L’isolation avec du verre cellulaire présente de nombreux atouts. Il s’agit d’un matériau inorganique aux propriétés isolantes remarquables, convenant plus particulièrement pour les pièces humides. Cependant, on utilise également ce matériau pour l’isolation des murs et celle des toits plats. Il existe plusieurs facteurs qui poussent à l’adopter pour l’isolation par l’intérieur. Entre autres une hausse constante des prix de l’énergie et une réglementation thermique exigeante. Pour de nombreuses habitations, l’isolation par l’intérieur est la solution la plus pragmatique, tant en construction neuve qu’en rénovation.
L’isolation thermique par l’intérieur permet de profiter de nombreux avantages pratiques comme la conception de murs porteurs apparents ou directement parementés à l’extérieur. Elle permet aussi un chauffage plus rapide, opérationnel au démarrage, car il y a moins d’énergie consacrée aux murs et planchers. Cette technique conserve les façades existantes pour faire disposer d’une grande proximité avec l’atmosphère des locaux. Il n’existe pas de voile ou de dalle de béton pour l’en séparer, comme dans le cas de l’isolation par l’extérieur.
L’isolation par l’intérieur désigne la technique la plus couramment utilisée et envisageable lors d’un aménagement de combles. A condition toutefois que la toiture soit en bon état. Elle consiste en la pose d’isolant sous la couverture existante, et n’implique aucune intervention sur la toiture. Dans le cas d’un toit incliné, la technique « toiture froide » est la plus souvent effectuée. En effet, dans de tels cas, la vapeur d’eau peut traverser la paroi et s’évacuer par la ventilation qui est à prévoir entre la couverture et la sous-toiture. Ainsi, il faut veiller à placer, de l’intérieur vers l’extérieur, des matériaux perméables à la vapeur.
Le verre cellulaire en isolation par l’intérieur
La conception de cet isolant se fait à partir de sable ou de verre de pare-brise recyclé. Celui-ci est broyé et mélangé avec du carbone et de la poudre de verre. Ce mélange passe dans un four à 1 000 °C pour que le carbone s’oxyde et forme des bulles de gaz. Elles provoquent une expansion de la matière qui lui donne sa structure cellulaire. Par la suite, le verre est démoulé pour rester plusieurs heures à être recuit dans un four.
Par rapport aux autres matériaux isolants, il est d’un brin léger. Sa masse volumique se situe entre 120 et 175 kg/m3, et son inertie thermique moyenne, est largement supérieure à celle des autres laines minérales comme la laine de roche, la laine de verre, etc. Le verre cellulaire propose de bonnes performances thermiques, avec à la clé, un coefficient de conductivité thermique compris entre 0,038 et 0,055 W/m.K.
Ce isolant se décline le plus souvent en plaques, en panneaux et en granulés. Son utilisation est principalement conseillée pour les toits plats, les murs et les fondations comme les dalles et les planchers flottants. Il n’est pas recommandé pour les surfaces irrégulières, car une mauvaise adhérence n’est pas favorable à une bonne isolation.
Le verre cellulaire est entièrement incombustible. En effet, il n’émet aucune fumée en cas d’incendie et résiste à des températures pouvant aller jusqu’à 430 °C. Au-delà de 730 °C, il se ramollit seulement. Étanche à l’eau, ce matériau possède aussi une excellente durabilité et une stabilité dimensionnelle. Il fait preuve d’une grande résistance aux insectes et aux rongeurs.
Le verre cellulaire FOAMGLAS, le meilleur des isolants
Face aux exigences de la loi sur la Transition Energétique, soit la nécessité des bâtiments de dépenser moins d’énergie, le verre cellulaire FOAMGLAS peut constituer la meilleure des solutions. Ce matériau isolant conserve toutes ses propriétés thermiques, de façon durable. Bien entendu, il réunit tous les critères attendus d’un verre cellulaire digne de ce nom, soit être étanche à l’eau, à l’air et à la vapeur. Incombustible, le verre cellulaire FOAMGLAS répond efficacement aux demandes sur le marché de l’isolation, liées aux parois du bâtiment, du sol jusqu’au toit.
Ses propriétés physiques
Le verre cellulaire FOAMGLAS désigne un matériau isolant rigide qui se compose de verre recyclé (à plus de 60 %) et de matières minérales naturelles. Le processus de fabrication de ce verre cellulaire FOAMGLAS consiste à transformer la poudre de verre en mousse de verre rigide constituée de fines bulles closes et hermétiques
En tant qu’isolant thermique de grande qualité, le verre cellulaire FOAMGLAS étant étanche à l’air et à la vapeur, garde toutes ses propriétés thermiques dans le temps. Ayant un coefficient de dilatation faible, on peut coller les plaques isolantes sur leur support et coller les plaques entre elles. Le verre cellulaire FOAMGLAS est le seul isolant permettant ce genre de mise en œuvre.
