La cabine d’ascenseur constitue l’aspect essentiel et habitable de cet appareil. La majeure partie des innovations autour de l’ascenseur se rassemble autour de la cabine. En se déplaçant à l’intérieur d’une structure maçonnée, solidaire au bâtiment, la cabine transporte l’utilisateur à l’étage désiré.
La configuration de la cabine peut s’adapter à tout emplacement, au style architectural du bâtiment, à tout usage spécifique. Cela est valable pour un ascenseur pour hôpitaux, des lieux touristiques, des personnes âgées, à mobilité réduite ou malvoyante, etc. Elle peut se distinguer par son design, et le confort qu’elle offre. Elle est surtout conçue pour assurer la sécurité du passager, tout au long du trajet, à la sortie et à l’arrêt.
Une cabine sécurisé
Afin d’assurer la sécurité des passagers, la cabine d’ascenseur actuel se compose de :
- Deux portes coulissantes se refermant ou s’ouvrant automatiquement. Celles-ci servent de double protection pour les personnes entrantes et sortantes. Pour une sécurité optimale, les portes se munissent de dispositifs de détection des obstacles. Cette fonctionnalité évite à la porte de se refermer sur une personne ou un objet.
- D’alarme de sécurité se déclenchant en cas de problème.
- Des cabines opaques pour éviter le vertige et du revêtement antidérapant pour le sol. À l’intention des personnes malvoyantes. Une peinture du revêtement au sol intérieur se recommande pour se distinguer de celle du palier.
- De la main courante (à 90 cm de hauteur) ou de barre d’appui, fixée aux parois verticales afin que les personnes (âgées surtout) puissent s’y appuyer en cas de petites secousses.
- D’un éclairage à la luminosité adéquate et sensé ne pas faire l’objet de panne ainsi que d’une ventilation correcte.
Par ailleurs, pour chaque cabine, le poids maximal à ne pas dépasser est indiqué.
Cabine personnalisable
Les éléments qui composent la cabine peuvent être réalisés en standard ou avec une personnalisation (cas d’ascenseur particulier surtout). Si on ne parle pas de la taille, il s’agit entre autres :
- Des accessoires qui se trouvent à l’intérieur. En principe, il s’agit de la boîte à boutons, des plinthes, du téléphone, auxquels peut s’ajouter un miroir, un écran de télé diffusant la météo, etc.
- Du revêtement ou de l’habillage des parois, du sol du plafond et de la main-courante, des portes. Pour le plafond, composé en général de faux plafond, on a le choix entre l’inox, le stratifié ou l’aluminium, etc. Quant au sol, il y a le granit reconstitué, le plus luxueux donc le plus cher, l’aluminium, résistant et qui exige très peu d’entretien et convient ainsi à une fréquentation forte, le grès cérame, résistant et imperméable, le PVC, le moins cher, mais peut être dangereux en cas d’incendie, etc. Pour les parois, les options sont le vinyle, le moins cher le stratifié, le plus courant l’inox plus résistant, mais plus cher, etc. Les portes quant à elles peuvent être en métal, en bois, en verre (cas de l’ascenseur panoramique). Enfin, pour les mains courantes et les plinthes, on a le bois massif, le laiton, etc., mais le plus utilisé reste l’inox. Il est à noter que différents habillages peuvent être rehaussés et personnalisés par diverses finitions.
- Du tableau de commande qui assure la gestion des mouvements de l’ascenseur (montée et descente) ainsi que les ouvertures des portes. Souvent inséré dans les parois verticales de l’ascenseur, le tableau de commande comprend des touches destinées pour les ouvertures et les fermetures des portes, pour le départ et l’arrêt, des touches en cas d’urgence. Ces touches se commandent soit digitalement, vocalement, sous pression continue, à clé et il y a même des touches en braille.