La toiture ou couverture en zinc est un concept assez récent. Néanmoins, en dehors de son côté esthétique, tout comme le bois, le zinc doit recevoir un traitement adéquat pour ne pas s’oxyder au contact de l’air. La toiture, aussi bien que la façade, marque l’architecture d’une maison, mais elle intègre en plus d’autres rôles. Elle protège la structure de la maison ainsi que ceux qui se trouvent à l’intérieur du vent, de la pluie, de la neige, de la grêle, du soleil, de toutes les pollutions extérieures y compris les bruits. Un écran sous-titre est prévu pour la renforcer dans cette mission. En effet, cette dernière empêche temporairement les infiltrations de passer à l’intérieur et d’affecter l’isolant, en cas d’endommagement accidentel de la toiture.
Comme en plus, un toit comporte normalement avec son isolant, un conduit d’air bien approprié, l’intérieur sera toujours à l’abri du froid, de la chaleur et l’humidité. Par ailleurs, avec les moyens et les conditions requises (ensoleillement optimal), on peut même, avec son toit, produire sa propre électricité et vendre le surplus. Quant aux matériaux de couverture, l’ultime élément du toit qui s’expose à toutes les intempéries et aux changements imprévisibles des conditions climatiques, on a tout un choix sur un vaste éventail d’offres.
Toutefois, le choix peut être assez succinct par des réglementations régionales (type spécifique de matériau) ou nationales (proximité de site classé). La politique du gouvernement, en concert avec ceux du pays de monde entier, indique les orientations à suivre sur le principe de construction (construction économe en énergie) et sur les types de matériaux (matériaux écologiques). Quoi qu’il en soit, bien que le matériau comme le zinc ne représente encore qu’une infime partie dans le marché de matériaux de couverture, occupée à plus de 70 % par les tuiles en terre cuite, il intègre de nombreux avantages qui méritent d’être connus.
Critères de choix de toitures et de couverture
Bien qu’en principe, on puisse choisir le type de toiture et de matériaux de couverture à sa guise, certaines contraintes limitent le choix, même indirectement. Il peut s’agir des contraintes techniques, réglementaires, budgétaires et contextuelles (menace sur l’environnement et la planète)
Du point de vue technique, on choisit la couverture de toit selon la pente du toit, selon l’exposition au vent, à la neige au soleil ou par rapport aux conditions climatiques des zones particulières (montagne, régions soumises à des passages fréquents de cyclones, etc.)
D’autres critères à considérer
Du point de vue réglementaire, certaines régions exigent le type de matériaux, de leur couleur, et même de l’architecture du toit. Notamment en bordure des avenues. Les lois sur la protection des sites classés exigent le type de couverture à utiliser ou à exclure à proximité des monuments historiques. Dans de tels cas, le PVC se trouve parmi les matériaux non accepté.
Du point de vue budgétaire. Il n’est plus à prouver que le budget limite le choix. À titre d’exemple, pour couvrir un toit en tuiles, il faut souvent opter pour le toit en tuiles mécaniques, plus économique.
Face aux menaces de la dégradation de l’environnement, les pouvoirs publics préconisent la construction la plus économe en énergie. D’ailleurs, des études ont permis de conclure qu’une toiture en pente, à combles aménagés est plus économe en énergie que d’autres types de toit. D’où le fait que L’État encourage surtout l’utilisation des matériaux écologiques naturels ou ceux qui requièrent le moins d’énergie grise lors de leur fabrication.
Atouts du zinc en tant que couverture de toit
Peu utilisé en France comme revêtement de toiture, il y a plusieurs années, le zinc commence à connaître du succès. Notamment auprès des constructeurs et des propriétaires de maisons individuelles. Cela s’explique par les multiples avantages qu’il offre. Mais également sur les améliorations qui lui sont apportées techniquement et esthétiquement. Par ailleurs, certains caractères du zinc répondent aux critères écologiques recherchés actuellement.
