du bois hydrofuge traité spécialement à cet effet ou du contreplaqué. Ce genre de support doit être porté par une base solide (en bois ou en maçonnerie).


A noter que pour les toits inaccessibles, la pente est de 1% si pour les toits accessibles, la pente est comprise entre 1,5 et 2 %.



Les autres éléments  d’une toiture plate


Une fois, la pente définie, on peut passer aux autres éléments, autres que le support. Il s’agit du pare-vapeur, de l’isolant, de la membrane d’étanchéité et des ouvertures.




  • Le pare-vapeur est essentiel pour de limiter le passage de l’humidité. Il trouve son importance dans la mesure où il peut, de ce fait, protéger l’isolant et la membrane d’étanchéité et est impératif dans une maison avec ossature en bois. On le place sur la face intérieure de l’isolant, afin de former un bloquant pour la vapeur d’eau qui ne doit pas passer pas au travers de la toiture. On peut trouver des types de pare-vapeur en les feuilles d’aluminium ou en feutre bitumé. Pour bien l’installer, il ne faut pas oublier de penser à l’hygrométrie (taux d’humidité) ainsi que le chauffage mis en place dans la maison (surtout de l’étage en dessous).

  • Le système d’isolation : la toiture constitue l’endroit le plus important à isoler car une quantité importante (30% des pertes totales) de froid ou de chaleur peut s’y échapper facilement, si elle est mal isolée. Comme matériaux d’isolation, on peut opter entre le polystyrène, le  verre cellulaire, la mousse de polyuréthane, la laine minérale, la perlite expansée, l’argile expansée, etc.

  • La membrane d’étanchéité. Comme l’eau de pluie ne doit pas, en aucun cas rentrer dans à l’intérieur, une couche étanche est alors nécessaire. Pour ce faire, on peut employer de l’asphalte, une multicouche étanche (bitume coulé, feuilles de bitume) ou d’autres produits bitumés.

  • Pour ce qui est des ouvertures, elles sont utiles pour qu’on ait de la lumière dans la maison. On peut avoir recours au pavé de verre, petits cubes placés dans la chape. On peut aussi utiliser le lanterneau, qui est employé dans les bâtiments industriels. Ce dernier désigne une fenêtre opaque qu’on peut ouvrir avec un câble. L’ouverture classique comme la fenêtre de toit peut également faire l’affaire.

  • Enfin, les différentes parties de la toiture terrasse se doivent d’être protégées des températures et des intempéries et des passages des personnes amenées à y travailler temporairement (cas des toitures inaccessibles) ou à y circuler (cas des toitures accessibles). Comme protections possibles, on peut citer entre, la protection meuble comme les granulats, etc. ; la toiture végétalisée, la toiture jardin, jardin incorporé sur le toit constitué de terre, de gazon.


Technique de construction d’un toit plat


Une toiture plate peut être conçue pour être:




  • Chaude, si l’isolation de la toiture est accompagnée d’une pare-vapeur.  C’est la réalisation la plus courante.

  • Froide, utilisant une couverture ventilée par une fente d’air.

  • Inversée, quand la couche  isolante se situe à l’extérieur pour renforcer l’étanchéité.


La toiture plate à la conquête de nouveaux espaces


La toiture plate est réellement intéressante, surtout lorsqu’elle peut procurer un nouvel espace de vie à utiliser ou à aménager. Dans la pratique, on ne perd plus aucun volume si bien que le toit constitue un véritable prolongement de l’habitation.



Les différents types de toit plat


La toiture terrasse


Une toiture plate accessible peut être transformée à une un véritable espace de vie ou de détente. C’est pour cette raison que la toiture plate est souvent appelée toiture terrasse. La toiture terrasse doit être protégée par un garde-corps (sécurité à l’endroit des enfants surtout). L’installation de ce garde-corps fait même l’objet d’une réglementation (NF PO1 PO2). Il doit être haut de 1m, plein ou opaque ou encore à barreaux verticaux, espacés de 11 cm au plus.



La toiture plate en jardin suspendu


La toiture végétalisée dont la l’installation et la mise en œuvre font désormais l’objet d’appui de la part du gouvernement par le biais du Ministère de l’environnement (Loi de Grenelle) En effet, les bienfaits générés par ce type de toit ne sont plus à démontrer, si on ne cite que l’optimisation du confort thermique et acoustique et la dépollution de l’air urbain.


