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Isolation

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On a déjà beaucoup parlé de l’importance de l’isolation thermique des maisons. Particulièrement celles d’habitation face au constat de l’impact de l’action humaine ayant dégradé l’environnement et presque épuisé les ressources naturelles d’énergie. À chaque niveau, individuel, acteurs du domaine de bâtiments, responsables étatiques, etc., des efforts ont été faits. Ceci concerne particulièrement le parc immobilier (maisons anciennes surtout), deuxième émetteur de gaz à effet de serre, car grand consommateur d’énergie.

Toutefois, beaucoup restent encore à faire et il faut continuer et ne pas relâcher pour garder et améliorer les acquis. C’est une attitude responsable pour le bien-être des générations actuelle et vitale pour les générations futures. Comme on est sûr d’avoir fait le bon choix et d’être parti sur une bonne base, on doit plus rester vigilant et essayer de rester actif dans la démarche commune pour le développement durable. Pour la France, l’objectif de la RT 2020 commence à se dessiner à l’horizon : les maisons neuves à énergie positives. Pour y arriver il est important de parler encore sur l’effort fourni et à fournir.

Les bienfaits de l’isolation thermique

Opter pour une isolation thermique de qualité de sa maison, c’est s’approprier des avantages inestimables, se résumant à des conditions de vie de plus optimales et à un avenir plus sûr :

  • Moins de consommation d’énergie donc réduction de facture à payer, entraine nécessairement, l’amélioration du budget du ménage.
  • Échange de chaleur et circulation d’air maitrisée signifient confort thermique, acoustique et amélioration de la qualité de l’air.
  • Construction économe en énergie synonyme de réduction de l’émission de gaz à effet de serre, limite la dégradation de l’environnement et le réchauffement de la planète.

Les obligations en matière d’isolation thermique

Il existe quelques réglementations à suivre sur l’isolation thermique.

Le cas des maisons anciennes, antérieures à 1974

Il n’y a pas d’obligation d’isoler ces constructions si bien que rares sont celles qui le sont. Pourtant, ces types de maisons constituent la majeure partie du parc immobilier existant actuellement. La prise de conscience sur le besoin d’apporter un effort particulier pour les maisons anciennes si on veut atteindre l’objectif de la RT en vigueur et à venir s’est manifestée à partir de 2005.

C’est ainsi que des décrets complémentaires ont été pris et promulgué sur les actions à faire pour l’amélioration énergétique des maisons anciennes et des mesures incitatives ont été mises en place. Pour effectuer l’isolation des maisons anciennes, un artisan professionnel doit réaliser un diagnostic au cas par cas afin de choisir la solution d’isolation la plus appropriée. Il devra tenir compte de la nature des parois (maison à ossature bois, colombages, toit en chaume, murs à remplissage). L’isolation thermique souhaitée ne doit en aucun cas entraîner des désordres ni de dégradation des parois. Par ailleurs, une bonne isolation sous-entend une bonne ventilation.

Les réglementations thermiques des bâtiments neufs ou RT 2005 et RT 2012, en vigueur actuellement.

 Les réglementations thermiques antérieures à celle de 2005 s’adressent toutes aux maisons neuves, mais il y a, à chaque fois, élargissement du champ d’application et renforcement des exigences à respecter. Celles de la RT 2005 commencent à être définies avec beaucoup plus de précision et la maison BBC, comme référence a été instaurée. En d’autres termes, en continuité des RT qui la précédent, la RT 2005, applicable depuis le 1er septembre 2006, exige l’isolation thermique des bâtiments neufs et des parties nouvelles. La RT 2005 demande une amélioration des performances thermiques des bâtiments neufs et parties nouvelles, de 15 % par rapport à la RT 2000.

