La maintenance des ascenseurs est une mesure de sécurité vitale pour l’utilisation de ceux-ci. Cette opération se réalise par des professionnels certifiés. Il est avéré aujourd’hui que le principal point fort d’un ascensoriste, c’est sa capacité à fournir des services pour son parc d’ascenseurs mis en place. Pour la plupart des entreprises, moins pour certains et principalement pour d’autres, le secteur maintenance est la vache à lait essentielle pour performer en termes de chiffre d’affaires et de résultat net. Quand il s’y met, chaque fabricant dispose de sa botte imparable pour frapper fort la concurrence.
Maintenance d’ascenseurs: une nécessité pour le commerce
Même s’il s’agit du moyen de transport le moins dangereux au monde, et même si les prouesses technologiques en la matière s’agglomèrent pour rendre le transport en ascenseur toujours plus sûr, plusieurs dizaines de paramètres composent aujourd’hui tout le système de ces cabines. Autrement dit, toutes les spécificités qui déterminent le fonctionnement de l’ascenseur peuvent aussi constituer des sources de dysfonctionnement, voire de danger pour les utilisateurs. La maintenance se trouve donc être une solution d’appoint incontournable pour l’ascensoriste afin d’éviter le maximum de retours clientèle négatifs.
En assurant la bonne marche de l’ascenseur, la sécurité et le confort des usagers, le service de maintenance garantit aussi la bonne réputation du fabricant. Les usagers semblent en effet avoir assimilé le fait qu’un producteur-vendeur n’est intéressant que s’il propose du SAV. Du coup, connaissant ce comportement, certains fabricants comme Otis Elevator Company misent plus sur leur section de maintenance.
Les mesures obligatoires dans la maintenance des ascenseurs
Comme pour tout autre dispositif ou véhicule de transport privé ou public, la mise en place et l’usage de l’ascenseur sont soumis à des normes et des règles légales. La loi dite Urbanisme et Habitat n° 2003-590 promulguée en juillet 2003, complétée par le décret 2004-964 de novembre 2004, oblige ainsi les propriétaires à entretenir régulièrement leurs ascenseurs. Dans le cadre de cette législation, 3 types d’opérations sont exigées, à savoir :
L’entretien périodique
Étant commandée auprès d’une entreprise spécialisée, cette opération fait l’objet d’un contrat spécifique. Il s’agit d’un contrôle périodique éventuellement suivi d’une intervention comme les réparations ou installation de pièces de rechange par exemple. L’entretien dans ces cas se fait toutes les 6 semaines.
Le contrôle technique
Cette opération se fait au moins tous les 5 ans à partir de la date d’installation de l’ascenseur. Le contrôle technique est maintenant du ressort d’une entité autre que celle qui a conçu, installé et entretenu l’ascenseur. Le contrôleur, habilité, établit un rapport d’inspection à adresser au service d’entretien lui indiquant les parties à rectifier.
La mise en sécurité ascenseur
Il s’agit d’une activité de remise aux normes rendue exigible, surtout à l’adresse des propriétaires d’ascenseurs anciens. Cette opération doit se faire tous les quinze ans.
Compte tenu de ces grandes dispositions, la maintenance représente donc aujourd’hui un marché immense. Le volume de travaux à faire au niveau mondial est considérable. Pour la France uniquement, par exemple, la moitié des installations au niveau national est vétuste. Elles ont en effet plus de 25 ou 30 ans.
Jouer sur la concurrence pour trouver les meilleures offres
Toujours dans l’Hexagone, plus de 150 entreprises spécialisées se partagent les interventions sur site. Ce sont des sous-traitants des fabricants, eux-mêmes, mais aussi des prestataires indépendants. En particulier pour la marque Otis qui entend toujours s’imposer dans ce segment service, c’est une opportunité qu’elle a vu venir depuis longtemps.
Sinon, tous ces travaux ont un coût élevé (achat de pièces, travaux plus récurrents, etc.), donc nuisible pour les affaires. Puis, il arrive que l’importance des travaux, en quantité et en qualité, conduise à des comportements abusifs ou désavantageux pour son client de la part de l’établissement de maintenance. On peut citer dans ce sens, le retard, les travaux mal faits, le devis anormalement élevé, etc. Alors, pour qu’une intervention de maintenance représente plus d’avantages que de contraintes à l’endroit du propriétaire, la législation a prévu de peser plus sur le marché de la maintenance. Le propriétaire est ainsi plus privilégié.
Notamment, sous l’effet du décret 2012-674 de mai 2012, le client bénéficie maintenant d’un droit de résiliation plus pratique et fiable, de façon à choisir un autre contrat de maintenance plus profitable que le précédent. Grâce à cette nouvelle arme aux mains du consommateur, le prix de la maintenance se réduit forcément, mais reste concurrentiel d’un prestataire à l’autre. Le prix de mêmes services proposés par un professionnel se verra parfois réduit jusqu’à 50 % chez un autre !