Le plâtrier plaquiste intervient lorsqu’il est temps de peaufiner votre intérieur. C’est-à-dire, après les travaux de la maçonnerie mais avant la peinture. C’est lui qui doit poser le plâtre, l’enduit, les cloisons et les plafonds suspendus. Dans le contexte actuel où la performance énergétique constitue une priorité, le métier de plâtrier plaquiste devient de plus en plus un métier d’avenir. Dans certaines régions de France, si on ne parle que du Sud Alsace, il y a pénurie de tels professionnels. Heureusement, on peut encore trouver de bons artisans dans ce métier.
En effet, ce sont les plaquistes qui se chargent de la finition des murs, des plafonds à l’aide de plaques de plâtre. Il leur revient alors le rôle d’assurer et de parfaire l’isolation et l’étanchéité. Or, ces deux travaux conditionnent l’amélioration énergétique. Le plâtrier plaquiste peut également s’orienter dans le domaine de la décoration en devenant staffeur ornemaniste pour orner les plafonds par des moulures et de rosaces. Dans le métier, être plâtrier ou plaquiste n’a rien de différent, tous les deux interviennent dans l’aménagement intérieur, dans les travaux de finitions et d’ornementation.
Entrant en jeu après le maçon et le menuisier et avant le peintre, il travaille seul sur diverses tâches allant de la pose de plâtre jusqu’aux, enduits, joint et lissage (travaux de finition), s’il s’agit d’un petit chantier. Dans le cas d’un chantier de grande envergure, il travaille en équipe sous la responsabilité du chef d’équipe en assurant une seule tâche. Pour ceux qui s’intéressent au plaquiste, les quelques informations sur le métier, l’évolution tant en tâches qu’en matériaux, les qualités attendues d’eux, etc., peuvent leurs être utiles.
Plâtrier plaquiste : le métier en général
Annuellement, on recense en France une moyenne de 2500 emplois de plaquistes, qui parfois rencontrent un manque de prétendants.
À propos de recherche de chantiers, des sites publient à l’intention des plaquistes jusqu’à 90 offres d’emploi par jour.
Les principaux employeurs d’un artisan plaquiste sont les entreprises de BTP œuvrant dans la restauration, la décoration, l’aménagement des bâtiments privés ou publics.
Un plâtrier plaquiste qui peut être aussi bien un homme qu’une femme peut travailler pour le compte d’une société ou pour son propre compte.
Ses diplômes qui sont, le CAP ou BP (plaquiste, staffeur ornemaniste), BTS (aménagement et finition) ou encore Brevet des métiers d’art volumes, sont délivrés par le Ministère de l’Éducation Nationale.
Quant au salaire, celui de débutant tourne aux alentours de 1 200 euros par mois et atteints les environs de 1 400 euros avec trois ans d’expérience pour aller jusqu’à 1600 euros si on devient chef d’équipe, avantages et primes en sus.
Les attributions d’un plâtrier plaquiste et l’évolution dans le métier
Le plaquiste est un professionnel du second œuvre du bâtiment, en neuf ou en rénovation. Son intervention ne se limite pas aux logements individuels ou collectifs, privés ou publics, mais s’étend à la restauration et à la décoration des monuments historiques et même dans des travaux sur des bateaux et navires.
Son travail concerne toutes les parois du bâtiment, murs, plafonds. Il monte sur ces différentes surfaces des plaques préfabriquées en plâtre, en céramique, en bois, en métal, en plastique, etc. et plus récemment des cloisons alvéolaires. L’artisan passe ensuite à l’enduit, au lissage de rugosités éventuelles et au jointement. Il participe ainsi à l’isolation thermique et phonique en essayant d’apporter dans les pratiques, l’utilisation des produits de plus en plus écologiques. Le plâtrier plaquiste contribue à renforcer l’étanchéité, particulièrement aux ouvertures. Il optimise la sécurité et l’esthétique en recouvrant par coffrage le passage des gaines techniques et en rectifiant en même temps tous les défauts de planéité.
En tant que décorateur, il réalise des moulures, des rosaces, des corniches, des cheminées, des cloisons cintrées, des plafonds arrondis, etc. Il exécute ces éléments décoratifs en se servant de stuc, de gypse etc.
Ses principales qualités
Un bon plâtrier plaquiste, en plus des connaissances académiques, doit être précis, méticuleux et créatif. Il doit savoir lire un plan et est disponible pour des déplacements ou des travaux en fin de semaines. De plus, avoir le sens du détail, du goût et du travail en équipe tout en étant autonome, lui facilite l’intégration et l’évolution dans son métier. Être apte à s’intégrer dans le travail en équipe avec les autres corps du métier comme le peintre, le plombier, l’électricien, etc., constitue une autre qualité requise à un plaquiste. Par ailleurs, il doit être résistant physiquement et ne présente pas d’allergie aux poussières. Enfin, il doit connaître et suivre toutes les consignes de sécurité nécessaires à l’exécution de son travail et s’adapter aux nouvelles technologies et aux différentes techniques de levage.
Témoignages d’un plâtrier plaquiste
D’après un plaquiste, il adore ce métier qui allie technique et esthétisme, qui n’est pas entièrement physique et qui se pratique la plupart du temps en intérieur en lui donnant en plus l’occasion de prendre part à des pratiques diversifiées tant en tâches qu’en matériaux. À ce propos, les réunions sur l’utilisation des produits écologiques lui donnent l’opportunité de se former et d’être en phase avec l’évolution technologique ainsi qu’aux orientations politiques auxquelles est axé le développement du secteur. C’est seulement de cette façon qu’il sera en mesure de répondre aux attentes des clients.
Un autre plaquiste témoigne que par ses interventions, il a la sensation de donner vie à un intérieur du bâtiment. Dans son métier, il lui arrive de poser des plaques de plâtre de très grandes dimensions (2,50mx1, 20m de poids avoisinant 50 kg) pour réaliser des cloisons. Les cloisons sont à majorité doublées d’isolant, peuvent être ignifuges ou résistantes à l’humidité pour celles conçues à base de ciment et sont prévues pour les salles de bains.