La RT 2012, a repris le relais de la RT 2005 en élargissant progressivement son champ d’application à des bâtiments neufs autres que les logements d’habitation (bâtiments publics d’enseignements : crèches, secondaires puis universitaires, bâtiments à usage commercial, industriel, artisanal, établissement de santé, hôtels, aérogare, palais de justice, etc.). Le niveau d’énergie requis s’aligne avec celui de la maison BBC de 2005, c’est-à-dire 50 kW hep/m2 par an. À cela s’ajoutent d’autres contraintes concernant la perméabilité à l’air et l’amélioration de l’étanchéité, l’appropriation d’énergie renouvelable, la fixation à 1/16 de la surface habitable, la surface vitrée des domaines résidentiels.

La réglementation thermique des bâtiments existants ou RT dans l’existant.

À partir de novembre 2007, la réglementation thermique régit les travaux que les particuliers entreprennent dans leur logement. Bien que ce ne soit pas une obligation, la réglementation fixe les performances à respecter, pour diminuer les besoins en énergie d’un logement grâce à l’isolation. Par ailleurs, la réglementation envisage de baisser la consommation des maisons anciennes de 3 % par an jusqu’en 2020. Pour aider les particuliers, de nombreuses aides (crédit d’impôt, crédit à taux zéro, TVA à taux réduit, des primes et des subventions) leur sont accessibles à condition de respecter certains critères.

Les bonnes questions à poser avant de faire l’isolation

Il faut savoir qu’une bonne isolation doit toujours être associée à une ventilation bien réalisée. Celle-ci peut être naturelle ou assistée mécaniquement : VMC ou ventilation mécanique contrôlée, hygroréglable, double flux, etc.

Une isolation ne doit jamais être réalisée sur une paroi comportant des signes d’humidité. Le professionnel est à même d’établir un diagnostic identifiant les parties d’ouvrage qui nécessitent un traitement avant d’être isolées.

Une isolation est envisageable sur tous les éléments de construction de la maison, mais les travaux d’isolation du toit doit être prioritaire. Ce dernier constitue la source de 30 % de perte de chaleur.

Enfin, une barrière isolante peut être rompue et crée des ponts thermiques (sources de plus de 15 % de pertes de chaleur). Ces derniers se trouvent généralement aux points de jonction des parties de la construction comme le nez de planchers, de refends ou de cloisons. La mise en œuvre de l’isolation doit parvenir à minimiser les effets de ces ponts thermiques, si possible les éliminer.

Le choix des produits d’isolation

Pour une garantie de la performance et de la qualité, il faut toujours choisir un produit certifié. ACERMI (Association pour la CERtification des Matériaux Isolants) délivrent les certifications après un test sur les produits isolants. NF (Norme Française) et CE (Conformité européenne) sont d’autres marques de qualité. Pour sa part, CSTBat (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) donne des avis sur les produits d’isolation après un contrôle rigoureux des performances.

Les performances techniques d’un matériau isolant sont mesurées par des grandeurs physiques comme, la résistance thermique R, le coefficient de conductivité thermique λ et le coefficient de transmission surfacique U pour une paroi (λ et U sont l’inverse de R et plus leurs valeurs sont faibles, plus les matériaux et la paroi sont performants thermiquement). Par ailleurs, les matériaux sont classés en Euroclasses, relativement à leur comportement au feu.

Les produits d’isolation et leurs usages

Les produits d’isolation qu’on peut trouver sur le marché occupent un très large éventail, mais les critères de qualité énoncés précédemment peuvent aider à choisir. De plus, l’avis d’un professionnel est très pertinent dans ce sens. Quoi qu’il en soit, le prix constitue le facteur déterminant, quoi que le caractère écologique (origine et énergie grise) ne soit pas à négliger. Ainsi, on peut citer :

