Pour 2025, l’État change radicalement de stratégie. Et ce changement, qui est loin d’être une mauvaise nouvelle, ouvre de nouvelles chances, avec à la clé, des aides financières bien plus grosses pour ceux qui jouent le jeu.
De la rustine à la refonte : la fin du « mono-geste »
Pendant des années, on a favorisé les « mono-gestes ». Changer ses fenêtres une année. Puis, isoler ses combles l’année suivante. L’impact restait limité.
Le gouvernement a fait le constat. Cette approche par « rustines » n’est pas assez efficace pour lutter contre les passoires thermiques.
La nouvelle règle pour 2025 est donc de se concentrer sur les « rénovations d’ampleur ». Des bouquets de travaux qui traitent le logement dans sa globalité. Et qui garantissent un gain énergétique spectaculaire.
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Le sésame obligatoire : « Mon Accompagnateur Rénov' »
Avec cette nouvelle règle vient une nouvelle condition qui est en fait, une nouvelle chance : l’accompagnement obligatoire.
Pour avoir les aides les plus importantes, il faut se faire assister par un « Mon Accompagnateur Rénov' ». Cet expert agréé par l’État n’est pas un simple intermédiaire.
Il vous guide à chaque étape. Audit énergétique, définition du projet, montage des dossiers de financement et suivi du chantier, tout y est. C’est la garantie d’une rénovation bien pensée.
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Des aides financières massivement revues à la hausse
C’est là que les nouvelles règles créent de nouvelles opportunités. En s’engageant dans une rénovation d’ampleur, on peut avoir des financements inédits. Le dispositif MaPrimeRénov’ ne propose plus de simples forfaits, mais un pourcentage du coût total des travaux.
Pour les ménages les plus modestes, cette aide peut atteindre 80 % du montant du projet. Combinée aux autres aides, la part financée par l’État peut couvrir jusqu’à 90 % de la facture.
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Une approche gagnante sur tous les plans
Si l’État pousse vers cette nouvelle approche, c’est qu’elle est plus logique et plus efficace pour tout le monde. Pour le pays, ça permet d’atteindre les objectifs climatiques. Pour le propriétaire, c’est la garantie d’un résultat qui dure.
Une rénovation globale permet de faire de bien plus grosses économies d’énergie. Elle améliore aussi le confort de vie, la qualité de l’air. Et au final, la valeur de la maison sur le marché.
Le nouveau réflexe à adopter pour 2025
Le changement est donc profond. Le premier réflexe pour un projet de rénovation n’est plus de contacter un artisan. C’est de se rapprocher d’un Espace Conseil France Rénov’.
C’est le point d’entrée unique et gratuit. Il vous orientera vers un Accompagnateur Rénov‘ pour vous permettre de construire un projet solide.
En 2025, l’État ne vous demande plus seulement de rénover. Il vous demande de bien rénover. Et il vous en donne les moyens. C’est une chance à ne pas laisser passer.
Sauter deux classes : le ticket d’entrée pour les grosses aides
Mais qu’est-ce qu’une « rénovation d’ampleur » aux yeux de l’État ? La règle est mathématique. Pour être éligible au parcours accompagné et à ses financements XXL, le projet de travaux doit obligatoirement faire gagner au moins deux classes au DPE du logement.
Passer de la classe F à la classe D, par exemple; ou de G à E. Ce n’est pas un détail. C’est la condition qui change tout. Cette exigence a une conséquence directe. Elle rend impossible les petits travaux isolés. Car pour sauter deux classes, il faut presque toujours combiner plusieurs postes. L’isolation du toit, celle des murs, et souvent un nouveau système de chauffage. C’est tout le rôle de l’Accompagnateur Rénov’. Sa première mission est de faire l’audit qui va prouver que le saut de classe est possible et de définir le bouquet de travaux idéal pour y arriver.
