Aujourd’hui, l’ascenseur privatif se démocratise et n’est plus aussi cher qu’auparavant. Par ailleurs, on peut amortir les dépenses concernant les équipements pour le maintient à domicile grâce à des crédits d’impôts. Quand on parle d’investir dans un ascenseur, la plupart des gens pensent à un gros financement, inaccessible aux particuliers. C’est sans doute vrai quand on parle des ascenseurs d’immeubles, dont le financement est plutôt du ressort d’une copropriété ou d’un propriétaire d’hôtel. Mais en ce qui concerne les ascenseurs privatifs, on peut s’en procurer pour des prix tout à fait acceptables, pour les petits budgets.
Peut-on commander un ascenseur privatif pas cher ?
Les prix des ascenseurs privatifs sont variables d’un modèle à l’autre, compte tenu de la marque, des matériaux utilisés, des options ou encore de la capacité. Au constat du marché actuel, le prix de l’équipement est situé entre 10 000 et 15 000 euros pour un ascenseur parcourant deux niveaux. S’il faut y ajouter le coût de la main-d’œuvre, entre 2.000 et 5.000 euros, le tarif se situera entre 12 000 et 15 000 euros. Si l’envie du propriétaire ou la dimension de l’immeuble l’amène à installer un ascenseur de plus grande portée, il faut compter en moyenne 3 000 euros par étage ajouté.
Dans tous les cas, les possibilités pour les particuliers de s’offrir un ascenseur domestique sont de plus en plus larges. Et même si son installation au sein de l’habitat implique le respect de quelques normes, cela n’est jamais plus contraignant que dans le cadre de l’installation d’un ascenseur dans un ERP. Tout de même, il ne faut pas s’attendre à un produit de même carrure que ceux dans les hôtels, sachant, par exemple, que la vitesse est plus réduite avec un ascenseur domestique.
Peut-on obtenir des aides pour l’installation d’un ascenseur privé ?
L’installation d’un ascenseur privé ouvre droit à l’obtention de diverses aides de la part de l’État ou du secteur privé. Les aides commencent dès l’achat même du dispositif, à l’instar de la TVA réduite à 5,5 % du prix. Mais l’aide la plus populaire est le crédit d’impôt. Il s’agit d’une enveloppe fiscale d’un montant équivalent à 25 % de la valeur des travaux (prix + pose). Ce que peut obtenir au maximum un individu seul est de 5 000 euros. Le plafond s’élève à 10 000 euros pour un couple. Par ailleurs, il est possible de cumuler cet avantage fiscal avec les subventions de l’ANAH. Ce qui correspond à 35 % des dépenses, mais sous un plafond de 7 000 euros. Ensuite, en dehors de certaines associations d’aides aux handicapés, il est possible que l’ascensoriste lui-même pourvoie à une facilitation dans la pose de l’ascenseur.
Il existe diverses conditions si on veut accéder à ces différentes aides. Il en est de même pour le calcul du montant. D’abord, il est exigé que l’équipement soit dédié à un occupant éprouvant des difficultés permanentes à se déplacer au sein de l’habitation, à savoir une personne handicapée ou en perte d’autonomie. Des justificatifs concernant l’état des personnes concernées seront même requis lors de la demande. Le niveau des ressources détermine également le montant accordé, voire la possibilité ou non de l’obtenir. L’obtention des aides impose d’autres conditions. Il s’agit de l’installation dans une résidence principale par un professionnel, et la fourniture de la certification de l’ascensoriste, etc. En tout cas, l’ensemble de ces aides peut financer la moitié des travaux !
Qu’en est-il des dépenses liées à son utilisation ?
L’un des premiers soucis à l’usage d’un ascenseur privatif concerne bien évidemment la consommation énergétique. On peut effectivement craindre qu’un si gros équipement ne demande le maximum en kWh. D’autre part, les dépenses électriques d’un ascenseur dans un ERP représentent en moyenne 6 ou 7 % de la totalité des besoins électriques. Pour une maison, elles baissent significativement. Notamment quand on choisit les modèles récents qui consomment 5 fois moins d’énergie que les anciens ascenseurs.
Pour ce qui touche l’entretien de l’ascenseur privatif, cela correspond à 5 ou 6 fois moins que ce que l’on paie pour les ascenseurs publics. Et ce, même si la différence des coûts est considérable entre la maintenance d’un ascenseur autoporté et celle d’un modèle à colonnes fixe. Ce qui fait entre 400 et 800 euros par an. Ces chiffres, bien qu’indicatifs, prouvent que l’ascenseur privatif est aujourd’hui abordable.
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