Les méthodes d’isolation des combles habités diffèrent de celles des combles perdus. Par ailleurs, isoler la toiture est une opération fondamentale pour optimiser le confort de l’habitation. Laine de roche, laine de verre… Quel isolant choisir pour une excellente isolation des combles habités et perdus ? Tous les isolants présents sur le marché possèdent des avantages et des inconvénients en hiver. On fait le point.
Isoler les combles perdus
Pour ce qui est des combles perdus, les isolants en vrac offrent une facilité de pose. Ils s’installent aussi dans les plus petits espaces, ce qui permet alors d’éviter les ponts thermiques. En revanche, étant donné que les isolants en vrac sont légers, il vaut donc mieux prévoir des dimensions plus larges de leurs épaisseurs pour ne pas subir de surchauffes estivales. Pour autant, on ne doit négliger leur résistance thermique.
Il est à souligner que les laines minérales, de roche ou de laine, détiennent des fibres susceptibles d’irriter. Le perçage des faux plafonds est déconseillé par l’observatoire de la qualité de l’air intérieur si ces derniers bénéficient d’une isolation aux laines minérales. De plus, les flocons de laine de verre, qui sont les moins lourds, sont facilement emportés par le vent, et créent alors des endroits mal isolés.
L’isolation des combles habités
En ce qui concerne les combles habités, il est possible de placer l’isolant entre les chevrons mais également au-dessus ou au-dessous de ces derniers. La pose doit être réalisée de la meilleure manière qui soit. Il a été mis en évidence par l’institut de physique du bâtiment de Stuttgart qu’une fuite d’un millimètre sur un mètre entre l’isolant et le chevron ou entre deux isolants, divise sa résistance thermique réelle par cinq.
Somme toute, il faut savoir que la réglementation actuelle ne tient pas compte du confort estival et par la même occasion des isolants courants. La densité des isolants est pourtant fondamentale en période estivale. La majorité des revendeurs ne le savent pas.
Les isolants employés usuellement pour les combles à savoir les laines minérales légères ou encore les isolants synthétiques ne sont pas des plus efficaces contre la chaleur estivale. Pour bénéficier d’un confort estival appréciable, les isolants sont à choisir avec de grandes épaisseurs. Ils doivent donc avoir au moins 40 centimètres, notamment pour le polystyrène expansé. Ceux-là ne peuvent pas s’installer entre les chevrons. Ils sont également à des tarifs supérieurs, comme c’est le cas du polyuréthane.
En pratique, le confort estival doit obligatoirement être pris en considération. Notamment dans toutes les localités où la canicule de 2003 a sévi.