Technique pour la construction d’un toit : les réglementations relatives à la toiture et le recours aux professionnels


La conception et la réalisation des toitures sont à confier à des professionnels. Cela inclut des couvreurs, charpentiers, voire des ingénieurs pour le calcul des charges en  toiture plate.

Technique de construction d’un toit : les différents DTU encadrant les travaux de toitures


Les travaux relatifs à la toiture, qu’elle soit en pente, plate ou arrondie, sont régis par des règles biens déterminées. Ce sont les DTU (documents techniques unifiés ou Avis techniques). Ces derniers concernent entres autres les travaux relatifs à la couverture, la toiture végétalisée, l’étanchéité, le support, etc. Ainsi, voici les DTU régissant les :




  • matériaux de couvertures, en ardoises : le DTU 40 11/NF P 32-201, pour les tuiles en terres cuites : le DTU 40 21/NF P 31-202 et le DTU 40 23/NF P 31-204 ; pour les tuiles en béton : le DTU 40 25/NF P 31-206.

  • le support. Pour le support en béton ou en maçonnerie : la NF DTU 431 ; s’il est en acier (tôles nervurées) : la NF DTU 433. Pour le support en bois : il s’agit de la NF DTU 434.

  • la charpente. Pour la charpente en bois, DTU 31 1, pour la charpente métallique, DTU 32 1.

  • l’isolation et l’aération DTU de la série 44(Sur la couverture).

  • Concernant l’étanchéité, DTU de la série 43(Travaux d’étanchéité).

  • Pour l’évacuation des eaux pluviales (pente), sur la mise en œuvre : DTU 40 5, sur les canalisations (dimensions et règles de calcul) : DTU 60 11 et pour les descentes d’eau à la verticale : NF /P36 201.

  • Concernant la ventilation : cahier n°1926 du CSTB.

  • les conduits de fumée, conception et mise en œuvre : DTU 24 1.

  • Sur la toiture végétalisée, Avis technique sur la pose des systèmes de végétalisation, Cahier n° 5 du CSTB.

  • Les exigences sur les performances à atteindre en isolation thermiques sont fixées par la RT 2012.


Technique de construction d’un toit : la recherche du bon  professionnel


Quand le toit a besoin d’une remise à neuf ou d’une nouvelle toiture, on doit obligatoirement faire appel à un couvreur. Si les travaux concernent la charpente, on doit s’adresser à un charpentier. En rénovation, on peut également avoir besoin  d’un électricien, d’un plâtrier pour refaire les finitions et la remise des installations. Entreprises ou artisans, ils sont nombreux à évoluer dans ce domaine. Pour trouver le professionnel capable d’offrir une prestation de qualité, quelques critères permettent de faire le choix. Dans cette optique il s’avère nécessaire de dresser une liste de professionnels qualifiés (des couvreurs en l’occurrence). Vous pourrez par la suite plus facilement choisir celui ou ceux qui vous semblent les plus pertinents.



Technique de construction du toit : comment trouver le bon couvreur ?


Plusieurs solutions s’offrent à vous pour trouver rapidement un professionnel fiable dans votre région. La première méthode est le bouche-à-oreille. Si un voisin, un collègue, un ami ou un membre de la famille recommande un artisan, il y a plus de chance pour que le professionnel en question ait les compétences requises. Logiquement, on ne recommande quelqu’un que lorsqu’il nous a apporté une pleine satisfaction par rapport à ses prestations. La seconde option est la consultation des pages jaunes. C’est un bon moyen pour contacter un maximum de professionnels des alentours. La troisième option est Internet.


La toile est une véritable mine d’or pour rechercher un artisan. En quelques clics, il est possible de trouver la liste des couvreurs qui exercent dans un secteur spécifique et une région donnée. Pour cela, il suffit de taper « couvreur + secteur géographique » dans le moteur de recherche ou faire une demande sur des sites spécialisés.