  • Les laines minérales, de verre, de roche, les plus utilisés pour leur bon rapport qualité/prix. Il existe actuellement des laines minérales haute densité. Leur conditionnement est en rouleaux et panneaux, et on les emploient pour les toitures, les toitures-terrasses, les combles perdus ou aménagés, les cloisons, les contre-cloisons, les planchers et les dalles flottantes, comme complexes de doublage et bardages, etc.
  • Les isolants naturels comme les laines de mouton, le lin, le chanvre, l’ouate de cellulose (journaux recyclés), le métisse (textile recyclé), les fibres de bois, le liège, etc. Sauf, ceux qui sont les plus perfectionnés comme le liège expansé, ils sont écologiques et ne présentent pas de danger pour la santé. Leurs possibilités d’utilisation sont parfois limitées. En vrac, certains sont très efficaces pour boucher les cavités, particulièrement en combles perdus.
  • Les matériaux isolants synthétiques, très performants sont plus chers que ceux des deux premiers types. Ils sont non écologiques et présentent des dangers pour la santé. C’est pourquoi on les utilise, le plus souvent, pour les parties, semi ou enterrées (soubassement et fondations), étant de plus non capillaires. C’est le polystyrène expansé (PSE) qui, sous  forme de panneaux, convient aux planchers ; le Polystyrène extrudé (PSX) en panneaux pour les planchers et sols, les murs, les combles aménagés, toitures-terrasses ; le Polyuréthane (PUR) en panneaux pour toitures, toitures-terrasses, comme doublage des murs, etc.

D’autres types d’isolants

  • Les constructeurs recourent à la fois aux bétons cellulaires, brique monomur, terre cuite, pierre ponce à la fois comme murs porteurs des façades et comme isolation. Très performante, car favorisant grandement l’inertie du bâtiment, ils sont à utiliser en construction neuve (isolation répartie). Leurs faiblesses résident dans leur prix plus élevé que celui des matériaux de maçonnerie classique.
  • Il existe encore des isolants récents, type aérogel, de performance et aux caractéristiques particulières (très légers, mais de prix encore presque inabordable). Les isolants minéraux comme la vermiculite, la perlite expansée, bien que très performants sont également hors de prix. Par ailleurs, les isolants minces constituent des solutions idéales, usés comme compléments d’isolation.

Les différentes techniques d’isolation et le recours au professionnel

L’isolation des parties d’un bâtiment, qui, classées par ordre de priorité, les toitures et combles, les murs, les ouvertures et ponts thermiques, les sols et planchers, se font par l’intérieur ou par l’extérieur si l’on met de côté l’isolation repartie.

L’isolation par l’intérieur (toitures, combles, murs)

Pour les murs, elle constitue une solution intéressante quand le ravalement extérieur de la façade reste en bon état. Les avantages de cette solution résident dans l’absence de modification de l’aspect extérieur de l’habitation. Même si son coût est relativement inférieur, cette technique entraîne une réduction de la surface des pièces ainsi que d‘éventuelles gênes pour l’ouverture des fenêtres. L’épaisseur additionnelle en est la raison. Sa mise en œuvre est également contraignante vis-à-vis des prises, des canalisations et les équipements à démonter.

Pour les toitures et les combles qui sont des locaux qui sont situés sous des toitures inclinées. Comme ils ne sont pas chauffés, ils doivent être séparés du logement chauffé par une barrière isolante.

  • Cas des combles perdus. On peut réaliser une isolation sur le plancher des combles en plaçant dessus une ou deux couches d’isolants, des laines de verre ou de roche, en panneaux ou en rouleaux. Des panneaux de polystyrène expansé ou extrudé ou encore de polyuréthane sont à disposer bord à bord sur le plancher. Les laines minérales en vrac qui se fait par insufflage. Ces mêmes matériaux sont également recommandés à mettre entre les solives.
  • Cas des combles habitables ou aménageables. En tant qu’endroits habitables, leur isolation est importante. À cet effet, on peut procéder à l’isolation sous rampants avec un parement de finition en plâtre ou en bois. L’application de l’isolant se fait en une seule couche sous la charpente, voire en deux couches.

Dans tous les cas, l’isolation par l’intérieur est économique et facile à mettre en œuvre (peut se faire par soi-même), mais elle réduit l’espace habitable et les occupants doivent quitter les lieux pendant les travaux.