Ses performances
Le verre cellulaire FOAMGLAS est une plaque d’isolation thermique rigide. Des bulles de verre étanches à l’air et à l’eau entrent dans sa constitution. Ce produit stable dans le temps, incombustible de classe A1, possède une conductivité thermique de 0.038 W/m.K, valeur garantie par le fabricant. Le verre cellulaire FOAMGLAS est proposé en format 60×45 cm et d’épaisseur 40 à 180 mm. Avec le verre cellulaire FOAMGLAS, les pare-pluies ne sont pas nécessaires, car ni l’air ni l’humidité ne peuvent circuler dans la couche isolante pour assurer une performance thermique maximale. Par ailleurs, tous les systèmes de vêture ventilés peuvent être utilisés avec le verre cellulaire FOAMGLAS.
Les qualités du verre cellulaire FOAMGLAS W+F (lambda de 0.038 W/m.K) assurent la protection parfaite des ossatures en bois en Isolation Thermique par l’Extérieur. Le verre cellulaire FOAMGLAS adopte une résistance thermique garantie de 30 ans. Ce système isolant est autorisé même en milieu humide, par exemple une piscine. Son incombustibilité protège les bâtiments à ossature bois.
Gage de sécurités essentielles
Le verre cellulaire FOAMGLAS garantit la sécurité incendie, surtout que les épaisseurs d’isolants sont de plus en plus importantes. Ainsi, le verre cellulaire FOAMGLAS se compose de matériaux minéraux 100 % incombustibles.
Le verre cellulaire FOAMGLAS assure une parfaite étanchéité à l’humidité. Pour un toit, en doublage intérieur, pour le sol, pour le mur et plafond ou sous radier, le verre cellulaire FOAMGLAS permet la réalisation d’une isolation thermique sèche.
C’est, en plus un isolant solide et démontre toutes ses performances face aux différentes attaques des insectes et rongeurs ainsi que de l’humidité. Rigide, le verre cellulaire FOAMGLAS résiste également à la compression et ne montre aucun tassement quelle que soit la charge subie.
Le verre cellulaire FOAMGLAS garantit une sécurité optimale face aux risques d’infiltration et de condensation.
Ecologique et économique
Le verre cellulaire FOAMGLAS, étant formé de minéraux à 100 %, il peut durer et est mis en œuvre pour la vie du bâtiment. Comme les étanchéités de toiture proposées par cet isolant durent statistiquement, approximativement 40 ans, lors de la rénovation de la toiture, le verre cellulaire est conservé. Il n’y a donc pas besoin de dépose et de pose d’un nouvel isolant, ce qui permet de générer une économie considérable. Doté d’une grande résistance thermique, le verre cellulaire FOAMGLAS a un faible impact environnemental pour être un isolant de toiture écologique. Il répond pleinement aux attentes et objectifs de la loi sur la Transition Energétique.
Un isolant indiqué pour le sol
Le verre cellulaire FOAMGLAS se distingue par sa capacité à protéger les remontées humides, pour le propulser au rang d’isolant de sol très performant autrement dit, aux isolants non capillaires. Le sol est une partie du logement très sensible, car il est directement en contact avec la terre. C’est tout à fait naturel qu’on appréhende les remontées d’humidité et de froid. Installer le verre cellulaire FOAMGLAS en isolation de sol, en construction, garantit ainsi confort et sécurité. Les panneaux de verre cellulaire peuvent se poser sur du sable, des gravillons, avant la pose de la chape ou sur du béton qui vient d’être appliqué. Comme ils sont étanches à la vapeur et à l’humidité, ils n’absorbent pas l’eau, ni sous forme liquide, ni sous forme gazeuse pour garantir une isolation thermique fiable et stable dans le temps.
Un isolant indiqué aux parois enterrées
À l’identique de ses caractéristiques pour l’isolation de sol, le verre cellulaire propose aussi des avantages pour la protection des parois enterrées. Certains panneaux de verre cellulaire vont même jusqu’à résister à des charges de 60 tonnes par m² sans tassement. Pendant leur installation, on colle les panneaux de verre cellulaire FOAMGLAS sur la face extérieure des parois de bétons ou de maçonnerie. Entre chacun d’eux, on met en place un joint pour assurer la continuité de l’isolation thermique.
Un isolant indiqué pour la façade
En tant qu’isolant extérieur de façade, le verre cellulaire protège la partie la plus vulnérable de l’habitation au niveau des ponts thermiques et face aux intempéries ainsi qu’aux incendies. Il se présente pour l’utilisation, sous forme de panneaux, qui sont résistants à la compression et à l’affaissement. La méthode de collage assure une parfaite étanchéité de l’ensemble. Par-dessus, on peut mettre en place un parement en pierres naturelles, des clins de bois, de métal, des briques, du fibrociment, du grès calcaire, du béton.
