Les magnats de l’ascenseur ont vu le marché grossir et leurs bénéfices s’élever de manière « vertigineuse » vers les années 2000.
Les mastodontes dans ce secteur du bâtiment, ce sont Otis, Kone, ThyssenKrupp et Schindler. Partout, ces 4 constructeurs d’ascenseurs se sont arrogé presque toute l’affaire. On dit depuis longtemps que le quartet représente à eux seuls 80 % du marché, même en France. En Hexagone, on estime leur chiffre d’affaires annuel compris entre 2 et 2,5 milliards d’euros. Alors, que représente la part de chacun dans cette épopée commerciale ?
Otis, toujours en tête d’affiche
Globalement, le géant américain du marché de l’ascenseur et des escaliers mécaniques pèse en total près de 11 à 12 milliards d’euros de chiffre d’affaires chaque année. Et si on en croit les estimations avancées par la marque concurrente Kone, affirmant que tout le marché pèse 34 milliards d’euros, dans le cas de chiffre de 2008, tous les secteurs confondus, la part d’Otis correspond environ au tiers.
Depuis quelques années, les résultats se suivent mais ne se ressemblent pas tellement pour le numéro 1 mondial des ascenseurs. Otis annonce effectivement début 2018 un recul de presque 2 points sur l’année 2017 par rapport à 2016 : 16,36 % pour le résultat global. Alors que l’américain a longtemps gravité autour des 20 % depuis 2007. Malgré tout, les actionnaires profitent toujours avec des dividendes relativement en hausse. Les bénéfices d’exploitation du groupe semblent en effet stables. De manière générale, après 2015, Otis vit et performe un peu plus, grâce aux services qui restent très prometteurs pour la firme.
Kone, nouveau numéro 2 mondial
L’ascensoriste finlandais s’est reposé davantage sur son domaine de prédilection, la « production », où il est le plus dynamique chez les 4 cavaliers. Cela l’a poussé devant tout le monde dans le marché du neuf en termes de progression des ventes. Et s’il s’agissait, en 2005, de celui qui investissait au début de la période d’embellie du domaine des ascenseurs (début 2000), son chiffre d’affaires du moment est parmi les plus importants avec près de 9 milliards d’euros en 2017. Les bénéfices remontent à 4 fois plus qu’en 2005, passant d’un peu plus de 270 millions d’euros à environ 1,2 milliard actuellement.
Néanmoins, eu égard à une prévision négative, Kone rectifie sa stratégie globale en prenant certaines mesures, comme la compression de son personnel, lequel s’est vu délesté d’environ 1000 postes en 2017. Particulièrement, l’ascensoriste tente aussi d’optimiser un peu plus son secteur « maintenance », comme tout le monde.
Schindler, position de plus en plus renforcée
Même si le groupe suisse se considère comme le moins dynamique du quartet depuis 2008, ses efforts pour reprendre du poil de la bête n’ont pas été vains. Le chiffre d’affaires de 2005, qui est alors à un peu plus de 5 milliards d’euros, a aujourd’hui dépassé les 8 milliards. Et spécialement depuis 2016, Schindler passe à l’offensive et réalise un bénéfice Ebit de plus de 943 millions d’euros.
Même si Schindler est encore loin de sa profitabilité de 2010 à 2014, le groupe prévoit de poursuivre sa progression en augmentant ses parts de marché, surtout en Chine et en Inde où les commandes sont difficilement acquises. Il entend accroître ses ventes aux environs de 5 %.
Thyssenkrupp, une affaire stable
Il s’agit peut-être de la plus discrète des 4 marques, en présentant moins d’implantations de par le monde que ses concurrents principaux. Quoi qu’il en soit, sa part de marché de l’ascenseur est équivalente à celle de Kone et Schindler, c’est-à-dire aux alentours de 14 à 15 %. Son chiffre d’affaires annuel progresse plus lentement sachant qu’en 2014, il est de 5,4 milliards d’euros, pour s’établir à plus de 7 milliards depuis 2015. Si la firme allemande mise autant ou plus que ses concurrents sur les innovations et une production marquée par les enjeux environnementaux, elle n’est pas moins une entreprise axée sur les services. La majorité du chiffre d’affaires est d’ailleurs dédiée à la maintenance.
D’autres sociétés ascensoristes essaient tant bien que mal de talonner les 4 géants : Sodimas, Oleolift, Etna, GPH mobilité, et bien d’autres. Même s’ils sont commercialement moins performants, certains ont réussi à converger avec la progression actuelle du marché. En particulier, Mistubishi est actuellement l’ascensoriste qui est à surveiller de près.
Fujitec va sortir un nouveau modèle d’ascenseur standard en 2025
Fujitec Co., Ltd., entreprise japonaise leader dans le secteur des ascenseurs, s’apprête à dévoiler en 2025 son nouveau modèle d’ascenseur standard baptisé Ele Glance. Ce nouveau modèle, qui succède à la gamme XIOR, représente une évolution significative dans l’offre de Fujitec. Il se distingue notamment par son design et sa résilience face aux catastrophes naturelles.
L’aspect esthétique a fait l’objet d’une attention particulière, avec une palette impressionnante de 29 teintes disponibles pour la personnalisation des plafonds, des parois et des sols. Le design intérieur s’appuie également sur une approche sophistiquée basée sur le concept CMF, qui harmonise couleurs, matériaux et finitions pour créer une première impression marquante.
Cette philosophie de design se décline en trois styles distincts majeurs. Chacun associe de manière unique les éclairages de plafond, les motifs muraux et les revêtements de sol : intelligent, élégant et convivial.
Sur le plan technique, Ele Glance intègre des innovations majeures en matière de maintenance en 2025. Son système de surveillance à distance a été considérablement amélioré pour offrir un service de maintenance plus performant.
Quel est le prix des ascenseurs et des escaliers mécaniques en 2025 ?
Le coût des ascenseurs et des escaliers mécaniques fluctue considérablement selon leurs caractéristiques techniques, leurs dimensions et leur usage spécifique. Un modèle basique d’ascenseur manuel pour charges légères débute aux alentours de 70 euros. Le prix augmente substantiellement dès que des fonctionnalités supplémentaires entrent en jeu. En 2025, les versions motorisées représentent un investissement minimal de plusieurs centaines d’euros, avec une progression rapide selon les options ajoutées.
L’installation constitue un facteur majeur dans le coût global des systèmes d’élévation. Un élévateur de colis destiné au transport de nourriture ou de documents nécessite un budget supérieur à 6 000 euros. Les modèles industriels capables de soulever plusieurs centaines de kilogrammes dépassent facilement les 10 000 euros.
Pour un escalier rectiligne, la mise en place s’effectue généralement en une journée, avec un coût moyen de 4 000 euros. Les modèles conçus pour les escaliers courbes atteignent approximativement 8 000 euros.
La diversité des usages et des contextes d’utilisation explique les écarts de prix significatifs observés sur le marché. Chaque fonctionnalité additionnelle influence directement le montant final. Une analyse précise des besoins réels permet d’optimiser l’investissement. Un conseil professionnel aide souvent à déterminer la configuration idéale selon les contraintes spécifiques du lieu d’installation et les exigences d’utilisation quotidienne.