L’isolation par l’extérieur (murs et toitures)

Pour les murs

L’isolation par l’extérieur est la meilleure solution quand les enduits extérieurs sont en mauvais état. Elle consiste à couvrir les murs d’un manteau isolant, généralement, en polystyrène expansé ou du même type et d’un enduit spécifique armé d’un tissu de fibres de verre ainsi que de l’enduit de finition. Elle permet d’associer deux opérations en même temps, l’isolation et le ravalement. Cette technique a comme avantages de traiter un plus grand nombre de ponts thermiques et de ne pas modifier les surfaces habitables. Elle protège également les murs des variations climatiques. Pour ce faire, les solutions techniques sont nombreuses, entre autres, l’enduit mince sur isolant, l’enduit hydraulique sur isolant les parements sur isolants les vêtures les enduits isolants. Cependant, le fait de modifier l’aspect extérieur du bâti requiert une déclaration préalable de travaux ou un permis de construire.

Pour la toiture

L’isolation par l’extérieur de la toiture ou isolation sur-toiture est actuellement en plein développement. Des techniques très efficaces combinant performance (élimination assurée des ponts thermiques) et esthétiques, comme la méthode de sarking, les panneaux sandwich, commencent à s’imposer. Les techniques consistent à poser en continu l’isolant rigide, sur la charpente. Malheureusement, de telles techniques coûtent encore assez cher et les artisans ayant cette spécialisation sont encore peu nombreux. En tout cas, l’isolation par l’extérieur n’entame pas la surface habitable, les occupants peuvent rester chez eux pendant les travaux. Elle augmente l’épaisseur du toit.

Les planchers et des sols

L’isolation des planchers vient en complément de l’isolation des murs à travers l’installation de techniques simples à réaliser. L’isolation des sols permet d’améliorer le confort de l’habitat en diminuant les déperditions thermiques. Elle élimine également la sensation de sol froid. Pour choisir la technique adaptée, on doit voir de près la constitution du plancher, le type de liaison entre le plancher et les parois verticales adjacentes et la présence d’un éventuel volume d’air sous le plancher.

Les possibilités en techniques d’isolation sont, les planchers béton à poutrelles et entrevous PSE (polystyrène expansé), les planchers béton à poutrelles ayant une isolation sous dalle flottante, les planchers en dalles de béton cellulaire.

Cas des planchers sur vide sanitaire ou locaux non chauffés

Le vide sanitaire désigne un espace inutilisé de faible hauteur qui se situe entre le sol et le plancher bas d’une construction. Il assainit le bâtiment et prévient les risques de désordres dus à l’eau provenant du sol. En pratique, le vide sanitaire est à doter d’une bonne ventilation pour des raisons de sécurité et de durabilité des planchers. Notamment le bois, ossature bois ou métallique. Ventiler permet aussi d’éviter les problèmes d’humidité. Comme cette ventilation peut constituer une source importante de déperditions et d’inconfort, l’isolation se révèle être profitable.

L’isolation repartie ou l’isolation des murs dans leur épaisseur

Pour les murs spécialement, une autre technique utilisée en construction neuve existe. C’est l’isolation repartie. Elle fait gagner du temps pour la mise en œuvre. En effet, dans ce cas, on réalise l’isolation de la structure porteuse et l’isolation thermique avec un seul produit. Elle facilite l’utilisation des menuiseries, plomberies et réseau électrique. Tout en réduisant les ponts thermiques, elle améliore le confort thermique en conférant un bon compromis entre l’inertie thermique et l’isolation.

Le professionnel à qui il faut faire appel

Pour effectuer l’isolation, le mieux est de faire appel à un professionnel ayant une certification RGE. Ce dernier peut donner les avis les plus justes pour le choix des matériaux et la technique à opter. Il connait aussi les conditions d’éligibilité aux aides. Les travaux sont à confier à différents spécialistes, une fois les comparaisons de devis effectués.

 Ainsi, un plâtrier-plaquiste convient pour une isolation par l’intérieur. On doit faire appel à un couvreur, un charpentier ou un menuisier pour l’isolation par l’extérieur. Enfin, on sollicite un plombier ou un électricien pour la ventilation. Dans le cas de gros travaux, on doit collaborer avec un maître d’œuvre qui peut être un architecte, une entreprise générale ou une entreprise spécialisée.

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