Le choix du professionnel  : ce qui peut faire pencher la balance


Une fois la liste des professionnels dressée, plusieurs facteurs entrent en compte dans le choix final. Le premier critère reste le prix. Il est évidemment essentiel de faire établir plusieurs devis pour une même prestation. En général, il est préférable de ne prendre ni l’artisan le moins cher ni l’artisan le plus cher. Le second facteur à observer est le délai de réalisation des travaux. Si la réfection du toit est urgente, il est clair que 6 mois d’attente ne seront pas possibles. Le troisième paramètre est l’évaluation de la qualité du travail et le sérieux de l’entreprise. Les labels constituent généralement une assurance de qualité, mais aucunement une certitude. Quand vous aurez arrêté votre choix, il est indispensable de demander à l’artisan si les travaux sont soumis à une assurance décennale. Cela vous garantit une réalisation dans les règles de l’art.



Technique de construction d’un toit : le devis


Nous conseillons de se rapprocher de 3 à 5 entreprises ou artisans. Chacun établira un devis avec ses prix. On aura le loisir de comparer les services proposés, les matériaux fournis et leur qualité. Un vrai professionnel se reconnaît par le fait de se déplacer généralement pour observer le chantier. En prenant très au sérieux sa mission, il va prendre des mesures et réaliser un diagnostic de la toiture. Il ne manquera pas non plus de répondre aux éventuelles questions que vous vous posez. Le couvreur est à même de déterminer le prix des travaux, avec un métré précis. Dans cette optique, mieux vaut éviter les professionnels qui sonnent à sa porte sans prendre la peine de prendre rendez-vous. Le porte-à-porte n’est certainement pas un gage de fiabilité ni de qualité.

Technique de construction d’un toit : description globale du projet de la toiture


Demander un devis de toiture sur Internet est simple et rapide. Il suffit de remplir un formulaire dédié afin que le professionnel puisse avoir toutes les caractéristiques du projet de toiture.


La première étape du formulaire consiste à décrire la nature des travaux demandés. On doit dans un premier temps préciser de quoi il s’agit. S’agit-il de la réalisation d’une toiture végétalisée ? De l’étanchéité d’un toit-terrasse ou d’autres travaux de couverture et de toiture.


Il faut ensuite indiquer le type de bien concerné. S’agit-il d’une maison, d’un immeuble, d’un local industriel, d’une usine, d’un hôtel… On doit également indiquer l’année de construction du bâtiment.


Selon le type de travaux dans son intégralité, on doit préciser au besoin plusieurs éléments dont la :




  • description de la toiture actuelle, en pente, arrondie, végétale, en terrasse, etc. s’il s’agit de rénovation.

  • nature des travaux à réaliser : installation, rénovation, entretien, peinture, nettoyage, traitement, démoussage, etc.

  • La surface concernée en m².

  • Le nombre d’étages du bâtiment.

  • On doit également préciser le type de couverture à installer : tuiles, ardoises, zinc, toit-terrasse, shingle, tôle, chaume…

  • ainsi que d’autres éléments (charpente, système d’isolations) sont à préciser de la même façon.


Après la précision de ces éléments, on aura le champ libre d’apporter plus de détails dans la demande. Il est aussi possible de fournir tous les éléments nécessaires à l’établissement du devis.



Technique de construction d’un toit : la conclusion de la demande de devis toiture


Avant de conclure sa demande de devis, l’entreprise professionnelle via le site demande souvent de définir l’objectif de sa recherche. Souhaite-t-on simplement une idée de tarif pour ses travaux de toiture, ou bien est-ce qu’on recherche une entreprise disponible ? Sous quel délai souhaite-t-on effectuer ces travaux (immédiatement, dans 2 mois, dans l’année, etc.?)


Enfin, un devis n’a pas de valeur s’il ne contient pas les informations personnelles du commanditaire. Et c’est valable qu’il s’agisse d’un particulier, société, commerçant, syndic, etc.. Le devis doit également comporter son statut et la situation du demandeur vis-à-vis du bien concerné par les travaux. Est-il propriétaire, occupant ou non, locataire, administrateur, etc. Une partie du formulaire consiste à indiquer les coordonnées personnelles afin de pouvoir finaliser la demande. Ce sont les nom, prénom, adresse e-mail, téléphone, code postal et nom de la commune. On doit également préciser les horaires auxquels on est joignable.


Une fois que l’on aura indiqué toutes ces informations, il ne reste plus qu’à valider sa demande. On obtient ainsi des devis des artisans. Par la suite, on peut choisir librement le professionnel dont la proposition nous semble la plus intéressante.

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