Un isolant indiqué pour la toiture
Une variante du verre cellulaire FOAMGLAS, la toiture compacte FOAMGLAS® peut-être utilisée pour tous types de toiture-terrasse. Les plaques de verre cellulaire FOAMGLAS permettent aussi la création des formes de pente intégrées à l’isolation.
La toiture compacte FOAMGLAS est utilisable comme support isolant pour les couvertures métalliques non ventilées. À cet effet, tous les modes de revêtement employés comme le zinc acier, l’inox, le cuivre, les ardoises, les tuiles, etc., lui sont compatibles. L’isolation effectuée assure l’élimination des ponts thermiques.
Un isolant pour optimiser l’espace
Les systèmes d’isolation FOAMGLAS sont les alliés de ceux qui veulent optimiser l’utilisation des espaces intérieurs. En effet, le matériau de verre cellulaire est à la fois un isolant thermique et un pare-vapeur. Il stoppe la diffusion de vapeur d’eau de l’intérieur vers l’extérieur et évite les dégâts de l’humidité par le phénomène de condensation, en sol, en mur comme en plafond. De plus, comme le verre cellulaire FOAMGLAS ne contient pas de produit nocif, il constitue un facteur essentiel du maintien d’un air ambiant propre et sain.
Le verre cellulaire FOAMGLAS, étanche au radon
Le radon désigne un gaz radioactif, non explosif, inodore et incolore. Il est le résultat de la décomposition de l’uranium présent dans la croute terrestre. Pour évaluer son effet, après la fumée, le radon est la deuxième cause la plus fréquente du cancer du poumon. Selon la situation, un immeuble peut être en contact avec le sol contenant plus ou moins d’air avec du radon, que ce soit un bâtiment neuf ou bien un bâtiment existant. Le radon peut pénétrer dans l’immeuble via des fissures et des joints dans les sols et des murs, au contact avec la terre et par des conduits de tuyaux et de câbles. Dans la pratique, l’air chaud s’élève dans le bâtiment et provoque dans la partie basse une dépression qui aspire le radon.
Pour y remédier, il faut, bien obturer les voies d’infiltration entre le sol et les locaux. Il est possible de solutionner le problème dès le départ avec une isolation intérieure des sols et murs en contact avec la terre à l’aide des plaques de verre cellulaire. Simultanément, cette isolation agit contre le radon et sert d’isolation thermique, pour apporter ainsi un double avantage. À cause de la structure du matériau qu’est le verre cellulaire et ses millions de cellules de verre hermétiquement closes, soit étanches, au gaz, les voies de pénétration entre le sol et les locaux restent parfaitement obturées.
Ses inconvénients
Comme le verre cellulaire est parfaitement étanche, il requiert une très bonne ventilation à l’intérieur de l’habitation. Le prix au m² du verre cellulaire est aussi onéreux, car il oscille en moyenne entre 35 et 45 €/m². Il est assez dispendieux par rapport aux autres solutions isolantes. Au prix s’ajoute le coût de la main d’œuvre du professionnel contacté.
La méthode d’isolation avec ce matériau
La pose du verre cellulaire FOAMGLAS nécessit obligatoirement l’intervention d’un professionnel de l’isolation. En effet, il n’est efficace que si la pose est correcte. Avant d’effectuer la pose, il convient de préparer la surface, pour qu’elle soit vraiment plane, pour ne pas compromettre l’adhérence, donc l’isolation. Ainsi, il faut enduire la paroi de peinture pour boucher les aspérités.
La pose des plaques s’effectue suivant leur forme. On peut trouver des protections pour les canalisations, les coudes de tuyaux, etc. On peut utiliser des plaques de diverses formes et de diverses épaisseurs. Il est préférable d’avoir une épaisseur importante pour augmenter les performances d’isolation dans sa totalité. Les plaques de verre cellulaire peuvent se souder à la colle, mais uniquement pour de petites surfaces, pour ne pas abîmer l’étanchéité de l’ensemble.
Comme le verre cellulaire est un isolant qui se suffit à lui-même, on n’a pas à rajouter de pare-vapeur. Cependant, son étanchéité à l’air doit être garantie par un bain de bitume chaud.
Un matière recyclable
Pour assurer la préservation des réserves de matières premières, les fabricants s’imposent à développer des matériaux et des éléments de construction qui sont réutilisables plusieurs fois. Il est possible de réaliser un recyclage purement matériel du verre cellulaire par la fusion du verre usagé. Il faut quand même souligner que le recyclage de ce matériel , à une consommation d’énergie de production égale, engendre une diminution de la qualité.
Au fil du temps, contrairement à d’autres produits isolants, l’humidité de l’élément de construction n’affecte pas ses propriétés. Ceci permet le recyclage du verre cellulaire en produit secondaire, sans procédé spécial. Ainsi, les bris de verre cellulaire sont finement concassés pour en faire du matériau de remplissage dans les soubassements de routes, d’isolant thermique en vrac, de matériau de remplissage de fouille.