Dans un monde en constante évolution, la reconversion professionnelle est devenue un phénomène courant. De nombreux actifs ressentent le besoin de donner un sens nouveau à leur parcours, et la décoration intérieure apparaît comme une voie attrayante pour exprimer leur créativité. Cet article explore le parcours de cinq designers d’intérieur qui ont choisi de sauter le pas, partageant leurs histoires inspirantes et les défis qu’ils ont relevés pour se réinventer professionnellement.
La pandémie a souvent été un déclencheur de réflexions profondes sur notre mode de vie professionnel. En repensant notre espace de travail, beaucoup ont découvert une passion pour la décoration intérieure. Cette évolution de la perception du travail et de l’espace a amené de nombreux professionnels à envisager de faire de cette passion leur métier. Nous allons vous raconter les anecdotes et les parcours de ces cinq architectes d’intérieur qui ont tourné la page pour écrire un nouveau chapitre créatif de leur vie.
Le déclic de la reconversion : qu’est-ce qui a poussé ces designers à changer de métier ?
Pour Caroline Andréoni, architecte d’intérieur, tout a commencé par une simple visite. Maman de deux petites filles, Caroline a passé une décennie à diriger une agence immobilière à Nice, se rendant vite compte qu’elle avait un penchant naturel pour la suggestion d’aménagements à ses clients. Sentant un manque d’implication créative, elle a pris la décision audacieuse de quitter son emploi et de retourner sur les bancs de l’école pour se former au métier d’architecte d’intérieur. Son expérience dans l’immobilier lui a donné un regard acéré sur le potentiel des espaces, mais elle désirait ardemment mettre son empreinte créative sur ce qu’elle réalisait.
Un autre témoignage fascinant est celui de Laurie Aufschneider, une ancienne chef de projet communication. Après une carrière de 15 ans dans le domaine de la communication au sein d’agences de publicité, Laurie a ressenti un manque de créativité et a décidé d’explorer sa passion pour la décoration intérieure. C’est en rénovant son propre appartement qu’elle a eu le déclic de faire de cette passion une carrière. Son désir de créer des espaces uniques l’a conduite à suivre une formation spécialisée.
Des parcours différents pour une passion commune
L’histoire de Mélanie, qui a tenté une reconversion à partir de son profil d’influenceuse sur Instagram, est particulièrement captivante. Avec une grande communauté en ligne, elle a su tirer parti de sa notoriété pour faire connaître sa nouvelle activité. Elle a commencé par proposer des conseils de décoration avant de se former et de se lancer en tant qu’architecte d’intérieur. La puissance des réseaux sociaux a joué un rôle crucial dans sa transition, preuve que le digital peut être un tremplin pour une nouvelle carrière.
Également, du côté des créateurs de tendances, Isabelle Solers, ex-journaliste, a trouvé sa voie après des années passées à écrire sur des sujets de santé et de style de vie. En parallèle de son métier de journaliste, elle a rénove plusieurs appartements, cultivant ainsi ses compétences en décoration. Finalement, elle a franchi le pas pour fusionner sa carrière de journaliste avec sa passion pour l’architecture intérieure.
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Comment ces designers ont-ils financé leur formation ?
La question du financement est souvent cruciale lors d’une reconversion. Caroline Andréoni a eu la chance de pouvoir autofinancer sa formation, mais cela n’a pas été le cas pour tous. Laurie, par exemple, a bénéficié d’une aide de Pôle Emploi pour ses études, ce qui a été un investissement vital pour son avenir professionnel.
Les possibilités de financement, comme le Compte Personnel de Formation (CPF), sont aujourd’hui plus accessibles. Cela a permis à certains de ces designers de ne pas faire de compromis sur la qualité de leur apprentissage, leur offrant ainsi le soutien nécessaire dans cette période de transition. Mélanie, par son influence sur Instagram, a pu mettre de côté un budget pour ses cours, lui permettant de suivre des formations de qualité dans des écoles reconnues.
Les différentes routes vers l’apprentissage
Les parcours varient énormément en termes de formation. Caroline a choisi l’École Boulle, tandis que Laurie a suivi son cursus à CREAD. Chacune d’elles a trouvé l’établissement qui correspondait le mieux à leurs besoins. Pour Isabelle, l’école LISAA a été un tremplin essential pour sa nouvelle carrière.
Les formations sont souvent conçues pour être polyvalentes, leur permettant d’apprendre à la fois sur les aspects techniques du métier (plans, mesures) mais aussi sur la partie créative qui les passionne tant (moodboards, style). Ces divers enseignements leur a permis de se forger un registre stylistique et une approche propre qu’elles pouvoir appliquer à leurs projets. Le temps passé dans ces écoles a aussi été précieux pour rencontrer d’autres professionnels du milieu et échanger des idées.
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Les défis rencontrés pendant la reconversion
Changer de carrière n’est jamais un chemin sans embûches. Pour Caroline, le fait de retourner sur les bancs de l’école à 33 ans est un défi en soi, surtout avec des enfants à la maison. Elle se rappelle la difficulté de jongler entre la théorie et la pratique, tout en continuant à gérer sa vie de famille. Laurie, de son côté, a également dû apprendre à consacrer du temps à ses études tout en trouvant des clients.
Les moments d’incertitude et de doute sont fréquents. La peur de ne pas se faire respecter en tant que femme dans un secteur encore dominé par les hommes constitue une réalité inquiétante. Cependant, ces designers ont su surmonter leurs appréhensions en s’appuyant sur leurs expériences passées, s’inspirant de réseaux professionnels pour développer leur confiance.
Gérer la solitude de l’entrepreneuriat
Avec la reconversion, la solitude est un sentiment partagé par beaucoup. Laurie a ainsi reconnu qu’elle a dû faire preuve d’autodiscipline en tant que nouvelle entrepreneure, surtout face aux défis imposés par son activité. Avoir une communauté de soutien, que ce soit des amis ou des autres designers, a été crucial pour surmonter ces obstacles. Le partage d’expériences, de conseils et d’encouragements a permis de créer une réelle dynamique d’entraide, offrant un cadre propice à l’épanouissement professionnel.
Enfin, ces designers soulignent l’importance d’être entouré de bonnes personnes : des artisans, des clients et des collègues de métiers qui partagent la même voie. Ce réseau est essentiel surtout lorsque l’on se trouve confronté à des imprévus au cours d’un projet.
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À quoi ressemble leur quotidien aujourd’hui ?
Aujourd’hui, après des mois de travail acharné, Caroline, Laurie et les autres se sont installées confortablement dans leur nouveau rôle. Caroline gère désormais une petite équipe et a su établir un carnet de commandes bien rempli, avec des clients qui lui font confiance grâce à son expérience passée et son sens du design.> Laurie, quant à elle, continue de bâtir son entrepreneurat sur les réseaux sociaux, attirant des clients qui recherchent un style distinct et un service personnalisé.
Mélanie, en tant qu’influenceuse, a réussi à transformer sa passion en une activité rentable, conseillant sur des projets tout en se formant en continu. Isabelle, complètement immergée dans l’univers du design, construit des projets qui reflètent son amour pour la décoration et l’architecture.
Les temps forts de leur parcours
Chaque designer a son propre chemin parsemé de défis, mais ils partagent tous un amour commun pour l’esthétique et l’architecture. Leurs parcours montrent comment l’ambition et la ténacité peuvent mener à la réalisation de rêves, transformant une passion en métier. Que ce soit par le biais des réseaux sociaux, de la formation ou d’une solide base professionnelle, chacun de ces designers a trouvé sa manière unique d’apporter une vision au monde de la décoration intérieure.
