Dans un marché de plus en plus compétitif, chaque détail compte pour vendre sa maison au meilleur prix. Pourtant, beaucoup de propriétaires commettent ces erreurs et font chuter la valeur de leur bien. Et ce, jusqu’à plusieurs milliers d’euros.
1. Surévaluer son bien : l’erreur sentimentale
C’est l’erreur la plus fréquente et la plus humaine. Votre maison est le théâtre de vos souvenirs. À vos yeux, elle n’a pas de prix. Mais pour un acheteur, c’est un produit sur un marché.
Fixer un prix de vente trop élevé, c’est la meilleure façon de « griller » votre annonce. Les acheteurs potentiels, qui sont très informés, l’écarteront tout de suite.
Votre bien restera des mois en vente. Il finira par devenir suspect et vous serez contraint de baisser le prix. Parfois même en dessous de sa vraie valeur. Faites estimer votre maison par plusieurs pros et acceptez la réalité du marché.
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2. Négliger la première impression : le fameux « curb appeal »
Un acheteur se fait une opinion sur votre maison dans les 30 premières secondes. Avant même d’avoir passé la porte. C’est ce qu’on appelle le « curb appeal« . L’attrait de la maison vue de la rue.
Une façade défraîchie, une pelouse mal tondue, des volets écaillés… Ça envoie un message très négatif. Celui d’une maison mal entretenue.
Un simple coup de peinture sur la porte et un jardin propre ne coûtent pas cher. Mais ils peuvent radicalement changer la perception de votre bien.
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3. Montrer une maison « dans son jus » : le tue-l’amour
L’acheteur a besoin de se projeter, de s’imaginer vivre chez vous. Et c’est très difficile à faire dans une maison encombrée surchargée de meubles et de souvenirs personnels.
Vos photos de famille, vos collections… Tout ce qui rend votre maison unique est un obstacle pour l’imagination d’un visiteur.
Le « home staging » n’est pas un luxe. C’est une nécessité. Désencombrez, dépersonnalisez, nettoyez de fond en comble. Et réparez les petits défauts. Une maison neutre, propre et lumineuse se vend toujours plus vite et plus cher.
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4. Cacher les défauts : le mensonge qui coûte cher
Un petit défaut d’humidité, une fissure… La tentation peut être grande de les camoufler. Pour ne pas effrayer les acheteurs. C’est un très mauvais calcul.
Tôt ou tard, les défauts seront découverts. Lors de la contre-visite ou par l’expert, en essayant de les cacher, vous perdrez la confiance de l’acheteur. Il se demandera ce que vous lui cachez d’autre.
Soyez transparent. Présentez les devis de réparation si vous en avez. Et utilisez cette honnêteté comme un argument de négociation sain.
5. Être trop présent pendant les visites
C’est votre maison. Et vous pensez être le mieux placé pour la faire visiter. C’est une erreur.
Votre présence peut mettre les visiteurs mal à l’aise les empêchant d’inspecter les lieux librement. Ou de faire des commentaires négatifs de peur de vous vexer.
Laissez votre agent immobilier faire son travail. Il saura mettre en avant les points forts de manière professionnelle. Éclipsez-vous pendant la visite. C’est la meilleure façon de laisser la maison opérer son charme.
6. Refuser de négocier
Même si vous avez fixé un prix juste, la négociation fait partie du jeu. Un refus catégorique de discuter le prix peut être vu comme de l’arrogance et braquer un acheteur qui était pourtant très intéressé.
Prévoyez une petite marge de négociation dans votre prix de départ. Une petite concession de votre part peut faire toute la différence pour conclure la vente.
7. Choisir le mauvais agent immobilier
Enfin, vouloir économiser sur la commission peut s’avérer être un très mauvais calcul. Un bon agent immobilier est un expert de son secteur. Il a un portefeuille d’acheteurs qualifiés. Et il maîtrise les techniques de négociation. Il est votre meilleur allié pour vendre au meilleur prix.