Le zinc par les nombreuses teintes par lesquelles il est disponible actuellement satisfait à de nombreuses attentes esthétiques. Il convient à tous les styles architecturaux particulièrement contemporains. En effet, en plus de sa couleur courante, métallique grise à reflets bleutés, il est actuellement disponible sous de nombreuses versions colorées. Il se prête ainsi à différents usages et différentes situations. Il y a le zinc d’aspect proche du rendu minéral du quartz. C’est le zinc que l’on utilise surtout en rénovation, car s’adapte aux anciennes feuilles.
Le zinc patiné gris anthracite s’associe parfaitement aux ardoises. En version patiné aux reflets changeants allant des nuances brunes aux bleues cendrées en passant par le rouge, le zinc convient aux bâtiments contemporains. Le zinc bi laqué protégé par une couche aux couleurs et nuances multiples (blanc, bleu, vert, rouge, gris, brun). Ce dernier type est conçu pour les zones à fortes pollutions ou à forte salinité.
Souplesse, longévité, malléabilité
Le zinc offre une longévité élevée (jusqu’à 100 ans pour les zones saines comme la campagne et plus de 30 ans pour les zones urbaines ou polluées).
Souple, léger (5kg/m2), malléable, le zinc est facile à travailler. En prime, il s’adapte à toutes les formes mêmes les plus complexes (courbes, cintrées) ainsi qu’à toutes les pentes (raide, douce et même plate). De surcroît, il ne requiert pas non plus de charpente particulière.
Durable et très résistant, il est réutilisable presque en totalité même à la fin de son cycle de vie. Plus du quart de la production mondiale vient du zinc recyclé.
Résistant très bien aux intempéries, ne favorisant pas la formation de mousse, une couverture en zinc est étanche et facile à entretenir.
Une couverture en zinc grand format est peu sensible au vent.
Faiblesses d’une toiture en zinc
La première faiblesse du zinc est son prix assez cher. En plus de cela :
Le zinc est assez difficile à poser et nécessite le savoir-faire d’un spécialiste. En effet, il est le mieux placé pour prévoir la bonne dilatation des plaques.
Le zinc se ternit assez rapidement. Certains supports comme le béton, le plâtre, le pin, le chêne ne conviennent pas au zinc. Il en est de même pour le mélèze ou le cèdre rouge, contrairement au sapin, peuplier ou à l’épicéa.
Avec une toiture en zinc, il faut prévenir, les problèmes :
- D’isolation acoustique, car le bruit de la pluie qui tombe dessus peut devenir incommodant.
- De chaleur et de condensation. En effet, le zinc en tant que métal est conducteur de chaleur. Par conséquent, il peut devenir étouffant dans les combles si on ne prévoit pas une bonne ventilation d’air.
Le zinc se présente généralement sous forme de plaques (feuilles) ou de bacs :
- D’épaisseur allant de 0,5 mm à 1 mm, l’épaisseur minimum de 0, 70 mm est recommandable en montagne.
- De largeur comprise entre 500 mm jusqu’à 1 m. La largeur de 500 mm est utilisable partout, aussi bien en montagne qu’au bord de la mer.
- De longueur choisie, entre autres, en fonction de la pente du toit ou de la mode de fixation (jonction à travée unique, à ressaut ou à agrafage). Il existe de longues feuilles de zinc de 15 à 20 m.
Toiture en zinc : indication de prix
Sur le plan tarifaire, celui-ci dépend de nombreux facteurs dont la taille (épaisseur, largeur, longueur). Outre cela, la gamme de qualité, la complexité du chantier (accès, hauteur du toit, pente du toit) entrent également en jeu. On ne peut également oublier le coût de la main-d’œuvre.
À titre indicatif, le prix au m2 se situe globalement entre 40 et 80 euros.
Le nombre des professionnels spécialisés en pose de couverture métallique est assez restreint. Néanmoins, demander plusieurs devis est une démarche importante pour avoir le meilleur rapport qualité/prix.